Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Aéroport de Rennes - Bretagne » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 31 : Ligne 31 :
===...et considérablement bombardée en 1943 et 1944===
===...et considérablement bombardée en 1943 et 1944===


De juillet 1940 à avril 1941, l'aérodrome est le siège d'un P.C. de chasse allemande qui protégera les bombardiers allemands sur l'Angleterre (Jagdfliegerführer dit "Boelcke" : le ''Jafü 4'' puis ''Jafü Bretagne''. Y stationnent,  d'avril à juin 1942, le KG 26, escadron de bombardement (Kampfgeschwader) et à la mi-octobre 1943, un  groupe 3 du KG 27, équipés de Heinkel HE 111. [[Fichier:Plan_rennes_flak.jpg|350px|left|thumb|La protection allemande rapprochée de l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, avec, en rouge, les batteries de 88mm]] De juillet 1942 à juin 1944 y est basée une unité de reconnaissance dotée de JU.88 ( 3(F) 123 Aufklärungsgruppe) et en juin le JG 11 équipé de Focke-Wulf FW 190A.[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|l'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]
De juillet 1940 à avril 1941, l'aérodrome est le siège d'un P.C. de chasse allemande qui protégera les bombardiers allemands sur l'Angleterre (Jagdfliegerführer dit "Boelcke" : le ''Jafü 4'' puis ''Jafü Bretagne''. Y stationnent,  d'avril à juin 1942, le KG 26, escadron de bombardement (Kampfgeschwader) et à la mi-octobre 1943, un  groupe 3 du KG 27, équipés de Heinkel HE 111. [[Fichier:Plan_rennes_flak.jpg|350px|left|thumb|La protection allemande rapprochée de l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques, avec, en rouge, les batteries de 88mm <ref>http://www.absa3945.com</ref>]] De juillet 1942 à juin 1944 y est basée une unité de reconnaissance dotée de JU.88 ( 3(F) 123 Aufklärungsgruppe) et en juin le JG 11 équipé de Focke-Wulf FW 190A.[[Fichier:Airfield-de-Rennes.jpg|250px|right|thumb|l'aérodrome de Rennes en 1944 après les bombardements des aviations alliées- vue prise de l'est en direction de la [[Vilaine]] à l'arrière plan]]


En août 1944, le premier premier grand "terrain d'atterrissage avancé" allié hors de Normandie fut celui de Rennes, le 7 août, rouvert dès le 10, et les Thunderbolt P.47 du 362 Fighter Group (groupe de chasse) s'y installèrent  jusqu'au 19 septembre ainsi que les Mustang du 10th  puis du 17th tactical reconnaissance group. Jusqu'au 30 novembre l'aéroport est la base du 9th Air Defense Command. Après guerre, l'armée de l'Air française s'y est installée quelques années en formant la base aérienne 271. Elle y  utilisa entre autres des T 28, des hélicoptères Vertol H 21 « Banane » et Alouette IIs y  stationnèrent aussi à leur retour de la guerre d'Algérie jusque vers 1970. Puis l'ALAT, l'aviation légère de l'armée de terre utilisa les installations (six hangars demi-tonneaux) avec des avions Cessna 406 et des monoturbopropulseurs de liaison TBM 700. L'aéroclub abrite ses avions sous un 7e hangar tandis que le 8e est affecté aux appareils privés.
En août 1944, le premier premier grand "terrain d'atterrissage avancé" allié hors de Normandie fut celui de Rennes, le 7 août, rouvert dès le 10, et les Thunderbolt P.47 du 362 Fighter Group (groupe de chasse) s'y installèrent  jusqu'au 19 septembre ainsi que les Mustang du 10th  puis du 17th tactical reconnaissance group. Jusqu'au 30 novembre l'aéroport est la base du 9th Air Defense Command. Après guerre, l'armée de l'Air française s'y est installée quelques années en formant la base aérienne 271. Elle y  utilisa entre autres des T 28, des hélicoptères Vertol H 21 « Banane » et Alouette IIs y  stationnèrent aussi à leur retour de la guerre d'Algérie jusque vers 1970. Puis l'ALAT, l'aviation légère de l'armée de terre utilisa les installations (six hangars demi-tonneaux) avec des avions Cessna 406 et des monoturbopropulseurs de liaison TBM 700. L'aéroclub abrite ses avions sous un 7e hangar tandis que le 8e est affecté aux appareils privés.