« Beffroi de Rennes » : différence entre les versions
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Le beffroi se dressait non loin de la [[place du Champ-Jacquet]], située à l’emplacement de la maison actuelle faisant l’angle de la [[rue Lafayette]] et de la [[rue Châteaurenault]], quand la maison de ville se trouvait [[rue de la Monnaie]]. la cloche de l’horloge (fondue en 1469, [[place du Champ Jacquet]]) et les quatre appeaux (cloches plus petites) Elle occupait une grande place dans la ville et la vie des Rennais. Par sa hauteur, elle fait partie des points identifiables sur les vues anciennes. Aussi les voyageurs remarquent-ils le beffroi et utilisent probablement son horloge, équipée de trois cadrans indiquant l’heure à tous les Rennais, sa cloche participant aux cérémonies publiques<ref>Bruno Isbled. ''Moi, Claude Bordeaux... Journal d'un bourgeois de Rennes au 17e siècle''. Éditions Apogée. Page 25.</ref>. | |||
L'[[Incendie de 1720]] eut raison du beffroi et de la "noble Françoise"]]. | |||
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Icy gist la noble Françoise, | |||
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Version actuelle datée du 12 septembre 2024 à 09:42
Le beffroi de Rennes est la tour située au milieu du bâtiment de l'hôtel de ville, construit à partir de 1742.
La tour-beffroi d'Ancien Régime
Le beffroi se dressait non loin de la place du Champ-Jacquet, située à l’emplacement de la maison actuelle faisant l’angle de la rue Lafayette et de la rue Châteaurenault, quand la maison de ville se trouvait rue de la Monnaie. la cloche de l’horloge (fondue en 1469, place du Champ Jacquet) et les quatre appeaux (cloches plus petites) Elle occupait une grande place dans la ville et la vie des Rennais. Par sa hauteur, elle fait partie des points identifiables sur les vues anciennes. Aussi les voyageurs remarquent-ils le beffroi et utilisent probablement son horloge, équipée de trois cadrans indiquant l’heure à tous les Rennais, sa cloche participant aux cérémonies publiques[1].
L'Incendie de 1720 eut raison du beffroi et de la "noble Françoise"]].
Le père Candide écrit une épitaphe qui commence ainsi :
Icy gist la noble Françoise,
Si célèbre par sa grandeur.
Hélas! cette illustre Rennoise
N'est plus que cendre et laideur!
Références
- ↑ Bruno Isbled. Moi, Claude Bordeaux... Journal d'un bourgeois de Rennes au 17e siècle. Éditions Apogée. Page 25.