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*au n°2, une maison à pan de bois du XVIe siècle, dite de la Croix-Verte<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023567&qid=sdx_q1&n=132&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>, | *au n°2, une maison à pan de bois du XVIe siècle, dite de la Croix-Verte<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023567&qid=sdx_q1&n=132&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>, | ||
*au n°4, ancienne hôtellerie des Quatre-Vents, 1re moitié 17e siècle. Ancienne hôtellerie construite dans la première moitié du 17e siècle. Banéat signale la présence d'une galerie de bois détruite en 1902, dont un croquis est conservé au musée de la Ville. Maison en bois, torchis, pan de bois et ardoise. Coté *** au plan local d'urbanisme. Édifice tout à fait exceptionnel à Rennes par sa typologie. C'est un des exemples les mieux conservés des nombreuses auberges implantées aux abords de la ville. Le soin apporté au décor de la façade en pan de bois, le système de coursière reliant plusieurs corps de bâtiments, même partiellement détruit, sont ici exemplaires et remarquables. | *au n°4, ancienne hôtellerie des Quatre-Vents, 1re moitié 17e siècle. Ancienne hôtellerie construite dans la première moitié du 17e siècle. Banéat signale la présence d'une galerie de bois détruite en 1902, dont un croquis est conservé au musée de la Ville. Maison en bois, torchis, pan de bois et ardoise. Coté *** au plan local d'urbanisme. Édifice tout à fait exceptionnel à Rennes par sa typologie. C'est un des exemples les mieux conservés des nombreuses auberges implantées aux abords de la ville. Le soin apporté au décor de la façade en pan de bois, le système de coursière reliant plusieurs corps de bâtiments, même partiellement détruit, sont ici exemplaires et remarquables. | ||
[[Fichier:Valton_d%C3%A9but_XXe_si%C3%A8cle.png| | [[Fichier:Valton_d%C3%A9but_XXe_si%C3%A8cle.png|300px|left|thumb|Au début du 20e siècle, l'équipe de vente devant le magasin Valton]] | ||
*au n°9, l'immeuble de l'ancien [[magasin Valton]], décoré par le mosaïste [[Isidore Odorico]] père en [[1897]]. Immeuble en fer, brique, pan de fer et ardoise. L'ensemble composé d'un magasin d'épicerie fine avec logement à l'étage et d'un immeuble de rapport, construit quelques années plus tard [[rue de Bonne Nouvelle]], est une réalisation unique et majeure dans la carrière de l'ingénieur Guidet. Le procédé est ici novateur et la construction en charpente d'acier du magasin avec son décor de mosaïque d'émail, comme la façade en pan de fer et plaques de verre émaillé de l'immeuble de rapport, restent uniques à Rennes. La dimension monumentale de la façade du magasin, avec un décor en haut relief figurant Hermès, est une allégorie du commerce d'autant plus remarquable dans une ville d'administration, attachée à une culture historique. Coté *** au plan d'urbanisme local<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023236&qid=sdx_q13&n=174&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>. | *au n°9, l'immeuble de l'ancien [[magasin Valton]], décoré par le mosaïste [[Isidore Odorico]] père en [[1897]]. Immeuble en fer, brique, pan de fer et ardoise. L'ensemble composé d'un magasin d'épicerie fine avec logement à l'étage et d'un immeuble de rapport, construit quelques années plus tard [[rue de Bonne Nouvelle]], est une réalisation unique et majeure dans la carrière de l'ingénieur Guidet. Le procédé est ici novateur et la construction en charpente d'acier du magasin avec son décor de mosaïque d'émail, comme la façade en pan de fer et plaques de verre émaillé de l'immeuble de rapport, restent uniques à Rennes. La dimension monumentale de la façade du magasin, avec un décor en haut relief figurant Hermès, est une allégorie du commerce d'autant plus remarquable dans une ville d'administration, attachée à une culture historique. Coté *** au plan d'urbanisme local<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023236&qid=sdx_q13&n=174&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>. | ||
*au n°10, une maison à pan de bois du XVIe siècle<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023571&qid=sdx_q1&n=95&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>, | *au n°10, une maison à pan de bois du XVIe siècle<ref>Inventaire régional, [[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023571&qid=sdx_q1&n=95&menu=4 fiche du GLAD]]</ref>, | ||
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* Le 27 novembre [[1775]], René Colas, 22 ans, Sieur de La Motte, et Joseph Pinel, 33 ans, jardinier, sergent de la milice bourgeoise, sont interrogés étant accusés du meurtre de Jean Eon, 50 ans, mari de Marguerite Robert, portefaix [[rue Saint-Dominique]], trouvé moribond ''sur le pavé de la rue Reverdiais'', avant que les chirurgiens ne concluent qu'une voiture lui est passée sur le corps. Ils sont acquittés par la sentence du 28 novembre 1777 : ''"... Ils le virent assis au milieu du ruisseau qui est entre les trois carrefours de la place Sainte Anne, de la Visitation et de la Reverdiais, les pieds allongés et le visage tourné vers la place Sainte Anne, qui vassiloit quoyqu'assis comme pour vouloir dormir..."''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1106.</ref>. | * Le 27 novembre [[1775]], René Colas, 22 ans, Sieur de La Motte, et Joseph Pinel, 33 ans, jardinier, sergent de la milice bourgeoise, sont interrogés étant accusés du meurtre de Jean Eon, 50 ans, mari de Marguerite Robert, portefaix [[rue Saint-Dominique]], trouvé moribond ''sur le pavé de la rue Reverdiais'', avant que les chirurgiens ne concluent qu'une voiture lui est passée sur le corps. Ils sont acquittés par la sentence du 28 novembre 1777 : ''"... Ils le virent assis au milieu du ruisseau qui est entre les trois carrefours de la place Sainte Anne, de la Visitation et de la Reverdiais, les pieds allongés et le visage tourné vers la place Sainte Anne, qui vassiloit quoyqu'assis comme pour vouloir dormir..."''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1106.</ref>. | ||
* Au matin du 13 novembre 1931, on découvrait, dans la petite maison qu’il habitait au 153 rue d’Antrain, le cadavre de M. Alphonse LeMordant ''(ou Mordent, ou Lemordent, NDLR)''. Le quinquagénaire gisait sur son lit, les deux bras étroitement liés derrière le dos. Il portait à la nuque une large et profonde blessure. Une somme relativement importante avait disparu… le jardinier venait d’hériter d’une tante. L’enquête permit rapidement d’identifier les meurtriers. Il s’agissait de deux repris de justice. François Franc, 43 ans, et Gustave Lelièvre, 24 ans. Le « coup » leur avait été indiqué par un jeune ouvrier-boulanger de 17 ans, André Hervault, et un peintre en bâtiment Gustave Cotto.<ref>https://alter1fo.com/le-meurtre-de-la-rue-antrain-rennes-143731</ref> | |||
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La rue d'Antrain s'appelait au moins depuis le XVIème siècle et jusqu'en 1792 rue Reverdiais (citée dès 1590 par Villeneuve[1]), du nom d'une maison de plaisance entourée de jardins et de bosquets qui se trouvait sur son parcours. Le faubourg était nommé "Faubourg Saint-Laurent" ou "Pavé Saint-Laurent"[2] car il menait vers cette paroisse.
Cette voie est dénommée par délibération du conseil municipal du 24 juillet 1923[3] et prolongée par délibération du conseil municipal le 19 décembre 1923[4].
La rue d'Antrain relie la rue de la Visitation au boulevard Volney et à la rue de la Motte Brûlon. Elle est prolongée par l'avenue Général George S. Patton.
Lieux remarquables
- au n°2, une maison à pan de bois du XVIe siècle, dite de la Croix-Verte[5],
- au n°4, ancienne hôtellerie des Quatre-Vents, 1re moitié 17e siècle. Ancienne hôtellerie construite dans la première moitié du 17e siècle. Banéat signale la présence d'une galerie de bois détruite en 1902, dont un croquis est conservé au musée de la Ville. Maison en bois, torchis, pan de bois et ardoise. Coté *** au plan local d'urbanisme. Édifice tout à fait exceptionnel à Rennes par sa typologie. C'est un des exemples les mieux conservés des nombreuses auberges implantées aux abords de la ville. Le soin apporté au décor de la façade en pan de bois, le système de coursière reliant plusieurs corps de bâtiments, même partiellement détruit, sont ici exemplaires et remarquables.
