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Cette voie rend hommage à {{w|Charles Müller, écrivain}} (1877 - 1914). Il fit des études au lycée Corneille à Rouen | Cette voie rend hommage à {{w|Charles Müller, écrivain}} (6 mai 1877, Elbeuf, Seine-Maritime - 1er octobre 1914, Amiens). Il fit des études au lycée Corneille à Rouen puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Il s'inscrit en novembre 1897 à la Faculté des lettres de Rennes où il obtient sa licence en 1898. Sa venue à Rennes est liée au déplacement de sa famille en terre bretonne, son père Louis, publiciste de métier sur Rouen, étant devenu rédacteur en chef du journal local radical ''« L'Avenir »'' en août 1896 et jusqu'en 1897<ref>https://actu.fr/normandie/elbeuf_76231/charles-muller-un-elbeuvien-au-pantheon_10598020.html</ref>. Le frère de Charles, Valéry, prend la succession de son père pendant dix-huit mois jusqu'à son départ en novembre 1899<ref>Hélard, André. “Chapitre 3. Le paysage de la presse rennaise en 1899”. Lagrée, Michel, et al.. L'Ouest-Éclair : Naissance et essor d'un grand quotidien régional. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2000. (pp. 31-40) Web. <http://books.openedition.org/pur/16249></ref>. | ||
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Version actuelle datée du 10 décembre 2018 à 14:57
La rue Charles Müller se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare actuellement entre la rue des Planches, la rue Auguste Chilou et la rue Jean Boucher. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 24 juillet 1923[1], orthographe rectifiée (pour le « ü ») par délibération du conseil municipal en date du 20 mars 2017.
La rue s'étendait initialement de la rue des Planches à la rue Auguste Chilou puis fut prolongée vers le sud (vers la rue Jean Boucher).
Cette voie rend hommage à Charles Müller, écrivain (6 mai 1877, Elbeuf, Seine-Maritime - 1er octobre 1914, Amiens). Il fit des études au lycée Corneille à Rouen puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Il s'inscrit en novembre 1897 à la Faculté des lettres de Rennes où il obtient sa licence en 1898. Sa venue à Rennes est liée au déplacement de sa famille en terre bretonne, son père Louis, publiciste de métier sur Rouen, étant devenu rédacteur en chef du journal local radical « L'Avenir » en août 1896 et jusqu'en 1897[2]. Le frère de Charles, Valéry, prend la succession de son père pendant dix-huit mois jusqu'à son départ en novembre 1899[3].
« Charles Müller, lui, habite avec ses parents de l'autre côté du champ de Mars, un immeuble cossu de l'avenue de la Gare, voisin de l'hôtel particulier de M. des Nétumières, dans un quartier de professeurs, de retraités, de rentières, un quartier neuf et plutôt chic depuis l'arrivée du chemin de fer il y a trente ou quarante ans. »
— André Hélard
Origine : Il était quatre jeunes dreyfusards, récit. Texte mis en ligne successivement le 21 février, le 1er, le 10 et le 18 mars 2016. © : André Hélard. http://pierre.campion2.free.fr/helard_les4.htm • Recueilli par Manu35 • 2018 • licence
Il devient lui-même journaliste au début du XXème siècle. Charles Müller est le co-auteur, avec Paul Reboux[4], des pastiches "À la manière de…", parus en 1908. Avec Paul Reboux, devant le succès remporté, ils rédigent deux autres séries, publiées en 1910 et 1913. Mais la guerre vient interrompre cette collaboration : blessé sur le front à Longueval, dans la Somme, Müller meurt le 1er octobre 1914 ; il recevra le prix Monbinne de l'Académie Française un an après, en hommage posthume.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ https://actu.fr/normandie/elbeuf_76231/charles-muller-un-elbeuvien-au-pantheon_10598020.html
- ↑ Hélard, André. “Chapitre 3. Le paysage de la presse rennaise en 1899”. Lagrée, Michel, et al.. L'Ouest-Éclair : Naissance et essor d'un grand quotidien régional. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2000. (pp. 31-40) Web. <http://books.openedition.org/pur/16249>
- ↑ http://www.wikiwand.com/fr/Charles_M%C3%BCller_(%C3%A9crivain)