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| [[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]] | | [[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]] |
| [[File:558_Bombardment_Squadron_-_B-26_Marauder.jpg|250px|right|thumb|Forteresse B-26 Marauder (''de Wikimedia Commons'') ]]
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| Il fait beau ce dimanche 18 juin mais, dès le matin, les alertes se succèdent et le triage de la plaine de Baud et la gare sont bombardés, y compris par des forteresses B-26 du 387th Bombardment group (medium) et des P 47 d'accompagnement, ceux-ci très précis car ils visent en piqué. A 10 heures le quartier de l'Alma, la [[rue de Châtillon]] et la [[rue de La Motte Picquet]] sont touchés par des forteresses B-26. Et, l'après-midi, quatre nouvelles alertes se succèdent avec bombes tombant du côté du champ de courses des Gayeulles.
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| [[Fichier:Dernier_appel.png|400px|left|thumb|Dernier appel à ceux qui ont fui (''Ouest-Eclair'' 23.06.1944) ]]
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| Après les bombardements des 9 et 12 juin, nombre de Rennais, fonctionnaires, commerçants, chefs d'entreprise, employés, avaient fui la ville et n'étaient pas revenus, malgré un appel du commandant allemand. <ref>[[Bombardements des 9 et 12 juin 1944]]</ref>
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| Le bombardement du 18 juin n'étant pas un encouragement à leur retour, le préfet régional publia un dernier avertissement en forme de menace.
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| La mairie est à court de cercueils et on est obligés d'enterrer les morts, souvent victimes des bombardements, à même la terre dans une fosse commune. <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Editions Ouest-France - 2013 </ref>
| | voir [[18 juin 1944 : un dimanche ensoleillé et des bombes]] |
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| ===Témoignage===
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| Dimanche 18 juin 1944 - 21h30
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| "La nuit fut calme; une alerte nous avait réveillés mais comme nous n'entendions pas d'avions, nous n'avons pas bougé. Ce matin vers 9 heures, comme je commençais à déjeuner avec Yves, la sirène se fit entendre et en même temps le bruit des bombes. immédiatement je réveille les petites filles qui dorment encore et je prends Jean-Pierre et nous descendons à la cave. Pierre et Paulette' viennent nous rejoindre. Les avions passent au-dessus de nous et piquent en faisant un lugubre bruit de sirène. '''*''' <ref> '''*''' La famille habite 157 rue de Fougères </ref> C'est vraiment sinistre. Pierre va aux renseignements. Il apprend qu'il ne doit pas y avoir de victimes. C'est un train de munitions qui a été bombardé dans la plaine de Baud. On entend les explosions. Les deux dernières, surtout, sont très fortes et des vitres du quartier dégringolent. […] Vers 4 heures il y a une alerte sans suites. Puis à 6 heures une autre alerte, fin de l'alerte et en même temps des bombes toutes proches éclatent, la sirène resonne un début d'alerte. Nous descendons à la cave. Le bombardement ne dure que quelques minutes. On voit une colonne de fumée du côté de Maurepas. Henri part sur la route à bicyclette, il apprend que des bombes ont été jetées aux Gaïeules. Trois alertes sonnent à quelques minutes d'intervalle mais ne donnent rien."
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| Armande de La Haye <ref> ''Journal 6 juin - 18 août 1944'' Pierre et Armande de La Haye </ref>
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| ===références===
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| <references/>
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