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* [[Jean Lognoné]], ingénieur de première classe (C.R.) de la Royale, cadre à Carentan  
* [[Jean Lognoné]], ingénieur de première classe (C.R.) de la Royale, cadre à Carentan  
* Xavier Lognoné, industriel à La Gouesnière  
* Xavier Lognoné, industriel à La Gouesnière  
* [[Bernard Lognoné]], ingénieur-chimiste à Condé-sur-Noireau  
* [[Bernard Onésime Marie Lognoné]], ingénieur-chimiste à Condé-sur-Noireau  
* Marie-Thérèse Lognoné, religieuse à Ruillé-sur-Loir  
* Marie-Thérèse Lognoné, religieuse à Ruillé-sur-Loir  
* [[Pierre Lognoné]], innovateur dans la nutrition-santé, industriel en France et en Allemagne
* [[Pierre Eugène Lognoné]], industriel innovateur dans la nutrition-santé, industriel en France et en Allemagne
* [[Paul Lognoné]], médecin et ancien maire à Nozay (Loire-Atlantique)  
* [[Paul Lognoné]], médecin et ancien maire à Nozay (Loire-Atlantique)  
* [[Marguerite Marie Lognoné]], infirmière à Dinan.
* [[Marguerite Marie Lognoné]], infirmière à Dinan.

Version actuelle datée du 22 novembre 2024 à 14:36

Marguerite Chanvril (1901-1983) et Théophile Lognoné (1895-1974) entourés de leurs familles respectives
Marguerite Chanvril (1901-1983)
Le 19 avril 1922, Marguerite Chanvril se marie à l’Eglise Toussaints de Rennes avec Théophile Lognoné, horloger puis industriel, fondateur des Industries Probiomer.
Marguerite Chanvril et ses enfants en 1930
Famille de Marguerite Chanvril et Théophile Lognoné

Marguerite Chanvril est née le 10 février 1901 à Rennes et décédée le 5 mai 1983 à La Gouesnière (Ille-et-Vilaine), à l'âge de 82 ans.

Issue d'une famille commerçante rennaise, les éléments du fonds de commerce de l'ancienne Maison Chanvril sont conservés au Musée de Bretagne ,Champs Libres, à Rennes[1]. Cette maison de commerce a démarré 7, Rue Maréchal Joffre à Rennes et est devenue l'établissement Aux Travailleurs, magasin de vêtements et d'équipements.


Une commerçante attirée par les biosciences

Marguerite Chanvril a entretenu des relations épistolaires avec Lucie Randoin, première femme biologiste à l'Académie de médecine.

Une double compétence entre commerce de famille et biosciences

Marguerite Chanvril suivait avec intérêt les travaux du docteur Chambrin, qui recommandait l'eau minérale Plancoët aux curistes de Dinard.

Elle-même ne buvait que l'eau de Plancoët.

Un mariage avec le fondateur des industries Probiomer

En 1922, elle se marie avec Théophile Lognoné, horloger puis industriel, fondateur des Industries Probiomer.

Leur mariage avait été enregistré à l’hôtel-de-ville et à l’Eglise Toussaints de Rennes, le 19 avril 1922. Depuis lors, ils ont mené une existence familiale et professionnelle empreinte d’une parfaite entente.

La construction d'une famille de sept enfants

De leur union, sont nés sept enfants :

Vingt-quatre petits-enfants en 1972

Les cinq garçons mariés, ont donné à leurs parents 24 petits-enfants qui, un dimanche de 1972, les entouraient d’une vivante couronne pour leurs noces d'or.

Centenaire Marguerite Chanvril Probiomer 2030

Genèse de son engagement dans les industries Probiomer

Dès les années 1930, Marguerite Chanvril (1901-1983) était préoccupée par le rôle des sciences du vivant. A la fin de la Seconde guerre mondiale, la fièvre typhoïde ravageait l'Ouest de la France. Sa fille, Marguerite Marie (née le 19 septembre 1936) fut en partie guérie grâce à un plasma marin, le plasma de Quinton, développé par René Quiton, physiologiste et biologiste français.

Cet épisode fut le commencement de relations épistolaires avec Lucie Randoin, première femme biologiste à l'Académie de médecine afin de mieux comprendre l'importance des oligo-éléments marins. De premiers travaux avait été insufflés par un scientifique russe, Dmitri MENDELEÏV grâce sa classification périodique des éléments, publiée en 1869 et également appelée « tableau de Mendeleïev ».

« Imaginez ce que nous pouvons créer ensemble »

Le thème des commémorations du centenaire Marguerite Chanvril Probiomer 2030 est axé autour du thème : « Imaginez ce que nous pouvons créer ensemble »

L’histoire d’une grande famille marquée à la fois par le commerce international, l’engagement social et les responsabilités administratives locales nous interroge sur l’« économie durable et désirable » dont nous avons besoin pour demain, dans le contexte de crise climatique avéré par les scientifiques, loin des affrontements stériles entre « décroissance » et « productivisme ».

Comment dépeindre l’économie de demain ? Une économie qui se met en place, qui va nous faire passer d’une économie des choses vers une économie des usages et des expériences, d’une économie de la possession vers une économie de l’accès, d’un monde manufacturier vers un monde de services. Une économie qui sera plus industrielle encore que celle d’aujourd’hui, hyper industrielle en réalité mais dont l’empreinte écologique sera sensiblement moins importante parce que c’est une nécessité impérative.

« L’Économie désirable – Sortir du monde thermo-fossile » est le titre d’un ouvrage récent du professeur Pierre Veltz. Les industries Probiomer sont nées d’une rencontre inédite entre un enfant de Verdun devenu industriel à Fort-Dauphin et une scientifique devenue la première femme biologiste à l’Académie française de médecine : Lucie Randoin.

Investir dans les femmes 100 ans plus tard : accélérer le rythme

Après le décès de Marie Curie en 1934, aucune femme n’est entrée à l’Académie de médecine avant Lucie Randoin. Un siècle plus tard, la place des femmes dans les institutions médicales reste congrue. Son parcours de biologiste et ses travaux hygiénistes ont donné un élan pour doter notre pays de filières ultra modernes d’approvisionnement dans une France d’après-guerre, traumatisée par les pénuries alimentaires. Elle fut aiguillonnée par l’avance des britanniques dans ce domaine, ses travaux en recherche fondamentale ont été précurseurs.