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(3 décembre 1904, Bressuire (Deux-Sévres) - 24 septembre 2000, Rennes)
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Le père de Geneviève, Marie Gabrielle était juge au tribunal civil. Elle fait '''ses études à l’époque où les femmes étaient assez rares dans le milieu universitaire.''' Après avoir réussi brillamment une '''licence en droit à [[Rennes]]''', elle sort deuxièmee de la prestigieuse École des Chartes. '''Elle est la première femme avocate de [[Rennes]].'''
Le père de Geneviève, Marie Gabrielle était juge au tribunal civil, président à la cour d'appel de Rennes. Elle fait '''ses études à l’époque où les femmes étaient assez rares dans le milieu universitaire'''. Après avoir réussi brillamment deux '''licences en droit et en lettres à [[Rennes]]''', elle sort deuxième de la prestigieuse {{w|École nationale des chartes}}. '''Elle est la première femme avocate de [[Rennes]]'''.
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Sous prétexte qu’elle est une femme, on lui refuse, dans les années 1930, un poste d’archiviste, malgré, à l’époque, des diplômes très rares pour une femme.'''
Sous prétexte qu’elle est une femme, on lui refuse, dans les années 1930, un poste d’archiviste, malgré, à l’époque, des diplômes très rares pour une femme. Elle obtient son diplôme d'archiviste paléographe en 1938<ref>https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2002_num_160_2_461693</ref>.


En octobre 1939, elle s’installe à Brest en tant que bibliothécaire. Le 4 juillet 1941, la bibliothèque est touchée par une bombe incendiaire et plus de cent mille livres sont détruits. Anticipant d'autres bombardements de la ville, elle sauvera les archives en les mettant à l’abri au château de Kerjean malgré des moyens limités par la guerre et un manque d'intérêt des autorités de l'époque.
En octobre 1939, elle s’installe à Brest en tant que bibliothécaire. Le 4 juillet 1941, la bibliothèque est touchée par une bombe incendiaire et plus de cent mille livres sont détruits. Anticipant d'autres bombardements de la ville, elle sauvera les archives en les mettant à l’abri au château de Kerjean malgré des moyens limités par la guerre et un manque d'intérêt des autorités de l'époque.


Après la guerre, Geneviève d’Haucourt part vivre aux État-Unis, pour une trentaine d’années, elle travaille au F.M.I., elle est professeur à l’Université de Georgetown à Chicago.
Après la guerre, Geneviève d’Haucourt part vivre aux États-Unis, pour une trentaine d’années, elle travaille au {{w|Fonds monétaire international|F.M.I.}}, elle est professeur à l’Université de Georgetown à Chicago.


En 1949, elle publie avec Georges Durivault, ''Le Blason'', où l'on découvre l'origine et l'histoire du blason, des écus d'armes, des ornements extérieurs des armoiries et la lecture du blason.
En 1949, elle publie avec Georges Durivault, ''Le Blason'', où l'on découvre l'origine et l'histoire du blason, des écus d'armes, des ornements extérieurs des armoiries et la lecture du blason.
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En 1951, paraît son livre, ''La Vie au Moyen-Age''. Durant la période où elle se trouve aux États-Unis, elle écrit aussi : ''La Vie Américaine et La vie agricole et rurale dans l'état d'Indiana à l'époque pionnière''.
En 1951, paraît son livre, ''La Vie au Moyen-Age''. Durant la période où elle se trouve aux États-Unis, elle écrit aussi : ''La Vie Américaine et La vie agricole et rurale dans l'état d'Indiana à l'époque pionnière''.


Elle organise entre la France et les États-Unis des missions syndicales. En 1967, elle est accueillie à la Maison Blanche par le Président Lyndon Baines Johnson.
Elle organise entre la France et les États-Unis des missions syndicales. En 1967, elle est accueillie à la Maison Blanche par le Président {{w|Lyndon B. Johnson|Lyndon Baines Johnson}}.


