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« MHAD, Deux artistes bretons hors du commun » : différence entre les versions
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[[Fichier:Portraitmhad.jpg|thumb|300px|Marie-Hélène Le Marquer est née à Lannion dans les côtes d'Armor, et a fait les Beaux-Arts de Rennes. Antoine Delplancq a suivi des études scientifiques. C'est à Rennes, là où ils vivent et travaillent, qu'ils construisent une oeuvre plastique autour de thématiques liées à la région Bretagne. ]] | |||
= La Bretagne au goût d'MHAD = | = La Bretagne au goût d'MHAD = | ||
On ne les présente plus … [http://mhad.ultra-book.com/ MHAD ] est la marque de fabrique de deux Bretons hors du commun : Marie-Hélène Le Marquer et Antoine Delplancq. Ces virtuoses à quatre mains ont fusionné leur destin d'artistes voilà plus de quinze ans. Plus qu'un sigle, MHAD est aujourd'hui une véritable signature qui identifie un travail plastique unique. | On ne les présente plus … [http://mhad.ultra-book.com/ MHAD ] est la marque de fabrique de deux imagiers Bretons hors du commun : Marie-Hélène Le Marquer et Antoine Delplancq. Ces virtuoses à quatre mains ont fusionné leur destin d'artistes voilà plus de quinze ans. Plus qu'un sigle, MHAD est aujourd'hui une véritable signature qui identifie un travail plastique et graphique unique. | ||
Marie-Hélène Le Marquer est née à Lannion dans les côtes d'Armor | Marie-Hélène Le Marquer est née à Lannion dans les côtes d'Armor. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Rennes. Antoine Delplancq a, quant à lui, suivi des études scientifiques. Il a grandi dans la région lorientaise. C'est à Rennes, là où ils vivent et travaillent qu'ils construisent une oeuvre plastique autour de thématiques liées à la Bretagne. | ||
Des phares aux bateaux, des oiseaux aux maquereaux, des boîtes de sardines aux bigorneaux, c'est un véritable inventaire à la Prévert qu'ils ont su peindre au fil de leurs pinceaux. Cet imagier récréatif, explore tous les sujets du patrimoine de cette Bretagne contemporaine que l'on aime. Avec eux, exit la bigoudène et le penty à l'aquarelle, on rentre dans un univers poétique qui érige en icônes ludiques des petits riens de notre quotidien. Presque tout ce qui caractérise la culture bretonne est sujet à l'acuité de leur regards malicieux. Leurs drôles de pancartes affichent, pour notre plus grand plaisir, l'univers joyeux d'une imagerie populaire bretonne sur un petit air publicitaire des années 50 à la Savignac. | |||
Leurs peintures sont réalisées sur bois de charpente qui exploitent toutes les aspérités et les reliefs et de la planche brute et rugueuse. Elles évoquent ces enseignes que l'on fabriquait autrefois sur les îles à partir de bois d'épave échoué sur la plage. À leur début, en 1995, Marie-Hélène et Antoine peignaient par ailleurs, des portraits de navires sur bois à la façon du 19ème selon la technique de la peinture à l'huile avec un réalisme époustouflant. | |||
Les peintures de MHAD, ce sont tout simplement des objets d'art. Outre la maîtrise parfaite des règles de la composition bidimensionnelle, le sujet est traité avec un parti-pris frontal de la spatialité du support. La forme est définie par de larges aplats selon une gamme colorée réduite à l'essentiel. Dans le nuancier MHAD, domine le bleu ainsi que toutes les subtilités du gris et du glaz. La figure, réduite à sa plus simple expression, est cernée de noir selon une écriture faussement naïve. | |||
Mais ne nous y trompons pas, cette apparente simplicité est le fruit d'une longue maturation dans la conceptualisation de l'image. Leur travail est avant tout animé par une clarté de sens et un savant équilibre de rudesse et de raffinement. Leur oeuvre, c'est l'âme de la Bretagne dans ses complexes contradictions : brutalité et subtilité, profondeur et légèreté. | |||
