« Cimetière du nord » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
==Tombe de la Sainte aux pochons== | ==Tombe de la Sainte aux pochons== | ||
La tombe la plus "fréquentée" du cimetière du Nord est celle de "la Sainte aux pochons". Cette tombe surmontée d'une croix est entièrement couverte de lierre ainsi que la croix, mais l'on y trouve suspendus des pochons, maintenant sacs en plastique. | La tombe la plus "fréquentée" du cimetière du Nord est celle de "la Sainte aux pochons"( 8e section). Cette tombe surmontée d'une croix est entièrement couverte de lierre ainsi que la croix, mais l'on y trouve suspendus des pochons, maintenant sacs en plastique,signes modernes d'une ancienne ferveur populaire qui perdure. | ||
Y est enterrée dame Philippe Hélène de Coëtlogon, marquise de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, morte "en odeur de sainteté", place du Parlement, le 15 décembre 1677 et connue à l'époque comme bienfaitrice des pauvres. Elle avait été inhumée dans la [[chapelle des Carmes]] le 17, après de grandes obsèques à l'église Saint-Germain. C'est lors de la démolition de la chapelle, en 1798, [[rue Vasselot]] que son corps fut trouvé intact, dit-on et transporté au cimetière du nord. Ce fait étrange la fit invoquer pour guérir des fièvres typhoîdes et autres. Pour ce faire, un peu de terre devait être prise sur sa tombe et enfermée dans un sachet pendu au cou du malade pendant neuf jours et on rapportait le "pochon", terme bien rennais pour sachet, | Y est enterrée dame Philippe Hélène de Coëtlogon, marquise de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, morte "en odeur de sainteté", place du Parlement, le 15 décembre 1677 et connue à l'époque comme bienfaitrice des pauvres. Elle avait été inhumée dans la [[chapelle des Carmes]] le 17, après de grandes obsèques à l'église Saint-Germain. C'est lors de la démolition de la chapelle, en 1798, [[rue Vasselot]] que son corps fut trouvé intact, dit-on et transporté au cimetière du nord. Ce fait étrange déclencha une ferveur populaire qui la fit invoquer pour guérir des fièvres typhoîdes et autres. Pour ce faire, un peu de terre devait être prise sur sa tombe et enfermée dans un sachet pendu au cou du malade pendant neuf jours et on rapportait le "pochon", terme bien rennais pour sachet, pour le suspendre à la croix. D'où ce nom de "Sainte aux pochons". |
Version du 25 mai 2011 à 09:36
Tombe de la Sainte aux pochons
La tombe la plus "fréquentée" du cimetière du Nord est celle de "la Sainte aux pochons"( 8e section). Cette tombe surmontée d'une croix est entièrement couverte de lierre ainsi que la croix, mais l'on y trouve suspendus des pochons, maintenant sacs en plastique,signes modernes d'une ancienne ferveur populaire qui perdure.
Y est enterrée dame Philippe Hélène de Coëtlogon, marquise de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, morte "en odeur de sainteté", place du Parlement, le 15 décembre 1677 et connue à l'époque comme bienfaitrice des pauvres. Elle avait été inhumée dans la chapelle des Carmes le 17, après de grandes obsèques à l'église Saint-Germain. C'est lors de la démolition de la chapelle, en 1798, rue Vasselot que son corps fut trouvé intact, dit-on et transporté au cimetière du nord. Ce fait étrange déclencha une ferveur populaire qui la fit invoquer pour guérir des fièvres typhoîdes et autres. Pour ce faire, un peu de terre devait être prise sur sa tombe et enfermée dans un sachet pendu au cou du malade pendant neuf jours et on rapportait le "pochon", terme bien rennais pour sachet, pour le suspendre à la croix. D'où ce nom de "Sainte aux pochons".