Dans les années 1970, elle rentre à Rennes et décide de s’investir dans le milieu associatif. Elle fonde alors deux associations : « Les Amis des réfugiés » et « Les Amis de Fianarantsoa ».
Dans les années 1970, elle rentre à Rennes et décide de s’investir dans le milieu associatif. Elle fonde alors deux associations : « Les Amis des réfugiés », et « Les Amis de Fianarantsoa », créée en 1985, "''pour venir en aide à l’abbé Louis Deshommes, parti comme missionnaire à Madagascar en 1960 et dont l’œuvre fut considérable, notamment en matière de scolarisation''"<ref>Selon Michel David, président en 2016 de l'association basée à [[Mordelles]] - Source : L'Info Métropole N°178 MARS 2009</ref>.


Pour leur permettre de suivre des études, elle parraine de jeunes Camerounais. Philanthrope, Geneviève d’Haucourt vit simplement et tout son argent sert à aider les autres.
Pour leur permettre de suivre des études, elle parraine de jeunes Camerounais. Philanthrope, Geneviève d’Haucourt vit simplement et tout son argent sert à aider les autres.
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La rue Geneviève d'Haucourt a été dénommée par la délibération du conseil municipal de Rennes du 9 juillet 2003. Cette rue se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin.

Geneviève d’Haucourt

Avocate humaniste[1]

(3 décembre 1904, Bressuire (Deux-Sévres) - 24 septembre 2000, Rennes)

Le père de Geneviève, Marie Gabrielle était juge au tribunal civil, président à la cour d'appel de Rennes. Elle fait ses études à l’époque où les femmes étaient assez rares dans le milieu universitaire. Après avoir réussi brillamment deux licences en droit et en lettres à Rennes, elle sort deuxième de la prestigieuse École nationale des chartes Wikipedia-logo-v2.svg. Elle est la première femme avocate de Rennes.

Sous prétexte qu’elle est une femme, on lui refuse, dans les années 1930, un poste d’archiviste, malgré, à l’époque, des diplômes très rares pour une femme. Elle obtient son diplôme d'archiviste paléographe en 1938[2].

En octobre 1939, elle s’installe à Brest en tant que bibliothécaire. Le 4 juillet 1941, la bibliothèque est touchée par une bombe incendiaire et plus de cent mille livres sont détruits. Anticipant d'autres bombardements de la ville, elle sauvera les archives en les mettant à l’abri au château de Kerjean malgré des moyens limités par la guerre et un manque d'intérêt des autorités de l'époque.

Après la guerre, Geneviève d’Haucourt part vivre aux États-Unis, pour une trentaine d’années, elle travaille au F.M.I. Wikipedia-logo-v2.svg, elle est professeur à l’Université de Georgetown à Chicago.

En 1949, elle publie avec Georges Durivault, Le Blason, où l'on découvre l'origine et l'histoire du blason, des écus d'armes, des ornements extérieurs des armoiries et la lecture du blason.

En 1951, paraît son livre, La Vie au Moyen-Age. Durant la période où elle se trouve aux États-Unis, elle écrit aussi : La Vie Américaine et La vie agricole et rurale dans l'état d'Indiana à l'époque pionnière.

Elle organise entre la France et les États-Unis des missions syndicales. En 1967, elle est accueillie à la Maison Blanche par le Président Lyndon Baines Johnson Wikipedia-logo-v2.svg.

Dans les années 1970, elle rentre à Rennes et décide de s’investir dans le milieu associatif. Elle fonde alors deux associations : « Les Amis des réfugiés », et « Les Amis de Fianarantsoa », créée en 1985, "pour venir en aide à l’abbé Louis Deshommes, parti comme missionnaire à Madagascar en 1960 et dont l’œuvre fut considérable, notamment en matière de scolarisation"[3].

Pour leur permettre de suivre des études, elle parraine de jeunes Camerounais. Philanthrope, Geneviève d’Haucourt vit simplement et tout son argent sert à aider les autres.

Liens externes

Sur la carte

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Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
  2. https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2002_num_160_2_461693
  3. Selon Michel David, président en 2016 de l'association basée à Mordelles - Source : L'Info Métropole N°178 MARS 2009

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos mis à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique