« Le « vol au tabac » » : différence entre les versions

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(En 1854, lors de la traditionnelle foire de Rennes, un vol audacieux s’est déroulé dans les rues animées de la ville bretonne. Un jeune paysan, chargé par son père de finaliser une transaction après la vente de leurs bœufs, fut victime d’une escroquerie habilement orchestrée, qui reste encore dans les mémoires sous le nom de vol au tabac.)
 
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Le 1er février 1954, jour de foire à Rennes<ref>https://alter1fo.com/9307-logements-du-parc-prive-laisses-vacants-a-rennes-132400</ref>, après avoir conclu une vente, un paysan confia à son fils la délicate tâche de finaliser la transaction avec l’acheteur dans un cabaret situé en haut de la rue Saint-Hélier. Une fois touché les 500 francs pour les bœufs vendus, le fils se mit en route pour rejoindre son père comme convenu du côté de la Saint-Mélaine. C’est en chemin qu’il croisa un individu prétendant le connaître, et qui insista lourdement pour l’accompagner jusqu’à son lieu de rendez-vous. Peu après, un second complice fit son apparition, proposant de partager un rafraîchissement avec eux. Ce dernier sortit une tabatière et offrit une prise de tabac à son complice, qui fit mine d’accepter. Sans faire attention, le fils se laissa alors tenté également… Bien mal lui en a pris.
Le 1er février 1854, jour de foire à Rennes<ref>https://alter1fo.com/9307-logements-du-parc-prive-laisses-vacants-a-rennes-132400</ref>, après avoir conclu une vente, un paysan confia à son fils la délicate tâche de finaliser la transaction avec l’acheteur dans un cabaret situé en haut de la [[rue Saint-Hélier]]. Une fois touché les 500 francs pour les bœufs vendus, le fils se mit en route pour rejoindre son père comme convenu du côté de la Saint-Mélaine. C’est en chemin qu’il croisa un individu prétendant le connaître, et qui insista lourdement pour l’accompagner jusqu’à son lieu de rendez-vous. Peu après, un second complice fit son apparition, proposant de partager un rafraîchissement avec eux. Ce dernier sortit une tabatière et offrit une prise de tabac à son complice, qui fit mine d’accepter. Sans faire attention, le fils se laissa alors tenter également… Bien mal lui en a pris.
[[Fichier:Le Pays - journal des volontés de la France.jpg|vignette]]
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En quelques minutes, le jeune homme s’effondra, évanoui. La poudre contenue dans le tabac était visiblement un puissant somnifère. Profitant de l’occasion, les deux escrocs le délestèrent de ses 500 francs avant de l’amener, toujours inconscient, à l’endroit où son père l’attendait. Les deux malfrats s’évanouirent dans la nature avant que le père, désemparé, ne puisse comprendre ce qui venait de se produire. Ce stratagème audacieux a été surnommé par le ou la journaliste relayant cette histoire comme « le vol au tabac ».
En quelques minutes, le jeune homme s’effondra, évanoui. La poudre contenue dans le tabac était visiblement un puissant somnifère. Profitant de l’occasion, les deux escrocs le délestèrent de ses 500 francs avant de l’amener, toujours inconscient, à l’endroit où son père l’attendait. Les deux malfrats s’évanouirent dans la nature avant que le père, désemparé, ne puisse comprendre ce qui venait de se produire. Ce stratagème audacieux a été surnommé par le ou la journaliste relayant cette histoire comme « le vol au tabac ».

Version actuelle datée du 15 octobre 2024 à 08:25

Le 1er février 1854, jour de foire à Rennes[1], après avoir conclu une vente, un paysan confia à son fils la délicate tâche de finaliser la transaction avec l’acheteur dans un cabaret situé en haut de la rue Saint-Hélier. Une fois touché les 500 francs pour les bœufs vendus, le fils se mit en route pour rejoindre son père comme convenu du côté de la Saint-Mélaine. C’est en chemin qu’il croisa un individu prétendant le connaître, et qui insista lourdement pour l’accompagner jusqu’à son lieu de rendez-vous. Peu après, un second complice fit son apparition, proposant de partager un rafraîchissement avec eux. Ce dernier sortit une tabatière et offrit une prise de tabac à son complice, qui fit mine d’accepter. Sans faire attention, le fils se laissa alors tenter également… Bien mal lui en a pris.

Le Pays - journal des volontés de la France.jpg

En quelques minutes, le jeune homme s’effondra, évanoui. La poudre contenue dans le tabac était visiblement un puissant somnifère. Profitant de l’occasion, les deux escrocs le délestèrent de ses 500 francs avant de l’amener, toujours inconscient, à l’endroit où son père l’attendait. Les deux malfrats s’évanouirent dans la nature avant que le père, désemparé, ne puisse comprendre ce qui venait de se produire. Ce stratagème audacieux a été surnommé par le ou la journaliste relayant cette histoire comme « le vol au tabac ».