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chargé de mission 2e classe au réseau "Bordeaux Loupiac" du 19 septembre | Nommé par Charles Laurent, fondateur National du Mouvement, il dirige ce mouvement en Bretagne du 1er septembre 1943 au 21 décembre 1943. | ||
Nommé par Charles Laurent, fondateur National du Mouvement, il dirige ce mouvement en Bretagne du 1er septembre 1943 au 21 décembre 1943 | Il est arrêté le 21 décembre 1943 par des agents de la Gestapo accompagnée par Claude Geslin<ref>[[Claude Geslin, l'exemple du dévoiement à l'ennemi]]</ref>. Il est immédiatement conduit au siège du Sipo-SD, [[avenue Jules Ferry]]. Il est interné à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes du 21 décembre 1943 au 3 août 1944. | ||
Il est arrêté le 21 décembre 1943 par des agents de la Gestapo | |||
Il fait partie du dernier convoi qui quitte Rennes vers Belfort, juste avant la Libération de Rennes<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>. Puis il est transféré au Fort Hatry, à Belfort jusqu’au 25 août 1944, date à laquelle il est libéré en vertu d’une mesure collective. | |||
Il gagna Dijon où il rencontra l'armée libératrice du général de Lattre de Tassigny. De là il rejoignit Rennes en passant par Paris en octobre. Il sera président du comité départemental de la Libération (CDL). | |||
< | André Heurtier reçut la King's Medal (GB), la Medal of Freedom (USA), la rosette de la Résistance et la croix de Combattant Volontaire de la Résistance<ref> DAVCC, Caen, 21 P 571 527</ref>. | ||
===Références=== | |||
==Note et références== | |||
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André Heurtier
Résistant (12 juillet 1904 Rennes - 2 septembre 1980, Rennes)
André, Louis Heurtier, pharmacien, 3 place des Lices à Rennes, est mobilisé en 1940 comme lieutenant du Service de Santé de la IIIe Région.
Dans la Résistance, il est agent P1 au réseau "Eleuthère" du 1er avril 1943 au 31 août 1943, puis, alias Hamon, chargé de mission 2e classe au réseau "Bordeaux Loupiac" du 19 septembre 1943 à octobre 1944 et avec son adjoint Henri Monnerais [1] et d'autres résistants rennais il sauve des parachutistes. Nommé par Charles Laurent, fondateur National du Mouvement, il dirige ce mouvement en Bretagne du 1er septembre 1943 au 21 décembre 1943. Il est arrêté le 21 décembre 1943 par des agents de la Gestapo accompagnée par Claude Geslin[2]. Il est immédiatement conduit au siège du Sipo-SD, avenue Jules Ferry. Il est interné à la prison Jacques-Cartier de Rennes du 21 décembre 1943 au 3 août 1944.
Il fait partie du dernier convoi qui quitte Rennes vers Belfort, juste avant la Libération de Rennes[3]. Puis il est transféré au Fort Hatry, à Belfort jusqu’au 25 août 1944, date à laquelle il est libéré en vertu d’une mesure collective. Il gagna Dijon où il rencontra l'armée libératrice du général de Lattre de Tassigny. De là il rejoignit Rennes en passant par Paris en octobre. Il sera président du comité départemental de la Libération (CDL).
André Heurtier reçut la King's Medal (GB), la Medal of Freedom (USA), la rosette de la Résistance et la croix de Combattant Volontaire de la Résistance[4].