C'est en sillonnant la région et en explorant de nouveaux paysages bretons qu'ils trouvent leur inspiration. Au fil de leurs expéditions, ils puisent leurs idées qui traduisent la pudeur d'une vision juste qui touche notre humanité. D'ailleurs, leur démarche d'artistes les conduit toujours, à des collaborations d'authenticité relationnelle. Soucieux d'aller à la rencontre d'un public qu'ils souhaitent le plus large possible, MHAD a exposé de nombreuses fois dans des cafés rennais, nantais et parisiens. Mais c'est dans des lieux les plus improbables qu'ils remportent leurs plus beaux succès d'échanges artistiques et de convivialité avec leur public : sur l'île du bout du monde, à Ouessant, au pub Ty Korn et sur L'île de sein, chez Bruno… | |||
À leur actif, presque une centaine d' expos. Du salon étonnants voyageurs à Saint-Malo au salon nautique de la porte Versailles, de la station ornithologique de l'Ile grande à la galerie Vincent Lécuyer à Paris, ce sont désormais un nombre incalculable de tableaux qui ont été exposés et vendus. Ces icônes qui racontent la Bretagne, on en trouve aux quatre coins de la planète, de New-York à Paris en passant par le Chili. | |||
Depuis, de nombreux acheteurs-esthètes sont devenus des collectionneurs réguliers de MHAD. Pour garder le contact avec toutes ces rencontres passées, Marie-Hélène et Antoine bloguent depuis 2008 ([http://mhad.blogspot.com/ mhad.blogspot.com]). On y découvre, au fil de leurs posts remplis d'humour, leur art de vivre d'artistes pleine d'humilité. | |||
Les éditions [http://www.albin-michel.fr/Bons-souvenirs-de-Bretagne-EAN=9782226152022 Albin Michel] leur ont consacré un ouvrage en 2006. Ce livre, qui donne un petit aperçu de la richesse de leur travail, est accompagné par les textes pertinents et judicieux de Caroline Le Marquer. L'éditeur ne se s'est pas trompé en publiant ces deux artistes de talent. Ce livre a remporté un beau succès de librairie, et reste toujours disponible en achat en ligne. | |||
Une autre entreprise parisienne, [http://asia-editeur.phpnet.org/distributeurs.html Asia], qui édite et diffuse les artistes bretons du 20ème siècle les plus célèbres, tel Henri Rivière, Mathurin Méheut, Georges Géo-Fourrier, les a naturellement associé à son catalogue. Un rapprochement stylistique et thématique si évident avec ces peintres majeurs, qu’une exposition autour de Géo-Fourier a été organisée par la municipalité de Pénestin l'été dernier. | |||
Le magazine Bretons a fait appel à eux pour la une de l’été 2009, et leur a consacré différents articles. | |||
C.Didou - le 27 janvier 2011 | |||
== Liens externes == | |||
*[http://mhad.ultra-book.com/ Le book de MHAD] | |||
*[http://mhad.ultra-book.com/ Le | *[http://mhad.blogspot.com/ Le Blog de MHAD] | ||
*[http://mhad.blogspot.com/ Le Blog de MHAD] | *[http://www.albin-michel.fr/Bons-souvenirs-de-Bretagne-EAN=9782226152022 ''Bons souvenirs de Bretagne'', Albin Michel] | ||
* [http://www.albin-michel.fr/Bons-souvenirs-de-Bretagne-EAN=9782226152022 ''Bons souvenirs de Bretagne'', Albin Michel] | |||
[[Category:Arts_plastiques_et_graphiques]] | [[Category:Arts_plastiques_et_graphiques]] |
Version actuelle datée du 15 août 2015 à 17:16
La Bretagne au goût d'MHAD
On ne les présente plus … MHAD est la marque de fabrique de deux imagiers Bretons hors du commun : Marie-Hélène Le Marquer et Antoine Delplancq. Ces virtuoses à quatre mains ont fusionné leur destin d'artistes voilà plus de quinze ans. Plus qu'un sigle, MHAD est aujourd'hui une véritable signature qui identifie un travail plastique et graphique unique.
Marie-Hélène Le Marquer est née à Lannion dans les côtes d'Armor. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Rennes. Antoine Delplancq a, quant à lui, suivi des études scientifiques. Il a grandi dans la région lorientaise. C'est à Rennes, là où ils vivent et travaillent qu'ils construisent une oeuvre plastique autour de thématiques liées à la Bretagne.
