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'''Yervant Menzil''' est un photographe arménien installé à Rennes au début du XXème siècle. Yervant Léon Menzil est né le 8 août 1876 à Constantinople (Turquie). Par la suite ses parents quitteront la capitale de l’Empire ottoman et s’installeront à Alexandrie (Egypte). Leur fils traversera la Méditerranée et viendra vivre et travailler en France, à Rennes (Ille-et-Vilaine) et à Nantes (Loire-Atlantique).
'''Yervant Menzil''' est un photographe arménien installé à Rennes au début du XXème siècle. Yervant Léon Menzil est né le 8 août 1876 à Constantinople (Turquie). Par la suite ses parents quitteront la capitale de l’Empire ottoman et s’installeront à Alexandrie (Egypte). Leur fils traversera la Méditerranée et viendra vivre et travailler en France, à Rennes (Ille-et-Vilaine) et à Nantes (Loire-Atlantique).


== Parcours ==
== Parcours ==
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== De la photographie à une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil ==
== De la photographie à une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil ==


En mai 1917, les Menzil, domiciliés 36, rue de Nantes à Rennes (Ille-et-Vilaine), sont à la recherche d’une ânesse de 4, 5 ou 6 ans, 1 m 30, forte, douce, bonne trotteuse ». Ils devaient en avoir besoin pour leurs déplacements professionnels avant qu’ils ne s’installent dans un atelier permanent au 6, rue Beaumanoir. Le couple et leur fille Simone y sont recensés en 1921. Ils emploient alors une domestique, ce qui révèle une nette amélioration de leurs conditions de vie.   
En mai 1917, les Menzil, domiciliés 36, [[rue de Nantes]] à Rennes (Ille-et-Vilaine), sont à la recherche « d’une ânesse de 4, 5 ou 6 ans, 1 m 30, forte, douce, bonne trotteuse ». Ils devaient en avoir besoin pour leurs déplacements professionnels avant qu’ils ne s’installent dans un atelier permanent au 6, rue Beaumanoir. Le couple et leur fille Simone y sont recensés en 1921. Ils emploient alors une domestique, ce qui révèle une nette amélioration de leurs conditions de vie.   


Pourtant, le 6 mai 1924, ils vendent leurs fonds de commerce à [[Gabriel Menant]]. Yervant Menzil ne sera plus photographe professionnel. Il semble, bien qu’âgé de 48 ans, qu’il ait débuté une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil<ref>http://www.portraitsepia.fr/photographes/nouveau-page-photographe-156/</ref>.
Pourtant, le 6 mai 1924, ils vendent leurs fonds de commerce à [[Gabriel Menant]]. Yervant Menzil ne sera plus photographe professionnel. Il semble, bien qu’âgé de 48 ans, qu’il ait débuté une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil<ref>http://www.portraitsepia.fr/photographes/nouveau-page-photographe-156/</ref>.
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== Acteur de la Troupe Le Drazal qui produit « Ma tante de Tananarive » au théâtre municipal de Vitré en 1931 ==
== Acteur de la Troupe Le Drazal qui produit « Ma tante de Tananarive » au théâtre municipal de Vitré en 1931 ==


