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Ils obtiennent tous les trois leur diplôme national, qui à l'époque est décerné à Paris. Clotilde obtient les félicitations du jury et sort deuxième. Ils créent alors "l'Atelier des Trois", travaillent et exposent ensemble dans plusieurs galeries rennaises et parisiennes. Tous font du figuratif de styles différents, mais Clotilde se distingue par une personnalité plus marquée. De sa peinture, on souligne : "la puissance des formes, la vigueur du modelé, la franchise de la touche, une peinture qui respire la vie ! ". | Ils obtiennent tous les trois leur diplôme national, qui à l'époque est décerné à Paris. Clotilde obtient les félicitations du jury et sort deuxième. Ils créent alors "l'Atelier des Trois", travaillent et exposent ensemble dans plusieurs galeries rennaises et parisiennes. Tous font du figuratif de styles différents, mais Clotilde se distingue par une personnalité plus marquée. De sa peinture, on souligne : "la puissance des formes, la vigueur du modelé, la franchise de la touche, une peinture qui respire la vie ! ". | ||
Clotilde Vautier fait aussi des expositions seule et remporte des prix à plusieurs concours. En 1964, elle remporte "le Grand Prix du portrait" à Doué-la-Fontaine. Cette même année, elle adhère au Parti Communiste Français. Elle obtient le "Grand Prix du Nu" au salon international de Deauville, en 1966 et 1967, année faste, où elle remporte une nouvelle fois "le Grand Prix du Portrait" au salon international de Doué-la-Fontaine, année où plusieurs de ses toiles son retenues à la galerie Bernheim-Jeunes, à Paris et où elle remporte le deuxième prix au concours de la Caza de Velazquez. En juillet 1966, elle réalise en 15 jours une fresque, de 6,50 X 1,50, dans le café "les Variétés", dans le haut de la [[rue Saint-Louis]], sur laquelle elle représente, à la manière de Picasso, des amis et familiers. Cette fresque, réalisée à l'huile sur l'enduit plâtre d'un mur en brique, est sauvée in-extremis de la destruction lors de travaux réalisés dans le café et elle se trouve maintenant dans le hall d'entrée du Centre Culturel de La Forge à[[Saint-Grégoire]]. Ses toiles commencent à être reconnues à Paris, la Galerie de Paris lui prend pour une exposition près de 200 œuvres, qui compte une grande variété de sujets (paysage, natures mortes…) comme de techniques (huiles, lavis, gouaches…), les nus et les portraits prédominent. | Clotilde Vautier fait aussi des expositions seule et remporte des prix à plusieurs concours. En 1964, elle remporte "le Grand Prix du portrait" à Doué-la-Fontaine. Cette même année, elle adhère au Parti Communiste Français. Elle obtient le "Grand Prix du Nu" au salon international de Deauville, en 1966 et 1967, année faste, où elle remporte une nouvelle fois "le Grand Prix du Portrait" au salon international de Doué-la-Fontaine, année où plusieurs de ses toiles son retenues à la galerie Bernheim-Jeunes, à Paris et où elle remporte le deuxième prix au concours de la Caza de Velazquez. En juillet 1966, elle réalise en 15 jours une fresque, de 6,50 X 1,50, dans le café "les Variétés", dans le haut de la [[rue Saint-Louis]], sur laquelle elle représente, à la manière de Picasso, des amis et familiers. Cette fresque, réalisée à l'huile sur l'enduit plâtre d'un mur en brique, est sauvée in-extremis de la destruction lors de travaux réalisés dans le café et elle se trouve maintenant dans le hall d'entrée du Centre Culturel de La Forge à [[Saint-Grégoire]]. Ses toiles commencent à être reconnues à Paris, la Galerie de Paris lui prend pour une exposition près de 200 œuvres, qui compte une grande variété de sujets (paysage, natures mortes…) comme de techniques (huiles, lavis, gouaches…), les nus et les portraits prédominent. | ||
Le couple ne roule pas sur l'or et rencontre de sérieuses difficultés matérielles, qui n'ôtent pas la créativité de Clotilde, qui arrive à concilier peinture et vie de famille. Ses modèles font partie du cercle d'amis qui se retrouve régulièrement autour d'une table pour parler de tous les sujets artistiques, philosophiques et politiques. | Le couple ne roule pas sur l'or et rencontre de sérieuses difficultés matérielles, qui n'ôtent pas la créativité de Clotilde, qui arrive à concilier peinture et vie de famille. Ses modèles font partie du cercle d'amis qui se retrouve régulièrement autour d'une table pour parler de tous les sujets artistiques, philosophiques et politiques. | ||
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La rue Clotilde Vautier a été dénommée par délibération du conseil municipal le 4 décembre 2006. Cette rue est située dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard : elle prend sur la rue André et Yvonne Meynier. Elle appelle à la mémoire :
Clotilde Vautier
Peintre
(17 septembre 1939, Cherbourg - 10 mars 1968, Rennes)[1].
Clotilde, Marie, Jeanne Suzanne Vautier est née dans une famille de trois enfants dont le père est officier de la Marine Nationale. Elle fait ses études secondaires à l'Institution Sainte-Chantal à Cherbourg. En 1955, elle entre dans la troupe de théâtre de l'école et joue dans plusieurs pièces. En 1957, après son bac de philosophie, qu'elle obtient avec mention, elle entre à l'École des Beaux-Arts du Mans, car très tôt Clotilde a manifesté son goût pour la peinture. En 1959, elle arrive à l'École des Beaux-Arts de Rennes, pour y préparer le diplôme national des Beaux-Arts.
