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Membre du Parti communiste, Joseph Vaillant, comptable, organise un groupe de résistance à [[Vern-sur-Seiche]] dès le 28 juin 1940, après avoir récupéré des armes abandonnées par l’armée française. En juillet 1940, il tue un garde allemand à Fouillard. En août, il récupère armes et munitions dans un dépôt allemand à [[Betton]] et organise un second groupe de résistance, après avoir pris contact avec des agents de la SNCF. | Membre du Parti communiste, Joseph Vaillant, comptable, organise un groupe de résistance à [[Vern-sur-Seiche]] dès le 28 juin 1940, après avoir récupéré des armes abandonnées par l’armée française. En juillet 1940, il tue un garde allemand à Fouillard. En août, il récupère armes et munitions dans un dépôt allemand à [[Betton]] et organise un second groupe de résistance, après avoir pris contact avec des agents de la SNCF. | ||
[[Fichier:82_rue_de_Vern.png|150px|left|thumb|En 1942, au 3e étage et greniers de cet immeuble, des armes étaient cachées]] | |||
En 1941, il participe à l’attaque d’un immeuble - [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] à Rennes - et à celle du local abritant le Rassemblement National Populaire le 22 mars 1942 et la Légion des Volontaires Français (L.V.F.), le 4 juin 1942, 9 [[rue Nationale]]. <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p.130 par Étienne Maignen. éd. Ouest-France - 2013</ref>. Il dirige le sabotage de la ligne téléphonique de Paris à Noyal-sur-Vilaine. Membre de l'Organisation Spéciale (créée par le Parti Communiste Français clandestin pour lutter rapidement contre l'armée allemande) mais aussi du réseau Overcloud (dépendant de la France Libre à Londres, destiné à parachuter des armes et du matériel en zone occupée) | |||
Arrêté par des agents de la Gestapo au matin du 22 septembre 1942, à son domicile au 3e étage d'un immeuble du 88, [[rue de Vern]], <ref> ''Résistant et condamné, il avait tenté de s'évader''. Romain Lecompte. Ouest-France 31 décembre 2024</ref> il est incarcéré à la [[prison Jacques-Cartier]], d'où il manque de s'évader, résultat d'une dénonciation, torturé, condamné à mort le 20 décembre 1942. Il est fusillé le 30 décembre 1942 à La Maltière avec 24 autres résistants<ref> [[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>.Joseph Vaillant est fusillé à 10h02. Sommairement inhumé au cimetière de Saint Jacques, il recevra des obsèques officielles en janvier 1945, avant d'être réinhumé à Rennes au "carré des résistants" dédié entre autres aux "fusillés de la Maltière". | |||
À titre posthume, Joseph Vaillant est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent et de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. | À titre posthume, Joseph Vaillant est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent et de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. | ||
Version actuelle datée du 31 décembre 2024 à 14:36
La rue Joseph Vaillant se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le boulevard Gaëtan Hervé et le boulevard Louis Volclair. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957[1].
Cette voie rend hommage à :
Joseph Vaillant
Résistant fusillé (27 mars 1921, Saint-Renan, Finistère - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la- Lande)
Membre du Parti communiste, Joseph Vaillant, comptable, organise un groupe de résistance à Vern-sur-Seiche dès le 28 juin 1940, après avoir récupéré des armes abandonnées par l’armée française. En juillet 1940, il tue un garde allemand à Fouillard. En août, il récupère armes et munitions dans un dépôt allemand à Betton et organise un second groupe de résistance, après avoir pris contact avec des agents de la SNCF.
En 1941, il participe à l’attaque d’un immeuble - boulevard de la Tour d'Auvergne à Rennes - et à celle du local abritant le Rassemblement National Populaire le 22 mars 1942 et la Légion des Volontaires Français (L.V.F.), le 4 juin 1942, 9 rue Nationale. [2]. Il dirige le sabotage de la ligne téléphonique de Paris à Noyal-sur-Vilaine. Membre de l'Organisation Spéciale (créée par le Parti Communiste Français clandestin pour lutter rapidement contre l'armée allemande) mais aussi du réseau Overcloud (dépendant de la France Libre à Londres, destiné à parachuter des armes et du matériel en zone occupée)
Arrêté par des agents de la Gestapo au matin du 22 septembre 1942, à son domicile au 3e étage d'un immeuble du 88, rue de Vern, [3] il est incarcéré à la prison Jacques-Cartier, d'où il manque de s'évader, résultat d'une dénonciation, torturé, condamné à mort le 20 décembre 1942. Il est fusillé le 30 décembre 1942 à La Maltière avec 24 autres résistants[4].Joseph Vaillant est fusillé à 10h02. Sommairement inhumé au cimetière de Saint Jacques, il recevra des obsèques officielles en janvier 1945, avant d'être réinhumé à Rennes au "carré des résistants" dédié entre autres aux "fusillés de la Maltière".
À titre posthume, Joseph Vaillant est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d'argent et de la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur.
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945, p.130 par Étienne Maignen. éd. Ouest-France - 2013
- ↑ Résistant et condamné, il avait tenté de s'évader. Romain Lecompte. Ouest-France 31 décembre 2024
- ↑ Butte des Fusillés de la Maltière