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« Rue Madame du Campfranc » : différence entre les versions
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La rue Madame Du Campfranc à été dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 31 Décembre 1928. Pour une voie réalisée au Nord la propriété, de Madame du Campfranc et de son mari, située au lieu-dit La Bouquinais qui se trouvait le long de la route de Chantepie situé entre la rue de la Serpette et le Boulevard Villebois-Mareuil. Cette rue se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. | La rue Madame Du Campfranc à été dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 12 février 1971 et du 31 Décembre 1928. Pour une voie réalisée au Nord la propriété, de Madame du Campfranc et de son mari, située au lieu-dit La Bouquinais qui se trouvait le long de la route de Chantepie situé entre la rue de la Serpette et le Boulevard Villebois-Mareuil. Cette rue se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie. | ||
== Biographie de Madame du Campfranc, Marie De Vimont, romancière. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>== | == Biographie de Madame du Campfranc, Marie De Vimont, romancière. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>== |
Version du 10 novembre 2011 à 11:56
La rue Madame Du Campfranc à été dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 12 février 1971 et du 31 Décembre 1928. Pour une voie réalisée au Nord la propriété, de Madame du Campfranc et de son mari, située au lieu-dit La Bouquinais qui se trouvait le long de la route de Chantepie situé entre la rue de la Serpette et le Boulevard Villebois-Mareuil. Cette rue se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie.
Biographie de Madame du Campfranc, Marie De Vimont, romancière. [1]
Marie, Emilie de Vimont est née le 25 mars 1846, à Paris, dont le berceau de famille est le château de Campfranc, près de Lisieux et dont Marie va en faire son pseudonyme de romancière.
Marie épouse Jules Coutance, Capitaine d'Artillerie et le couple vient s'installer à Rennes où Marie a déjà une sœur qui y est installée et vont y trouver une propriété qui est à vendre juste à côté de chez elle. La propriété se trouve dans le faubourg Saint-Hélier, le long de la route menant de Rennes à Chantepie au lieu-dit La Bouquinais (actuellement entre la rue de la Serpette et la rue Boisgelin de Cucé).
Un lieu paisible où son mari en retraite se livrera à son plaisir favori, la culture des fleurs et se fera une vraie spécialité des roses de la Bouquinais, qui seront célèbres aux alentours. D'ailleurs ils ne vont pas être dérangés par le vacarme du tramway car ils ont obtenu une modification du trajet.
Entre 1880 et 1908, Madame du Campfranc publie de nombreux romans pour la jeunesse. Une morale solide se dégage de ces pages.
Ses romans enchantent les jeunes lectrices de la seconde partie du XIXème siècle, ils sont édités en volumes mais ils sont publiés sous forme de feuilleton dans différents journaux périodiques comme "L'Ouvrier", "les Veillées des Chaumières" ou dans le quotidien politique et religieux "La Liberté". Ce sont tous des journaux avec un discours catholique où les lecteurs et plus précisément les lectrices savent que le roman qui y est publié est un instrument de propagande et une leçon de morale, d'ailleurs les annonces des feuilletons à venir son très claires : "Ces romans sont écrit en vue de montrer le devoir accompli, si difficile soit-il, trouve toujours sa récompense non seulement au ciel, mais encore dès ce monde". Son roman "Toit de Chaume", qui va également sortir en feuilleton va être couronné par l'Académie. Quelques-uns des romans entraînent leurs lecteurs vers les pays des missions de Mgr Lavigerie ou touchent discrètement les questions sociales.
Plusieurs de ses œuvres vont être rééditées, notamment quand l'action se situe en Bretagne, bien que d'origine Normande, elle est très attachée à sa région d'adoption. L'entier profit de son œuvre littéraire allait aux pauvres. Madame Du Campfranc, très dévouée devient la présidente du Bureau de Charité de la paroisse Saint-Hélier et s'occupe entre autres de la Bibliothèque paroissiale. D'ailleurs c'est à cette bibliothèque qu'elle fait don de nombreux exemplaires de ses différents romans. Mais malheureusement, elle ne se doutait pas que de très nombreux exemplaires de ses éditions allaient disparaître durant la seconde guerre mondiale lors des bombardements de la ville de Rennes, car on se trouve à proximité de la gare de triage qui fut fréquemment visée.
Dans les dernières années de son existence, Madame du Campfranc perd peu à peu la vue, ce qui va l'éprouver et elle est alors obligée de déposer prématurément sa plume. Gravement atteinte d'une congestion pulmonaire, elle exprime la volonté d'être transportée à la clinique St Yves pour éviter à son mari, qu'elle a tant aimé, d'assister à ses derniers moments. Deux jours après, elle y décède, le 27 Janvier 1908 à 69 ans, à Rennes.
Parmi ses œuvres on peut citer entre autres : Toit de Chaume (Couronné par l'Académie) ; Héroîsme au pays des neiges (c'est la longue et angoissante attente d'une femme, dont le mari est témérairement parti en ballon dans la direction du pôle ; Rève de Femme ; La dot de germaine ; Edith ; Le Manuscrit d'Inès ; La lission de Marguerite ; Reve et Réveil ; Les Walbert ; Le roman d'Atic sainte ; Sœur Louise ; Exil ; Obéissance.
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole