Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Océans, roman d'Yves Simon » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
(Page créée avec « Catégorie:Rennes dans la fiction Dans son roman ''Océans'', publié en 1983 chez Grasset, Yves Simon évoque une histoire de combat de coqs qui se déroule en péri... »)
 
Aucun résumé des modifications
 
(2 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Rennes dans la fiction]]
[[Catégorie:Rennes dans la fiction]]


Dans son roman ''Océans'', publié en 1983 chez Grasset, Yves Simon évoque une histoire de combat de coqs qui se déroule en périphérie de la ville Rennes. Cette scène est racontée vers le milieu du roman. Un peu plus loin, le personnage principal arrive à la gare :
Dans son roman ''Océans'', publié en 1983 chez Grasset, Yves Simon évoque une histoire de combat de coqs qui se déroule en périphérie de la ville Rennes. Cette scène est racontée vers le milieu du roman. Dans une autre scène, un peu plus loin, le personnage principal arrive à la gare de Rennes :
"''   Ils sortirent de la gare, et avancèrent tout droit dans la ville. Après avoir traversé la Vilaine, ils tournèrent sur leur gauche, une place de mairie, rues étroites, vieilles maisons aux pans de bois, une cathédrale. Une ville ancienne se trouvait nichée au cœur d'une ville neuve. L'ombre des balcons, portée par la lueur des étoiles, s'étalait sur de vieilles pierres effritées. Ville de nuit, inconnue, leurs deux silhouettes glissaient dans les ruelles, en silence, afin de laisser se dissiper le malentendu de la veille.
 
  Au buffet de la gare, petit matin, les marins petit-déjeunaient au muscadet ! L'un d'eux, déjà éméché, grimpa sur une chaise et, les bras en V, hurla "Vive le Québec libre!" Applaudissements. "Vive la quille!" Applaudissements. Un autre cria de la salle "Vive la Bretagne libre!" Applaudissements.
''Ils sortirent de la gare, et avancèrent tout droit dans la ville. Après avoir traversé la Vilaine, ils tournèrent sur leur gauche, une place de mairie, rues étroites, vieilles maisons aux pans de bois, une cathédrale. Une ville ancienne se trouvait nichée au cœur d'une ville neuve. L'ombre des balcons, portée par la lueur des étoiles, s'étalait sur de vieilles pierres effritées. Ville de nuit, inconnue, leurs deux silhouettes glissaient dans les ruelles, en silence, afin de laisser se dissiper le malentendu de la veille.''
  "Quand on est plus de deux on devient cons", commenta Roger.''
 
''Au buffet de la gare, petit matin, les marins petit-déjeunaient au muscadet ! L'un d'eux, déjà éméché, grimpa sur une chaise et, les bras en V, hurla "Vive le Québec libre!" Applaudissements. "Vive la quille!" Applaudissements. Un autre cria de la salle "Vive la Bretagne libre!" Applaudissements.''
 
''"Quand on est plus de deux on devient cons", commenta Roger.''

Version actuelle datée du 23 juin 2018 à 08:19


Dans son roman Océans, publié en 1983 chez Grasset, Yves Simon évoque une histoire de combat de coqs qui se déroule en périphérie de la ville Rennes. Cette scène est racontée vers le milieu du roman. Dans une autre scène, un peu plus loin, le personnage principal arrive à la gare de Rennes :

Ils sortirent de la gare, et avancèrent tout droit dans la ville. Après avoir traversé la Vilaine, ils tournèrent sur leur gauche, une place de mairie, rues étroites, vieilles maisons aux pans de bois, une cathédrale. Une ville ancienne se trouvait nichée au cœur d'une ville neuve. L'ombre des balcons, portée par la lueur des étoiles, s'étalait sur de vieilles pierres effritées. Ville de nuit, inconnue, leurs deux silhouettes glissaient dans les ruelles, en silence, afin de laisser se dissiper le malentendu de la veille.

Au buffet de la gare, petit matin, les marins petit-déjeunaient au muscadet ! L'un d'eux, déjà éméché, grimpa sur une chaise et, les bras en V, hurla "Vive le Québec libre!" Applaudissements. "Vive la quille!" Applaudissements. Un autre cria de la salle "Vive la Bretagne libre!" Applaudissements.

"Quand on est plus de deux on devient cons", commenta Roger.