« Rue Boisgelin de Cucé » : différence entre les versions
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Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice et à la Sorbonne. Le 26 décembre 1764, il est nommé évêque de Lavaur. Il prononça les oraisons funèbres du dauphin en 1765, du roi Stanislas en 1766 et de la dauphine en 1769. | Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice et à la Sorbonne. Le 26 décembre 1764, il est nommé évêque de Lavaur. Il prononça les oraisons funèbres du dauphin en 1765, du roi Stanislas en 1766 et de la dauphine en 1769. | ||
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Le 4 novembre 1770, il fut transféré à l'archevêché d'Aix et se signala par sa bienfaisance lors d'une disette en 1772, obtenant du contrôleur général des finances le droit d'importer du blé. Il présida les Ėtats de Provence, dota la Provence d'un réseau routier et commença la construction du canal de Provence. Il fonde un établissement d'enseignement spécialement destiné aux enfants des familles pauvres. | Le 4 novembre 1770, il fut transféré à l'archevêché d'Aix et se signala par sa bienfaisance lors d'une disette en 1772, obtenant du contrôleur général des finances le droit d'importer du blé. Il présida les Ėtats de Provence, dota la Provence d'un réseau routier et commença la construction du canal de Provence. Il fonde un établissement d'enseignement spécialement destiné aux enfants des familles pauvres. | ||
Version du 30 janvier 2013 à 12:47
La rue Boisgelin de Cucé est axée nord-sur, reliant la rue Marcel Planiol à la rue de Châteaugiron.
Elle se réfère à :
Jean-de-Dieu Raymond de Boisgelin de Cucé
prélat et littérateur
( 27 février 1732, Rennes - 27 août 1804, Angervilliers, Seine-et-Oise)
Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice et à la Sorbonne. Le 26 décembre 1764, il est nommé évêque de Lavaur. Il prononça les oraisons funèbres du dauphin en 1765, du roi Stanislas en 1766 et de la dauphine en 1769.
Le 4 novembre 1770, il fut transféré à l'archevêché d'Aix et se signala par sa bienfaisance lors d'une disette en 1772, obtenant du contrôleur général des finances le droit d'importer du blé. Il présida les Ėtats de Provence, dota la Provence d'un réseau routier et commença la construction du canal de Provence. Il fonde un établissement d'enseignement spécialement destiné aux enfants des familles pauvres.
Grand orateur, il joue un rôle important au sein des assemblées du clergé et le 11 juin 1775, lors du sacre de Louis XVI, il prononça un discours applaudi sur la misère publique. En 1776, il est élu à l'Académie française. En 1789 député du clergé de la sénéchaussée d'Aix aux États généraux, il vota l'abolition des privilèges et l'égale répartition de l'impôt mais défendit le droit de propriété du clergé; présidant l'assemblée du 23 novembre au 4 décembre 1789, il proposa de la part du clergé un sacrifice de 400 millions. Il encouragea Louis XVI à sanctionner la constitution civile du clergé tout en négociant des concessions auprès du Saint-Siège. Il émigra en Angleterre quand elle fut promulguée.
En 1801, après la signature du Concordat, il rentre en France. Il est nommé le 16 avril 1802 archevêque de Tours. Comme de nombreux ecclésiastiques, il flatta Napoléon Bonaparte et se montra partisan du Consulat à vie. Le 17 janvier 1803, il obtint la récompense de ses efforts et fut nommé cardinal par Pie VII. Il fut ensuite fait sénateur et grand officier de la Légion d'honneur.