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D'abord vicaire à l'[[Église Saint-Sauveur]] de Rennes, il est Evêque de Metz lors de l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine à l'Allemagne après la défaite française en 1871. | D'abord vicaire à l'[[Église Saint-Sauveur]] de Rennes, puis chanoine de la cathédrale Saint-Pierre, puis vicaire général à Orléans, il est Evêque de Metz lors de l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine à l'Allemagne après la défaite française en 1871. | ||
Très critique à l'égard de Napoléon III, il refuse même la légion d'honneur. Après l'annexion, il refuse de quitter Metz et il est très ferme vis-à-vis des occupants allemands. Très populaire, il est élu député au Reichtag, le Parlement Allemand, en 1874, mais ne siège qu'une seule fois pour approuver la protestation des Alsaciens qui veulent redevenir Français, lui-même reste très attaché à la France. | Très critique à l'égard de Napoléon III, il refuse même la légion d'honneur. Après l'annexion, il refuse de quitter Metz et il est très ferme vis-à-vis des occupants allemands. Très populaire, il est élu député au Reichtag, le Parlement Allemand, en 1874, mais ne siège qu'une seule fois pour approuver la protestation des Alsaciens qui veulent redevenir Français, lui-même reste très attaché à la France. |
Version du 23 novembre 2011 à 14:30
Paul Dupont des Loges est né le 11 Novembre 1804, à Rennes [1].
D'abord vicaire à l'Église Saint-Sauveur de Rennes, puis chanoine de la cathédrale Saint-Pierre, puis vicaire général à Orléans, il est Evêque de Metz lors de l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine à l'Allemagne après la défaite française en 1871.
Très critique à l'égard de Napoléon III, il refuse même la légion d'honneur. Après l'annexion, il refuse de quitter Metz et il est très ferme vis-à-vis des occupants allemands. Très populaire, il est élu député au Reichtag, le Parlement Allemand, en 1874, mais ne siège qu'une seule fois pour approuver la protestation des Alsaciens qui veulent redevenir Français, lui-même reste très attaché à la France.
Dupont des Loges, décède à Metz, le 18 Août 1886. Il est inhumé dans la cathédrale de Metz.
À Rennes, une rue honore sa mémoire.
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole