« École et lycée Saint-Vincent de Paul » : différence entre les versions

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[[Fichier:Emplacement_ancien_St_Vincent.png|300px|left|thumb|L'emplacement du 1er collège Saint-Vincent, au sud de la [[rue de Fougères]] ]]
[[Fichier:Ancien_saint_vincent.jpeg|300px|right|thumb|L'ancien  collège Saint-Vincent, photo prise de la rue de Fougères.(plaquette du centenaire de l'Ecole)]]
[[Catégorie:Histoire et mémoire|Saint-Vincent-thumb]]
[[Fichier:Chapelle lycée saint vincent rennes-2.jpg|thumb|300x300px|Chapelle de l'établissement Saint-Vincent Providence]]
[[Fichier:Chapelle lycée saint vincent rennes-2.jpg|thumb|300x300px|Chapelle de l'établissement Saint-Vincent Providence]]
[[Catégorie:Histoire et mémoire|Saint-Vincent]]
 
[[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]]
[[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]]
[[Catégorie:Enseignement secondaire]]
[[Catégorie:Enseignement secondaire]]
[[Fichier:St vincent gobaille.jpg|left|thumb|281x281px|Croquis de Jean Gobaille (1895-1969), artiste peintre, professeur de dessin à St-Vincent à la fin des années 1950.  22,5 x 33 cm.  Coll. YRG]]
[[Fichier:St vincent gobaille.jpg|left|thumb|337x337px|Croquis de '''Jean Gobaille''' (1895-1969), artiste peintre, professeur de dessin à St-Vincent à la fin des années 1950.  ''Dessin au feutre 22,5 x 33 cm.  Coll. YRG'']]
 
===Le premier collège===
C'est Monseigneur [[Godefroy Brossays Saint-Marc]] qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'[[hôtel de Caradeuc]], au n° 3 de l'ancienne [[rue de Fougères]] (actuellement [[rue Général Maurice Guillaudot]]) et y ouvrit la ''pension Brécha'', du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en [[1842]], 64 en [[1845]].
C'est Monseigneur [[Godefroy Brossays Saint-Marc]] qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'[[hôtel de Caradeuc]], au n° 3 de l'ancienne [[rue de Fougères]] (actuellement [[rue Général Maurice Guillaudot]]) et y ouvrit la ''pension Brécha'', du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en [[1842]], 64 en [[1845]].
[[Fichier:Ancien_saint_vincent.jpeg|300px|left|thumb|L'ancien  collège Saint-Vincent, photo prise de la rue de Fougères.(plaquette du centenaire de l'Ecole)]]
Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation  bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref> [[rue du frère Henri]]</ref>y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat. Malgré les lois de séparation de l’Église et de l’État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''.


Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de ''la [[Barre-Saint-Just]]'', terrain situé hors la ville entre le [[boulevard de Sévigné]] et la [[rue de Fougères]] et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte [[Charles Langlois]], à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le [[frère Henri]]<ref>[[rue du frère Henri]]</ref> y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat.
Malgré les lois de séparation de l'Église et de l'État de [[1905]], le collège subsistera jusqu'en [[1911]], et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, [[rue de Paris]] sous l'égide de la ''Société de l'enseignement libre''.
=== Le second collège===
On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves.
On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte [[Henri Mellet]], dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre [[1912]] avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves.
[[Fichier:Saint_vincent.jpeg|250px|right|thumb|Le collège Saint-Vincent vers 1965 : en bas la rue de Paris, à gauche en haut la roseraie du Thabor et sa réserve horticole]]La devise donnée au collège fut : ''Pro Deo et Patria'' (Pour Dieu et la patrie).
[[Fichier:Saint_vincent.jpeg|300px|right|thumb|Le collège Saint-Vincent vers 1965 : en bas la rue de Paris, à gauche en haut la roseraie du Thabor et sa réserve horticole]]
La devise donnée au collège fut : ''Pro Deo et Patria'' (Pour Dieu et la patrie).


Nombreux furent les anciens élèves qui tombèrent au cours des guerres pour la patrie. On trouve gravés aux piliers de granit des arcades autour de la porte centrale les 330 noms des anciens, morts pour la France lors de la guerre 1914-18 (hôpital militaire temporaire N°4).<ref>[[Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires]]</ref> 57 furent tués pendant la guerre 1939-45. Pendant ces guerres le collège servit d'hôpital militaire. 14 000 blessés y passèrent pendant la première guerre mondiale. On enregistra aussi 29 tués pendant la guerre d'Indochine et 16 pendant celle d'Algérie.
Nombreux furent les anciens élèves qui tombèrent au cours des guerres pour la patrie. On trouve gravés aux piliers de granit des arcades autour de la porte centrale les 330 noms des anciens, morts pour la France lors de la guerre 1914-18 (hôpital militaire temporaire N°4).<ref>[[Guerre de 1914. Hôpitaux militaires temporaires]]</ref> Pendant les deux guerres le collège servit d'hôpital militaire. 14 000 blessés y passèrent pendant la première guerre mondiale. On enregistra aussi 29 tués pendant la guerre d'Indochine et 16 pendant celle d'Algérie.
[[Fichier:Centenaire_college_saint_vincent.jpeg|150px|left|thumb|Couverture de la plaquette commémorative du centenaire de l'école collège Saint-Vincent-de-Paul]]
[[Fichier:Centenaire_college_saint_vincent.jpeg|200px|left|thumb|Couverture de la plaquette commémorative du centenaire de l'école collège Saint-Vincent-de-Paul]]
[[Fichier:R%C3%A9sultat_de_composition.jpeg|250px|right|thumb|Certificat de résultat de composition en 1951]]
 
[[Fichier:Entr%C3%A9e_St-Vincent.png|250px|center|thumb|l'entrée de l'avenue vers l'école-lycée Saint-Vincent]]
[[Fichier:R%C3%A9sultat_de_composition.jpeg|300px|right|thumb|Certificat de résultat de composition en 1951]]
[[Fichier:Bulletin_hebdomadaire_St_Vincent298.jpg|right|300px|thumb|Bulletin hebdomadaire de 1951]]
[[Fichier:Entr%C3%A9e_St-Vincent.png|250px|center|thumb|L'entrée de l'avenue vers l'école-lycée Saint-Vincent]]
[[Fichier:D%27%C3%A9tranges_toits.png|250|center|thumb|D'étranges toits rouges au milieu du bleu-gris ardoise; (à droite, la roseraie du [[parc du Thabor]] ]]
[[Fichier:D%27%C3%A9tranges_toits.png|250|center|thumb|D'étranges toits rouges au milieu du bleu-gris ardoise; (à droite, la roseraie du [[parc du Thabor]] ]]
En septembre [[1939]], le collège est réquisitionné pour le service de mobilisation puis pour le service de santé ; à Pâques 1940, c'est un hôpital militaire anglais. Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]], la chapelle perd ses vitraux et se lézarde. Puis c'est un hôpital allemand. À la rentrée d'octobre 1944 une partie est occupée par les troupes américaines. En 1944 "Le petit collège" fonctionnait dans les bâtiments du Carmel tenu par les religieuses de Saint-Méen. C'est en retard, en mai 1946, que fut célébré le centenaire de l'établissement.  
[[Fichier:Palmar%C3%A8s_ann%C3%A9e_1945-46.png|150px|right]]
[[Fichier:Mai_45_St-Vincent.png|left|350px|thumb| 8 mai 1945, le brigadier-general Roy.W. Grower et l'abbé Pierre Janvier, supérieur du collège, s'expriment au micro en haut de l'avenue]]
En septembre [[1939]], le collège est réquisitionné pour le service de mobilisation puis pour le service de santé ; à Pâques 1940, c'est un hôpital militaire anglais. Lors du [[bombardement du 17 juin 1940]], la chapelle perd ses vitraux et se lézarde. Puis c'est un hôpital allemand. Dans la nuit du 5 août, malgré des brancards cloués en travers des portes pour éviter le pillage, tout sera dérobé ou saccagé : litterie, couvertures, livres vaisselle, conserves. À la rentrée d'octobre 1944 une partie est occupée par les troupes américaines qui y établissent un état-major. <ref> [[L'enseignement à Rennes pendant la seconde guerre mondiale]]</ref> En 1944 "Le petit collège" fonctionnait dans les bâtiments du Carmel tenu par les religieuses de Saint-Méen.
 