- au n°9, l'immeuble de l'ancien magasin Valton, décoré par le mosaïste Isidore Odorico père en 1897. Immeuble en fer, brique, pan de fer et ardoise. L'ensemble composé d'un magasin d'épicerie fine avec logement à l'étage et d'un immeuble de rapport, construit quelques années plus tard rue de Bonne Nouvelle, est une réalisation unique et majeure dans la carrière de l'ingénieur Guidet. Le procédé est ici novateur et la construction en charpente d'acier du magasin avec son décor de mosaïque d'émail, comme la façade en pan de fer et plaques de verre émaillé de l'immeuble de rapport, restent uniques à Rennes. La dimension monumentale de la façade du magasin, avec un décor en haut relief figurant Hermès, est une allégorie du commerce d'autant plus remarquable dans une ville d'administration, attachée à une culture historique. Coté *** au plan d'urbanisme local[6].
- au n°10, une maison à pan de bois du XVIe siècle[7],
- au n°29, le cinéma Le Club, construit en 1949[8], a été repris en 1983 par L'Arvor (Saint-Hélier)
- au n°35 : un arrêté préfectoral du 27 juin 1825 : "Le Sieur Crétal est autorisé à faire construire un four et une fabrique de pipes à fumer sur sa propriété sise à Rennes, rue d'Antrain n° 35 "
- au n°43, la Maison Crespel, construite en 1950-1954, par Louis Chouinard, bâtiment reconnu par le label Patrimoine du XXe siècle[9],
- au n°61, dans l'enceinte de l'ancien collège de l'Adoration, en arrière duquel se cache une étrange chapelle que l'on verrait bien sur une île grecque, l'ancienne maison d'éducation pour jeunes filles pauvres de la noblesse bretonne, dite Hôtel des Demoiselles, à l'instar de la réalisation de l'école pour jeunes gentilshommes fondée par l'abbé de Kergu qui se trouvait entre l'actuel boulevard de la Liberté et la rue Saint-Thomas. La construction, aménagée entre 1746 et 1778, comportait un rez-de-chaussée construit en moellons de schiste et un étage en pan de bois hourdis en torchis[10]. La fondation de l'Hôtel des Gentilshommes et de celui des Demoiselles fut au cœur d'une polémique dont Chateaubriand, dans les Mémoires d'outre-tombe, se fit l'écho. (À la veille de la Révolution, c'était la question de l’utilisation des fonds publics pour la noblesse au détriment du tiers état, affaire vue par les historiens comme exemplaire des tensions noblesse - tiers état.) En 1820, les Dames de l'Adoration Perpétuelle achetèrent l'ancien hôtel des Demoiselles et y établirent un pensionnat et une école.
Cet immeuble, pourtant marqué *** au plan local d'urbanisme, était déjà un des rares immeubles nommément désignés sur le plan de la ville de Rennes de 1787. Il a été cédé à un promoteur et a été démoli en 2015 pour faire place à un immeuble à appartements. Aux n°64 et 66, deux hôtels mitoyens, construits entre 1842 et 1846, sont remarquables avec leurs frises sous corniche.
- au 156, l'ancienne auberge hôtel des Trois-Marches, longtemps ensuite hôtel-restaurant Le Coq-Gadby[11].
Histoire
Faits divers
- Le présidial de Rennes par son audience du 13 novembre 1710 prend connaissance et transcrit dans son registre les lettres de grâce obtenues par François Day, 45 ans, marchand de bois au Grand Hil, à Mouazé, accusé de la mort de Jan Piedel, fermier à la Motte Brulon, des conséquences du coup de canne qu'il lui porta à la tête, le samedi 5 juillet 1710, alors qu'ils se querellaient à propos de leurs harnois tirés par des boeufs (le sien chargé de bûches ou atelles et venant de la forêt de Rennes, destinées à être vendues au cimetière Sainte-Anne) qui se gênaient au bas de la rue Reverdiais, près de la rue Saint-Melaine, et de l'auberge des Quatre-Vents, se défendant en particulier en disant que la victime est morte, selon lui, de la chute qu'il fit d'un cerisier, et que "... comme il etait d'un mauvais tempérament, cette chutte luy emeut quantitté de mauvaises humeurs dont il etait remply..."[12].
