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Aux élections municipales de 1906 sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. En 1908 son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par Emmanuel Le Ray et, en 1911, la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars 1912. Un incendie ayant ravagé le palais du Commerce en cous de construction il signe une convention d'achévement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le pont de Nemours et le pont de Berlin. | Aux élections municipales de 1906 sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. En 1908 son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par Emmanuel Le Ray et, en 1911, la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars 1912. Un incendie ayant ravagé le palais du Commerce en cous de construction il signe une convention d'achévement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le pont de Nemours et le pont de Berlin. | ||
Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le maréchal Lyautey, il est affecté en 1915 au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. | Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le maréchal Lyautey, il est affecté en 1915 au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. Dès l'armistice, son conseil municipal décide de l'installation d'un panthéon au rez-de-chausée de la mairie. | ||
Après la guerre il inaugure un troisième réservoir d'eau potable de 27000 m3 et annonce l'extension du réseau d'assinissement à 35 km ainsi que le projet d'une station d'épuration. Il fait aussi étudier un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de la ville qui ne sera approuvé qu'en 1928. | |||
La Ville reconnaissante donnera à une de ses plus belles voies, l'avenue de la gare, le nom d'[[avenue Janvier]]. |
Version du 12 novembre 2011 à 11:30
Jean Janvier, né le 28 mars 1859 à Saint-Georges-de-Reintembault, Ille-et-Vilaine, décédé à Rennes le 26 octobre 1923, aété un homme politique, mais surtout un grand laire de Rennes.
Orphelin à dix ans, il devient apprenti plâtrier, métier de son père, à Saint-Brice-enCoglès puis à Rennes. Après un tour de France le tirage au sort l'appelle à un service militaire de cinq ans pendant lequel il se distinguera lors de la seconde campagne de Tunisie. De rour à Rennes, il reprend l'activité de plâtrier, devient chef d'équipe et est remarqué par l'architecte départemental Jean-Marie Laloy qui l'encourage à se mettre à son compte. En 1888 son entreprise est adjudicataire dee la réfection extérieure du palais duParlement de Bretagne, elle prospère au point que l'année suivante il construit son hôtel particulier au n°6 de lrue Dupont des Loges. En 1898 il est président du syndicat des entrepreneurs de Rennes et devient un interlocuteur privilégié dans les rapports sociaux. Parallèlement il est juge au tribunal de commerce. Il a des fonctions régionales dans sa proffession et contribue à la création de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics. Il cède son entreprise fin 1905 et cesse ses activités syndicales à la fin de 1906.
Aux élections municipales de 1906 sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire Eugène Pinault et il est élu maire. En 1908 son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par Emmanuel Le Ray et, en 1911, la décision de confier au statuaire cessonnais Jean Boucher la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du boulevard de la Liberté. Sa liste est réélue en mars 1912. Un incendie ayant ravagé le palais du Commerce en cous de construction il signe une convention d'achévement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le pont de Nemours et le pont de Berlin.
Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le maréchal Lyautey, il est affecté en 1915 au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. Dès l'armistice, son conseil municipal décide de l'installation d'un panthéon au rez-de-chausée de la mairie.
Après la guerre il inaugure un troisième réservoir d'eau potable de 27000 m3 et annonce l'extension du réseau d'assinissement à 35 km ainsi que le projet d'une station d'épuration. Il fait aussi étudier un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de la ville qui ne sera approuvé qu'en 1928.
La Ville reconnaissante donnera à une de ses plus belles voies, l'avenue de la gare, le nom d'avenue Janvier.