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La '''rue de la Santé''' relie le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] au [[boulevard Sébastopol]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 12 décembre 1862. Jadis, cette voie a porté différents noms: ''ruelle de la Santé'', ''levée de la Santé'' ou encore ''levée des Incurables''.
La '''rue de la Santé''' relie le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] au [[boulevard Sébastopol]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 12 décembre 1862. Jadis, cette voie a porté différents noms: ''ruelle de la Santé'', ''levée de la Santé'' ou encore ''levée des Incurables''.


Elle tient son nom de la ''maison de la Santé'' ou ''des Incurables''. Y fut fondée en 1680 la Congrégation des ''Filles du Cœur Immaculé de Marie, servantes des Pauvres'', qui desservirent cet hôpital jusqu'en [[1901]], ne l'ayant pas quitté "pendant les plus mauvais jours de la Terreur". Au n° 4 s'y trouve une chapelle bâtie en [[1850]] qui subsiste au sein du collège et groupe scolaire ''Tour d'Auvergne''. Au n°6 se trouve ce même collège, qui a pris place après la seconde guerre mondiale dans les bâtiments de l’ancien hospice des Incurables, suite au bombardement aérien du 8 juin 1944 qui détruit les bâtiments de l’école et ceux du patronage situés alors juste derrière l’école au [[passage du Couëdic]] (l'association y siège toujours au n°8)<ref>https://collegeta.fr/etablissement/histoire-etablissement/</ref>.
Elle tient son nom de la ''maison de la Santé'' ou ''des Incurables''. Y fut fondée en 1680 la Congrégation des ''Filles du Cœur Immaculé de Marie, servantes des Pauvres'', qui desservirent cet hôpital jusqu'en [[1901]], ne l'ayant pas quitté "pendant les plus mauvais jours de la Terreur". Au n° 4 s'y trouve une chapelle bâtie en [[1850]] qui subsiste au sein du collège et groupe scolaire ''Tour d'Auvergne''. Au n°6 se trouve ce même collège, qui a pris place après la seconde guerre mondiale dans les bâtiments de l’ancien hospice des Incurables, suite au bombardement aérien du 9juin 1944  <ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref>  qui détruit les bâtiments de l’école et ceux du patronage situés alors juste derrière l’école au [[passage du Couëdic]] (l'association y siège toujours au n°8)<ref>https://collegeta.fr/etablissement/histoire-etablissement/</ref>.


La rue s'appelait autrefois "levée de la Santé"", la rue ayant été remblayée en [[1632]] avec des terres provenant du canal alors creusé à l'emplacement de l'actuel boulevard Sébastopol<ref>''Les rues de Rennes'', p. 299, par Lucien Decombe, Alphonse Le Roy, éditeur -1892</ref>.
La rue s'appelait autrefois "levée de la Santé"", la rue ayant été remblayée en [[1632]] avec des terres provenant du canal alors creusé à l'emplacement de l'actuel boulevard Sébastopol<ref>''Les rues de Rennes'', p. 299, par Lucien Decombe, Alphonse Le Roy, éditeur -1892</ref>.

Version actuelle datée du 6 juin 2023 à 10:56

La rue de la Santé relie le boulevard de la Tour d'Auvergne au boulevard Sébastopol. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 12 décembre 1862. Jadis, cette voie a porté différents noms: ruelle de la Santé, levée de la Santé ou encore levée des Incurables.

Elle tient son nom de la maison de la Santé ou des Incurables. Y fut fondée en 1680 la Congrégation des Filles du Cœur Immaculé de Marie, servantes des Pauvres, qui desservirent cet hôpital jusqu'en 1901, ne l'ayant pas quitté "pendant les plus mauvais jours de la Terreur". Au n° 4 s'y trouve une chapelle bâtie en 1850 qui subsiste au sein du collège et groupe scolaire Tour d'Auvergne. Au n°6 se trouve ce même collège, qui a pris place après la seconde guerre mondiale dans les bâtiments de l’ancien hospice des Incurables, suite au bombardement aérien du 9juin 1944 [1] qui détruit les bâtiments de l’école et ceux du patronage situés alors juste derrière l’école au passage du Couëdic (l'association y siège toujours au n°8)[2].

La rue s'appelait autrefois "levée de la Santé"", la rue ayant été remblayée en 1632 avec des terres provenant du canal alors creusé à l'emplacement de l'actuel boulevard Sébastopol[3].

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Références

  1. Bombardements des 9 et 12 juin 1944
  2. https://collegeta.fr/etablissement/histoire-etablissement/
  3. Les rues de Rennes, p. 299, par Lucien Decombe, Alphonse Le Roy, éditeur -1892