A l’été 1931, la Troupe Le Drazal se produit au théâtre municipal de Vitré dans « Ma tante de Tananarive » une comédie qui a sombré dans un profond -et sans doute mérité- oubli. Le rédacteur de « L’Ouest-Eclair » convient que « le titre de la pièce n’est peut-être pas très attrayant » mais déplore que « tant de jolies choses aient été jouées devant tant de fauteuils vides… MM. Ravenne et Léo-Menzil furent des amoureux tour à tour fervents et volages au jeu varié et délicat et le dernier nous a dit et chanté de biens jolis vers qu’il récite avec beaucoup d’art et de talent.   (RétroNews « L’Ouest-Eclair » Rennes du 18 août 1931). Par la suite Léo-Menzil rejoindra la troupe des Tournées Baret avec laquelle il se produira dans nombre de théâtres de province.
A l’été 1931, la Troupe Le Drazal se produit au théâtre municipal de Vitré dans « Ma tante de Tananarive » une comédie qui a sombré dans un profond -et sans doute mérité- oubli. Le rédacteur de « L’Ouest-Eclair » convient que « le titre de la pièce n’est peut-être pas très attrayant » mais déplore que « tant de jolies choses aient été jouées devant tant de fauteuils vides… MM. Ravenne et Léo-Menzil furent des amoureux tour à tour fervents et volages au jeu varié et délicat et le dernier nous a dit et chanté de biens jolis vers qu’il récite avec beaucoup d’art et de talent ». (RétroNews « L’Ouest-Eclair » Rennes du 18 août 1931). Par la suite Léo-Menzil rejoindra la troupe des Tournées Baret avec laquelle il se produira dans nombre de théâtres de province.


== Sources ==
== Sources ==

Version actuelle datée du 7 décembre 2024 à 12:52

Photographie portrait de Marguerite Chanvril (1901-1983) par Yervant Menzil

Yervant Menzil est un photographe arménien installé à Rennes au début du XXème siècle. Yervant Léon Menzil est né le 8 août 1876 à Constantinople (Turquie). Par la suite ses parents quitteront la capitale de l’Empire ottoman et s’installeront à Alexandrie (Egypte). Leur fils traversera la Méditerranée et viendra vivre et travailler en France, à Rennes (Ille-et-Vilaine) et à Nantes (Loire-Atlantique).

Parcours

Yervant Menzil épouse le 24 mai 1909 Joséphine Calohard (1889-1982), dont les parents, charcutiers, étaient décédés ; âgée de 20 ans, elle était photographe.

De la photographie à une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil

En mai 1917, les Menzil, domiciliés 36, rue de Nantes à Rennes (Ille-et-Vilaine), sont à la recherche « d’une ânesse de 4, 5 ou 6 ans, 1 m 30, forte, douce, bonne trotteuse ». Ils devaient en avoir besoin pour leurs déplacements professionnels avant qu’ils ne s’installent dans un atelier permanent au 6, rue Beaumanoir. Le couple et leur fille Simone y sont recensés en 1921. Ils emploient alors une domestique, ce qui révèle une nette amélioration de leurs conditions de vie.

Pourtant, le 6 mai 1924, ils vendent leurs fonds de commerce à Gabriel Menant. Yervant Menzil ne sera plus photographe professionnel. Il semble, bien qu’âgé de 48 ans, qu’il ait débuté une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil[1].

Acteur de la Troupe Le Drazal qui produit « Ma tante de Tananarive » au théâtre municipal de Vitré en 1931

A l’été 1931, la Troupe Le Drazal se produit au théâtre municipal de Vitré dans « Ma tante de Tananarive » une comédie qui a sombré dans un profond -et sans doute mérité- oubli. Le rédacteur de « L’Ouest-Eclair » convient que « le titre de la pièce n’est peut-être pas très attrayant » mais déplore que « tant de jolies choses aient été jouées devant tant de fauteuils vides… MM. Ravenne et Léo-Menzil furent des amoureux tour à tour fervents et volages au jeu varié et délicat et le dernier nous a dit et chanté de biens jolis vers qu’il récite avec beaucoup d’art et de talent ». (RétroNews « L’Ouest-Eclair » Rennes du 18 août 1931). Par la suite Léo-Menzil rejoindra la troupe des Tournées Baret avec laquelle il se produira dans nombre de théâtres de province.

Sources

(1) « Le Populaire » du 18 septembre 1911. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de Loire-Atlantique.

(2) « Le Populaire » du 9 mai 1917. Voir supra.

(3) RetroNews « Le Nouvelliste de Bretagne » du 18 mai 1924.