Des phares aux bateaux, des oiseaux aux maquereaux, des boîtes de sardines aux bigorneaux, c'est un véritable inventaire à la Prévert qu'ils ont su peindre au fil de leurs pinceaux. Cet imagier récréatif, explore tous les sujets du patrimoine de cette Bretagne contemporaine que l'on aime. Avec eux, exit la bigoudène et le penty à l'aquarelle, on rentre dans un univers poétique qui érige en icônes ludiques des petits riens de notre quotidien. Presque tout ce qui caractérise la culture bretonne est sujet à l'acuité de leur regards malicieux. Leurs drôles de pancartes affichent, pour notre plus grand plaisir, l'univers joyeux d'une imagerie populaire bretonne sur un petit air publicitaire des années 50 à la Savignac.
Leurs peintures sont réalisées sur bois de charpente qui exploitent toutes les aspérités et les reliefs et de la planche brute et rugueuse. Elles évoquent ces enseignes que l'on fabriquait autrefois sur les îles à partir de bois d'épave échoué sur la plage. À leur début, en 1995, Marie-Hélène et Antoine peignaient par ailleurs, des portraits de navires sur bois à la façon du 19ème selon la technique de la peinture à l'huile avec un réalisme époustouflant.
Les peintures de MHAD, ce sont tout simplement des objets d'art. Outre la maîtrise parfaite des règles de la composition bidimensionnelle, le sujet est traité avec un parti-pris frontal de la spatialité du support. La forme est définie par de larges aplats selon une gamme colorée réduite à l'essentiel. Dans le nuancier MHAD, domine le bleu ainsi que toutes les subtilités du gris et du glaz. La figure, réduite à sa plus simple expression, est cernée de noir selon une écriture faussement naïve.
Mais ne nous y trompons pas, cette apparente simplicité est le fruit d'une longue maturation dans la conceptualisation de l'image. Leur travail est avant tout animé par une clarté de sens et un savant équilibre de rudesse et de raffinement. Leur oeuvre, c'est l'âme de la Bretagne dans ses complexes contradictions : brutalité et subtilité, profondeur et légèreté.
C'est en sillonnant la région et en explorant de nouveaux paysages bretons qu'ils trouvent leur inspiration. Au fil de leurs expéditions, ils puisent leurs idées qui traduisent la pudeur d'une vision juste qui touche notre humanité. D'ailleurs, leur démarche d'artistes les conduit toujours, à des collaborations d'authenticité relationnelle. Soucieux d'aller à la rencontre d'un public qu'ils souhaitent le plus large possible, MHAD a exposé de nombreuses fois dans des cafés rennais, nantais et parisiens. Mais c'est dans des lieux les plus improbables qu'ils remportent leurs plus beaux succès d'échanges artistiques et de convivialité avec leur public : sur l'île du bout du monde, à Ouessant, au pub Ty Korn et sur L'île de sein, chez Bruno…
À leur actif, presque une centaine d' expos. Du salon étonnants voyageurs à Saint-Malo au salon nautique de la porte Versailles, de la station ornithologique de l'Ile grande à la galerie Vincent Lécuyer à Paris, ce sont désormais un nombre incalculable de tableaux qui ont été exposés et vendus. Ces icônes qui racontent la Bretagne, on en trouve aux quatre coins de la planète, de New-York à Paris en passant par le Chili.
Depuis, de nombreux acheteurs-esthètes sont devenus des collectionneurs réguliers de MHAD. Pour garder le contact avec toutes ces rencontres passées, Marie-Hélène et Antoine bloguent depuis 2008 (mhad.blogspot.com). On y découvre, au fil de leurs posts remplis d'humour, leur art de vivre d'artistes pleine d'humilité.
Les éditions Albin Michel leur ont consacré un ouvrage en 2006. Ce livre, qui donne un petit aperçu de la richesse de leur travail, est accompagné par les textes pertinents et judicieux de Caroline Le Marquer. L'éditeur ne se s'est pas trompé en publiant ces deux artistes de talent. Ce livre a remporté un beau succès de librairie, et reste toujours disponible en achat en ligne.
Une autre entreprise parisienne, Asia, qui édite et diffuse les artistes bretons du 20ème siècle les plus célèbres, tel Henri Rivière, Mathurin Méheut, Georges Géo-Fourrier, les a naturellement associé à son catalogue. Un rapprochement stylistique et thématique si évident avec ces peintres majeurs, qu’une exposition autour de Géo-Fourier a été organisée par la municipalité de Pénestin l'été dernier.
Le magazine Bretons a fait appel à eux pour la une de l’été 2009, et leur a consacré différents articles.
C.Didou - le 27 janvier 2011