- Le 27 novembre 1775, René Colas, 22 ans, Sieur de La Motte, et Joseph Pinel, 33 ans, jardinier, sergent de la milice bourgeoise, sont interrogés étant accusés du meurtre de Jean Eon, 50 ans, mari de Marguerite Robert, portefaix rue Saint-Dominique, trouvé moribond sur le pavé de la rue Reverdiais, avant que les chirurgiens ne concluent qu'une voiture lui est passée sur le corps. Ils sont acquittés par la sentence du 28 novembre 1777 : "... Ils le virent assis au milieu du ruisseau qui est entre les trois carrefours de la place Sainte Anne, de la Visitation et de la Reverdiais, les pieds allongés et le visage tourné vers la place Sainte Anne, qui vassiloit quoyqu'assis comme pour vouloir dormir..."[13].
- Au matin du 13 novembre 1931, on découvrait, dans la petite maison qu’il habitait au 153 rue d’Antrain, le cadavre de M. Alphonse LeMordant (ou Mordent, ou Lemordent, NDLR). Le quinquagénaire gisait sur son lit, les deux bras étroitement liés derrière le dos. Il portait à la nuque une large et profonde blessure. Une somme relativement importante avait disparu… le jardinier venait d’hériter d’une tante. L’enquête permit rapidement d’identifier les meurtriers. Il s’agissait de deux repris de justice. François Franc, 43 ans, et Gustave Lelièvre, 24 ans. Le « coup » leur avait été indiqué par un jeune ouvrier-boulanger de 17 ans, André Hervault, et un peintre en bâtiment Gustave Cotto.[14]
Sur la carte
Note et références
- ↑ "Histoire de Rennes", par Émile Ducrest de Villeneuve, 1845, page 269
- ↑ Anciennes faïenceries rennaises
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Inventaire régional, [du GLAD]
- ↑ Bâtiments de Rennes Métropole reconnus par le label Patrimoine du XXème siècle
- ↑ Le Vieux Rennes, par Paul Banéat
- ↑ Inventaire régional, [fiche du GLAD]
- ↑ Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1038 (dossier) et 2B 992 (audience).
- ↑ Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1106.
- ↑ https://alter1fo.com/le-meurtre-de-la-rue-antrain-rennes-143731
Galerie cartes postales
Lycée Saint-Martin
Ancien Hôtel des Demoiselles, couvent, puis pensionnat de l'Adoration, collège et groupe scolaire
Les deux hôtels mentionnés par l'Abbé Guillotin de Corson et Paul Banéat ont été prolongés au XIXe siècle par des bâtiments conventuels. Lors de la guerre de 1939-1945, le bombardement du 12 juin 1944, où périrent six religieuses, détruisit totalement la chapelle. Les bâtiments reconstruits en 1950 sur les plans des architectes Coirre et Glorot sont restés inachevés. On retrouvera toutes les cartes postales de la reconstruction à Henri Glorot
- Pensionnat des Sacrés-Cœurs et de l'Adoration ; série de 10 cp Phototypie A. Breger Frères, 9, Rue Thénard, Paris, éditée avant 1903, imprimée sur des cartons beiges, couleur crème ou verts, très pales
- Adoration ; série de cp Phototypie L. A. , Chateaudun
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Ancienne auberge des trois Marches, hôtel restaurant Lecoq-Gadby
aujourd'hui détruit pour la plus grande partie
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L'Œuvre Notre-Dame de Toutes Grâces, puis Cadets de Bretagne
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La Vallée, 55 faubourg d'Antrain
Demeure du général Adolphe de Saint-Germain, Sénateur d'Ille-et-Vilaine. Obsèques en 1907
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