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{{w|Jacques Cressard}} est un homme politique français, né le 21 avril 1935 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le 7 mars 2015 à [[Saint-Grégoire]]. Il a été membre du Rassemblement pour la République après avoir été membre de l'Union des démocrates pour la République. | |||
Fils d'un secrétaire de la rédaction devenu chef de service aux informations régionales à [[L'Ouest-Éclair]]<ref>L'Ouest-Eclair du 22 avril 1935, page 4</ref>, Jacques Cressard était professeur d'histoire-géographie. | |||
Il se présente sous l'étiquette UDR aux élections législatives de 1968, consécutives à la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Charles de Gaulle pour mettre un terme à la crise de mai 1968. Porté par la « vague bleue » qui conduira 293 députés gaullistes à l'Assemblée nationale, il est élu dans la première circonscription d'Ille-et-Vilaine en battant le maire centriste de Rennes, [[Henri Fréville]]. Il a été réélu en 1973 et en 1978, en battant à chaque fois le socialiste [[Edmond Hervé]]. Il perdra son siège lors des élections législatives de 1981 face à Edmond Hervé, devenu maire de Rennes en 1977 et ministre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981. | |||
Au cours de ses trois mandats, il siège sur les bancs du groupe gaulliste, d'abord au sein du groupe UDR, puis à la suite de la création de ce parti en 1976, au sein du groupe RPR. Au cours de son premier mandat, il se distingue en prenant position en faveur de l'abolition de la peine de mort lors de la séance du 5 novembre 1969 à l'occasion de la discussion budgétaire du ministère de la justice. Mais c'est surtout au cours de la Ve législature qu'il marque la vie législative en étant à l'origine de la loi du 4 juillet 1974, dite « {{w|loi Cressard}} », qui permet aux journalistes pigistes de bénéficier du statut des journalistes professionnels. Cette disposition est unique en Europe. La loi soutenue par les députés Georges Fillioud et Jack Ralite avait été adoptée à l'unanimité par les députés. | |||
Il est en parallèle conseiller municipal de Rennes, conseiller général d'Ille-et-Vilaine de 1973 à 1988 (Canton de Rennes-Nord). Il est vice-président du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine de 1982 à 1988. Il est en outre président de la Maison de la Bretagne à Paris. | |||
Il est nommé par la poétesse Jeanne Bluteau dans le poème "''En parlant de Lamennais<ref>[[quai Lamennais]]</ref>''", dans le recueil Petite Navigation celtique, publié en 1979. | |||
Il est inhumé au cimetière de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine). | |||
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Le passage Jacques Cressard (Tremen Jacques Cressard) est le nouveau nom du Passage de la Boulais. Situé entre la rue de l'Alma à l'Ouest et la rue de la Boulais à l'Est, il a été renommé par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes du 26 juin 2023 pour rendre hommage à :
Jacques Cressard
Député d'Ille-et-Vilaine (1935-2015)
Jacques Cressard est un homme politique français, né le 21 avril 1935 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et mort le 7 mars 2015 à Saint-Grégoire. Il a été membre du Rassemblement pour la République après avoir été membre de l'Union des démocrates pour la République. Fils d'un secrétaire de la rédaction devenu chef de service aux informations régionales à L'Ouest-Éclair[1], Jacques Cressard était professeur d'histoire-géographie.
Il se présente sous l'étiquette UDR aux élections législatives de 1968, consécutives à la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Charles de Gaulle pour mettre un terme à la crise de mai 1968. Porté par la « vague bleue » qui conduira 293 députés gaullistes à l'Assemblée nationale, il est élu dans la première circonscription d'Ille-et-Vilaine en battant le maire centriste de Rennes, Henri Fréville. Il a été réélu en 1973 et en 1978, en battant à chaque fois le socialiste Edmond Hervé. Il perdra son siège lors des élections législatives de 1981 face à Edmond Hervé, devenu maire de Rennes en 1977 et ministre du gouvernement de Pierre Mauroy en 1981.
Au cours de ses trois mandats, il siège sur les bancs du groupe gaulliste, d'abord au sein du groupe UDR, puis à la suite de la création de ce parti en 1976, au sein du groupe RPR. Au cours de son premier mandat, il se distingue en prenant position en faveur de l'abolition de la peine de mort lors de la séance du 5 novembre 1969 à l'occasion de la discussion budgétaire du ministère de la justice. Mais c'est surtout au cours de la Ve législature qu'il marque la vie législative en étant à l'origine de la loi du 4 juillet 1974, dite « loi Cressard », qui permet aux journalistes pigistes de bénéficier du statut des journalistes professionnels. Cette disposition est unique en Europe. La loi soutenue par les députés Georges Fillioud et Jack Ralite avait été adoptée à l'unanimité par les députés.
Il est en parallèle conseiller municipal de Rennes, conseiller général d'Ille-et-Vilaine de 1973 à 1988 (Canton de Rennes-Nord). Il est vice-président du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine de 1982 à 1988. Il est en outre président de la Maison de la Bretagne à Paris. Il est nommé par la poétesse Jeanne Bluteau dans le poème "En parlant de Lamennais[2]", dans le recueil Petite Navigation celtique, publié en 1979.
Il est inhumé au cimetière de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine).
Sur la carte
Note et références
- ↑ L'Ouest-Eclair du 22 avril 1935, page 4
- ↑ quai Lamennais