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'''Les Basses Ourmes''', riveraines de la route de Vern, étaient constituées d’une première propriété de 17 ha et demi
'''Les Basses Ourmes''', riveraines de la route de Vern, étaient constituées d’une première propriété de 17 ha et demi (détenue par des commerçants et pharmaciens rennais) et d’une seconde composante d’un hectare qui fut
(détenue par des commerçants et pharmaciens rennais) et d’une seconde composante d’un hectare qui fut
exploitée par les Primault de 1945 à 1967. On accédait au village des Basses Ourmes depuis le [[Chemin de Ronde]], par une voie sur 300 mètres. L'emplacement correspond maintenant à l'extrémité est de l'[[allée de Varsovie]]. En 1851 le hameau comportait 4 foyers abritant 21 habitants dont 4 laboureurs et 10 domestiques. Un manoir des Basses-Ourmes, situé chemin de Goupillais, était propriété de Renée Midy, veuve de Pierre Fouquet, sieur de la Motte (en 1681), de Clavier (en 1690), de Feuvy (en 1715 et en 1724), et d'Olive Baubigné, veuve d'Abraham Comdamain (en 1731).
exploitée par les Primault de 1945 à 1967. On accédait au village des Basses Ourmes depuis le [[Chemin de Ronde]],
par une voie sur 300 mètres. L'emplacement correspond maintenant à l'extrémité est de l'[[allée de Varsovie]]. En 1851 le hameau comportait 4 foyers abritant 21 habitants dont 4 laboureurs et 10 domestiques. Un manoir des Basses-Ourmes, situé chemin de Goupillais, était propriété de Renée Midy, veuve de Pierre Fouquet, sieur de la Motte (en 1681), de Clavier (en 1690), de Feuvy (en 1715 et en 1724), et d'Olive Baubigné, veuve d'Abraham Comdamain (en 1731).


Chez les Primault,
Chez les Primault, un membre de la famille portait le lait tous les jours en ville; une employée fut chargée de transporter les bidons de lait dans une remorque attachée à un vélo, desservant trois dépôts : [[Rue Albert Thomas]], [[rue de Vern]] près de l’école [[Carle Bahon]] et rue des Ateliers, disparue avec la construction du pont Saint-Hélier. En 1951, le portage du lait s’arrêta ; s’y substitua la livraison du beurre assurée par le père qui attelait son cheval pour la tournée, une fois par semaine. L’exploitation fournissait aussi du cidre, non pas dans les cafés comme la plupart des fermes sur Rennes, mais en barriques de 100 litres dans la cité SNCF. D’autres venaient s’approvisionner directement aux Basses Ourmes. Un peu plus près de la rue de Vern, se tenait une seconde ferme, à peu près de même grandeur. Elle se situait à la fin du chemin. Ces exploitations furent rayées de la carte et du terrain en faveur de l'aménagement de la ZUP sud, l'actuel quartier du Blosne.
un membre de la famille portait le lait tous les jours en ville; une employée fut chargée de
transporter les bidons de lait dans une remorque attachée à un vélo, desservant trois dépôts : [[Rue Albert Thomas]], rue de Vern près de l’école Carle Bahon et rue des Ateliers, disparue avec la construction du pont Saint
Hélier. En 1951, le portage du lait s’arrêta ; s’y substitua la livraison du beurre assurée par le père qui attelait son
cheval pour la tournée, une fois par semaine. L’exploitation fournissait aussi du cidre, non pas dans les cafés
comme la plupart des fermes sur Rennes, mais en barriques de 100 litres dans la cité SNCF. D’autres venaient
s’approvisionner directement aux Basses Ourmes. Un peu plus
près de la [[rue de Vern]], se tenait une seconde ferme, à peu près de
même grandeur. Elle se situait à la fin du chemin. Ces exploitations furent rayées de la carte et du terrain en faveur de l'aménagement de la ZUP sud, l'actuel quartier du Blosne.


===Références===
===Références===


https://www.audiar.org/sites/default/files/documents/blosne/O_2013-rapport%20histoire%20Blosne.pdf
https://www.audiar.org/sites/default/files/documents/blosne/O_2013-rapport%20histoire%20Blosne.pdf
[[Catégorie:Urbanisme]]

Version actuelle datée du 18 mars 2024 à 15:31

Ferme des Basses Ourmes en cours de démolition
Site Basses Ourmes.png

Les Basses Ourmes, riveraines de la route de Vern, étaient constituées d’une première propriété de 17 ha et demi (détenue par des commerçants et pharmaciens rennais) et d’une seconde composante d’un hectare qui fut exploitée par les Primault de 1945 à 1967. On accédait au village des Basses Ourmes depuis le Chemin de Ronde, par une voie sur 300 mètres. L'emplacement correspond maintenant à l'extrémité est de l'allée de Varsovie. En 1851 le hameau comportait 4 foyers abritant 21 habitants dont 4 laboureurs et 10 domestiques. Un manoir des Basses-Ourmes, situé chemin de Goupillais, était propriété de Renée Midy, veuve de Pierre Fouquet, sieur de la Motte (en 1681), de Clavier (en 1690), de Feuvy (en 1715 et en 1724), et d'Olive Baubigné, veuve d'Abraham Comdamain (en 1731).

Chez les Primault, un membre de la famille portait le lait tous les jours en ville; une employée fut chargée de transporter les bidons de lait dans une remorque attachée à un vélo, desservant trois dépôts : Rue Albert Thomas, rue de Vern près de l’école Carle Bahon et rue des Ateliers, disparue avec la construction du pont Saint-Hélier. En 1951, le portage du lait s’arrêta ; s’y substitua la livraison du beurre assurée par le père qui attelait son cheval pour la tournée, une fois par semaine. L’exploitation fournissait aussi du cidre, non pas dans les cafés comme la plupart des fermes sur Rennes, mais en barriques de 100 litres dans la cité SNCF. D’autres venaient s’approvisionner directement aux Basses Ourmes. Un peu plus près de la rue de Vern, se tenait une seconde ferme, à peu près de même grandeur. Elle se situait à la fin du chemin. Ces exploitations furent rayées de la carte et du terrain en faveur de l'aménagement de la ZUP sud, l'actuel quartier du Blosne.

Références

https://www.audiar.org/sites/default/files/documents/blosne/O_2013-rapport%20histoire%20Blosne.pdf