Ici elle rencontre deux frères, fils de Républicains espagnols réfugiés à Rennes, Antonio et Mariano Otero, qui sont arrivés trois ans auparavant, pour rejoindre leur père, Antonio Otero-Seco, journaliste anti-franquiste, qui a fui son pays en 1947 et qui est devenu enseignant à l'Université de Rennes, lecteur à la Faculté de Lettres, critique littéraire pour le monde hispanique, en collaborant, en particulier, avec le journal "le Monde".
Durant l'année 1960-1961, elle enseigne au Lycée Malherbe de Caen et en profite pour se rendre à l'hippodrome de la ville où elle réalise une série de dessins et d'aquarelles qu'elle intitule "Le sport hippique à Caen". Durant l'année suivante, elle enseigne dans une institution privée à Rennes.
Clotilde devient une référence pour les deux frères, qui sont impressionnés par son talent. Elle devient une sœur pour Mariano et, le 15 janvier 1962, une épouse pour Antonio. Le couple et les deux filles qui vont venir vivent dans le quartier de Maurepas à Rennes, rue de la Marbaudais. C'est là qu'elle reçoit ses amies qui servent de modèle pour ses tableaux de Nu.
Toujours attirée par le théâtre, elle assiste aux répétitions de la Comédie de l'Ouest et décide de consacrer son mémoire de fin d'études au travail théâtral, en réalisant une série de dessins, lavis et aquarelles.
Ils obtiennent tous les trois leur diplôme national, qui à l'époque est décerné à Paris. Clotilde obtient les félicitations du jury et sort deuxième. Ils créent alors "l'Atelier des Trois", travaillent et exposent ensemble dans plusieurs galeries rennaises et parisiennes. Tous font du figuratif de styles différents, mais Clotilde se distingue par une personnalité plus marquée. De sa peinture, on souligne : "la puissance des formes, la vigueur du modelé, la franchise de la touche, une peinture qui respire la vie ! ".
Clotilde Vautier fait aussi des expositions seule et remporte des prix à plusieurs concours. En 1964, elle remporte "le Grand Prix du portrait" à Doué-la-Fontaine. Cette même année, elle adhère au Parti Communiste Français. Elle obtient le "Grand Prix du Nu" au salon international de Deauville, en 1966 et 1967, année faste, où elle remporte une nouvelle fois "le Grand Prix du Portrait" au salon international de Doué-la-Fontaine, année où plusieurs de ses toiles son retenues à la galerie Bernheim-Jeunes, à Paris et où elle remporte le deuxième prix au concours de la Caza de Velazquez. En juillet 1966, elle réalise en 15 jours une fresque, de 6,50 X 1,50, dans le café "les Variétés", dans le haut de la rue Saint-Louis, sur laquelle elle représente, à la manière de Picasso, des amis et familiers. Cette fresque, réalisée à l'huile sur l'enduit plâtre d'un mur en brique, est sauvée in-extremis de la destruction lors de travaux réalisés dans le café et elle se trouve maintenant dans le hall d'entrée du Centre Culturel de La Forge à Saint-Grégoire. Ses toiles commencent à être reconnues à Paris, la Galerie de Paris lui prend pour une exposition près de 200 œuvres, qui compte une grande variété de sujets (paysage, natures mortes…) comme de techniques (huiles, lavis, gouaches…), les nus et les portraits prédominent.
Le couple ne roule pas sur l'or et rencontre de sérieuses difficultés matérielles, qui n'ôtent pas la créativité de Clotilde, qui arrive à concilier peinture et vie de famille. Ses modèles font partie du cercle d'amis qui se retrouve régulièrement autour d'une table pour parler de tous les sujets artistiques, philosophiques et politiques.
Clotilde enchaîne les expositions, Port-Louis, Ploërmel. En octobre 1967, elle expose avec le groupe de "Peintres rennais", à Louvain en Belgique, future ville jumelée avec Rennes[2].
Alors qu'elle fait une exposition personnelle, à la galerie Desgranges, Clotilde Vautier décède à 28 ans, à Rennes, à la suite d'un avortement clandestin réalisé par elle-même, suite au refus d'amis et de connaissances du milieu médical de lui venir en aide. Clotilde est inhumée, lors d'un enterrement civil, au cimetière de Tribehou (50).
Son œuvre représente environ 150 dessins et 90 tableaux. Il existe un livre regroupant une partie de ses œuvres[3], complété d'un DVD du film "Histoire d'un secret" réalisé par sa fille Mariana et qui revient sur les circonstances du décès de sa mère, qui furent cachées pendant plus de 30 ans.
Sa fille aînée est l'actrice Isabel Otero.
Le Collège Clotilde Vautier, rue de la Motte Brûlon, perpétue son souvenir.
Liens internes
- rue André et Yvonne Meynier
- Musée des beaux-arts
- Rennes
- Mariano Otero
- rue de la Marbaudais
- rue Saint-Louis
- Saint-Grégoire
- rue de Louvain
- Isabel Otero
Liens externes
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
- ↑ rue de Louvain
- ↑ Réalisé par "l'association des amis de Clotilde Vautier" et publié aux éditions du Carabe, il comporte une étude du parcours de l'artiste par Sylvie Blottière-Derrien et une Postface de Nancy Huston ; un supplément consacré à des œuvres retrouvées a paru aux éditions du Petit démon.
à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
Propos mis à jour par Elisa Triquet, médiatrice numérique