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Avec un certificat d'études, mention bien, à 12 ans, il va à l'École Primaire Supérieure, puis à l'École d'Industrie et à l'École des Chemins de Fer de Rennes et devient lui aussi cheminot. Comme son père, il devient Sapeur Pompier volontaire de la Ville de Rennes et habite avec sa famille au [[Palais Saint-Georges]].
Avec un certificat d'études, mention bien, à 12 ans, il va à l'École Primaire Supérieure, puis à l'École d'Industrie et à l'École des Chemins de Fer de Rennes et devient lui aussi cheminot. Comme son père, il devient Sapeur Pompier volontaire de la Ville de Rennes et habite avec sa famille au [[Palais Saint-Georges]].


Dès l'entrée des troupes allemandes, le 18 juin 1940, à Rennes, <ref> [[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]</ref>, il organise la Jeunesse Communiste, appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement.  Très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel, étudiant  en Médecine et René Le Herpeux,[[ rue René Le Herpeux]] étudiant en Médecine, dirigeant des étudiants communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Bernard Sidobre, René Even, Raymond Le Cornec, Rémy et Jules Le Brun, mais aussi Maurice Hay, Léost et Fourrier (fusillés le 30 décembre 1942, à la [[butte de la  Maltière]], à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. ( Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.
Dès l'entrée des troupes allemandes, le 18 juin 1940, à Rennes, <ref> [[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]</ref>, il organise la Jeunesse Communiste, appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement.  Très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel, étudiant  en Médecine et René Le Herpeux,[[ rue René Le Herpeux]] étudiant en Médecine, dirigeant des étudiants communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Léost et Fourrier ( ces deux-ci fusillés le 30 décembre 1942, à la [[butte de la  Maltière]], à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. ( Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.


Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au Palais Saint-Georges, dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.
Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au Palais Saint-Georges, dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.
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Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe, le 23 août 1941, à la station de métro Barbés, à l'exécution d'un officier allemand, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.
Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe, le 23 août 1941, à la station de métro Barbés, à l'exécution d'un officier allemand, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.


Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans  bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.
Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans  bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.<ref> notice biographique par Joël David</ref>


Lui furent décernées à titre posthume la Croix de Guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'Honneur.
Lui furent décernées à titre posthume la Croix de Guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'Honneur.

Version du 25 avril 2012 à 10:29


Bien modeste est la rue Louis Coquillet, axée est-ouest, qui prend naissance boulevard Villebois-Mareuil pour se terminer en impasse, mais sa situation près des voies ferrées est en rapport avec le Rennais ainsi honoré depuis 1949, sans toutefois que la plaque de rue donne quelque indication complémentaire :


Louis Coquillet

( 6 mars 1921, Saint-Méen-le-Grand - 17 avril 1942, Mont-Valérien, Paris)

Le père de Louis, Albert,Jean était cheminot et sa mère travaillait aussi à la S.N.C.F..

Avec un certificat d'études, mention bien, à 12 ans, il va à l'École Primaire Supérieure, puis à l'École d'Industrie et à l'École des Chemins de Fer de Rennes et devient lui aussi cheminot. Comme son père, il devient Sapeur Pompier volontaire de la Ville de Rennes et habite avec sa famille au Palais Saint-Georges.

Dès l'entrée des troupes allemandes, le 18 juin 1940, à Rennes, [1], il organise la Jeunesse Communiste, appelle par tracts à lutter contre l'occupant et le gouvernement. Très tôt il entre en contact avec Henri Bannetel, étudiant en Médecine et René Le Herpeux,rue René Le Herpeux étudiant en Médecine, dirigeant des étudiants communistes, et côtoie d'autres résistants rennais : Robert Barbier, Jean Courcier, Jean Rolland, André Rouault, Léost et Fourrier ( ces deux-ci fusillés le 30 décembre 1942, à la butte de la Maltière, à Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est l'un des premiers F.T.P. ( Franc-tireur Partisan), et assure des liaisons Paris-Bretagne, transportant armes et tracts.

Fin 1940, il est secrétaire régional des Jeunesses Communistes. En août 1941, la police spéciale de Vichy se présente au domicile des Coquillet au Palais Saint-Georges, dont il est absent. A son arrivée, il est ceinturé et fouillé, et l'on trouve une clef que le commissaire pense être celle du local de fabrication de tracts et de cache d'armes. Louis dit que c'est la clef de l'appartement et va le prouver : il l'introduit dans la serrure, ferme violemment la porte, enfermant tout le monde à l'intérieur. Il court chez des camarades, et avec sa fiancée part se réfugier à Paris.

Aux "Bataillons de la Jeunesse" de Paris, sous les ordres du Colonel Fabien, il participe, le 23 août 1941, à la station de métro Barbés, à l'exécution d'un officier allemand, puis à de nombreuses opérations, telles l'attaque d'une centrale électrique ou celle de la Feldgendarmerie, boulevard des Batignolles à Paris, où un autre officier allemand est tué.

Il est arrêté dans un restaurant au cours d'un contrôle d'identité de la police allemande. A la prison de la Santé il est torturé. Un procès, dont le film a été retrouvé sans bande son, eut lieu à la Maison de la Chimie, transformée en tribunal militaire, et 23 hommes dont Louis Coquillet furent condamnés à mort et fusillés, le 17 avril 1942, au Mont-Valérien à Paris.[2]

Lui furent décernées à titre posthume la Croix de Guerre avec l'étoile d'argent et la Légion d'Honneur.

références