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Dès mai 1940, le flot de l'exode apporte des éléèves de classes préparatoires issus des régions de l'ouest, l'effcetif des facultés double et celui des lycées s'accroit de 7%, car la ville et la région est une zone de repli officielle our accueillir population et services publics de la région du Nord. Dès le début de la guerre les troupes françaises et anglaises eurent des hôpitaux complémentaires  dans des établissements affectés par instructions ministérielles : l'école normale d'instituteurs, l'école primaire supérieure de jeunes filles et le collège Saint-Vincent.
Dès mai 1940, le flot de l'exode apporte des éléèves de classes préparatoires issus des régions de l'ouest, l'effcetif des facultés double et celui des lycées s'accroit de 7%, car la ville et la région est une zone de repli officielle our accueillir population et services publics de la région du Nord. Dès le début de la guerre les troupes françaises et anglaises eurent des hôpitaux complémentaires  dans des établissements affectés par instructions ministérielles : l'école normale d'instituteurs, l'école primaire supérieure de jeunes filles et le collège Saint-Vincent.


[[18juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]] occupent tout ou partie des établissements scolaires pour leurs services: Feldpost et poste de communications et d'écoute radio au lycée de garçons,avenue Janvier ne laissant à la rentrée 1942 qu'une faible partie,, une grande partie du lycées de jeunes filles, rue Martenot.[[souvenirs du parc du Thabor]]
[[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]] occupent tout ou partie des établissements scolaires pour leurs services: Feldpost et poste de communications et d'écoute radio au lycée de garçons,avenue Janvier ne laissant à la rentrée 1942 qu'une faible partie,, une grande partie du lycées de jeunes filles, rue Martenot.[[souvenirs du parc du Thabor]]


===Un personnel réglementé et réprimé===
===Un personnel réglementé et réprimé===


Des enseignants mobolisés en 1939-1940 furent prisonniers de guerre. Les restrictions aux libertés apportées par le gouvernement du maréchal Pétain touchèrent aussi les enseignants : directrice de l'école normale de filles déplacée d'office, comme le proviseur du lycée en 1941 pour "faits d'indiscipline et action antinationale."
Des enseignants mobolisés en 1939-1940 furent prisonniers de guerre. Les restrictions aux libertés apportées par le gouvernement du maréchal Pétain touchèrent aussi les enseignants : directrice de l'école normale de filles déplacée d'office, comme le proviseur du lycée en 1941 pour "''faits d'indiscipline et action antinationale''", des instituteurs furent suspendus ou rayés des cadres pour avoir appartenu à la franc-maçonnerie comme quatre instituteurs, ou simplement par arrêté préfectoral, relevés de leur fonctions en raison d'une "''attitude suspecte au point de vue national'',"<ref>Ouest-Eclair du 6 février 1941</ref>, déplacés et sept arrêtés pour ''propos gaullistes'' ou ''propagande communiste''. Victor Janton et Charles Foulon furent interpellés au lycée par la police allemande. les étudiants représentèrent 28,5% de la mission ''Overcloud'' et étaient dans le réseau ''Parson'' <ref> La Résistance en Ille-et-Vilaine, par Jacqueline Sainclivier- 1978  </ref>.
 
===restrictions et insécurité===
 
La pénurie de charbon entraîne des restrictions de chauffage des classes que l'on ne doit assurer qu' partir d'une température inférieure à 7°. L'hiver 1943-1944, on diminue les heures de classe et on supprine l'étude du soir.. On fait durer les livres et manuels scolaires dont certains sont d'ailleurs interdits.

Version du 19 juin 2011 à 12:14


Des locaux occupés par les militaires

Dès mai 1940, le flot de l'exode apporte des éléèves de classes préparatoires issus des régions de l'ouest, l'effcetif des facultés double et celui des lycées s'accroit de 7%, car la ville et la région est une zone de repli officielle our accueillir population et services publics de la région du Nord. Dès le début de la guerre les troupes françaises et anglaises eurent des hôpitaux complémentaires dans des établissements affectés par instructions ministérielles : l'école normale d'instituteurs, l'école primaire supérieure de jeunes filles et le collège Saint-Vincent.

18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée occupent tout ou partie des établissements scolaires pour leurs services: Feldpost et poste de communications et d'écoute radio au lycée de garçons,avenue Janvier ne laissant à la rentrée 1942 qu'une faible partie,, une grande partie du lycées de jeunes filles, rue Martenot.souvenirs du parc du Thabor

Un personnel réglementé et réprimé

Des enseignants mobolisés en 1939-1940 furent prisonniers de guerre. Les restrictions aux libertés apportées par le gouvernement du maréchal Pétain touchèrent aussi les enseignants : directrice de l'école normale de filles déplacée d'office, comme le proviseur du lycée en 1941 pour "faits d'indiscipline et action antinationale", des instituteurs furent suspendus ou rayés des cadres pour avoir appartenu à la franc-maçonnerie comme quatre instituteurs, ou simplement par arrêté préfectoral, relevés de leur fonctions en raison d'une "attitude suspecte au point de vue national,"[1], déplacés et sept arrêtés pour propos gaullistes ou propagande communiste. Victor Janton et Charles Foulon furent interpellés au lycée par la police allemande. les étudiants représentèrent 28,5% de la mission Overcloud et étaient dans le réseau Parson [2].

restrictions et insécurité

La pénurie de charbon entraîne des restrictions de chauffage des classes que l'on ne doit assurer qu' partir d'une température inférieure à 7°. L'hiver 1943-1944, on diminue les heures de classe et on supprine l'étude du soir.. On fait durer les livres et manuels scolaires dont certains sont d'ailleurs interdits.

  1. Ouest-Eclair du 6 février 1941
  2. La Résistance en Ille-et-Vilaine, par Jacqueline Sainclivier- 1978