Le mardi 8 mai 1945, l'état-major est massé sur le perron de la grande avenue, derrière le mât aux couleurs;  le brigadier-general Roy William Grower, 54 ans, commandant de la section de la base de Bretagne, et le nouveau supérieur, l'abbé Pierre Janvier, 58 ans, professeur d'histoire, debout derrière un micro, devant les élèves du collège sur l'avenue, font chacun un petit discours clos par les hymnes nationaux dispensés par haut-parleur.
 
C'est en retard, en mai 1946, que fut célébré le centenaire de l'établissement.  


Le collège compte 800 élèves en 1951, y compris ceux des classes préparatoires à Saint-Cyr et à H.E.C.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 61</ref> Avec la ''loi Debré'' de décembre 1959, il fonctionne sous contrat d'association avec l'Etat.  
Le collège compte 800 élèves en 1951, y compris ceux des classes préparatoires à Saint-Cyr et à H.E.C.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 61</ref> Avec la ''loi Debré'' de décembre 1959, il fonctionne sous contrat d'association avec l'État.  


En septembre [[1992]] fut célébré son cent-cinquantenaire.
En septembre [[1992]] fut célébré son cent-cinquantenaire.
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=== Les différents lieux de Saint Vincent ===
=== Les différents lieux de Saint Vincent ===
Les Différents Lieux De Saint Vincent La façade du lycée
Les différents lieux de Saint Vincent : La façade du lycée Saint-Vincent à été réalisée par Henri Mellet dans un style italien. Du devant de la façade on peut observer un campanile à gauche, et un belvédère à droite, le campanile comporte la cloche qu'on entend tous les matins. Le belvédère sert à voir l'ensemble de Rennes.  
saint Vincent à été réalisé par Henry Mellet avec un style Italien. Du devant
de la façade on peut observer un campanile, a gauche et un belvédère a droite,
le campanile comporte la cloche qu'on entend tous les matins. Le belvédère sert
à voir l'ensemble de Rennes.  


La chapelle de saint Vincent comporte de nombreux
La chapelle de Saint-Vincent comporte de nombreux vitraux ainsi qu'un belvédère qui est totalement vide et dans lequel on ne peut pas monter, il sert seulement à montrer l'emplacement de Saint-Vincent dans Rennes grâce à sa hauteur. Dans Saint-Vincent, on peut observer des lieux d'architectures différentes et des locaux plus récents comme l'amphithéâtre et aussi le CDI (dans les années 2000).<gallery>
vitraux ainsi qu'un belvédère qui est totalement vide et dans lequel on ne peux
pas monter, il sert seulement à montrer la place de saint Vincent dans Rennes
grâce à sa hauteur. Dans saint Vincent, on peut observer des lieux d'âge
différents mais on peut observer des locaux plus récents comme l'amphithéâtre
et aussi le CDI. <gallery>
Fichier:inshallah.jpg
Fichier:inshallah.jpg
</gallery><gallery>
 
Fichier:wallah.jpeg
Fichier:wallah.jpeg
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=== Sportifs Passés par St-Vincent de Paul : ===
=== Sportifs Passés par St-Vincent de Paul : ===
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Championne du monde 1992 à Cadix <br>
Championne du monde 1992 à Cadix <br>
Championne du monde 1994 au Canada <br>
Championne du monde 1994 au Canada <br>
Championne du monde 1995 à Port Elisabeth Afrique du Sud <br>
Championne du monde 1995 à Port Elisabeth, Afrique du Sud <br>
Championne du monde 1996 à Haïfa Israël , sa sœur Claire se classe 4ième<br>
Championne du monde 1996 à Haïfa, Israël, sa sœur Claire se classe 4ième<br>
Championne d'Europe 1990 à Middelkerke En Belgique <br>
Championne d'Europe 1990 à Middelkerke, Belgique <br>
Championne d'Europe 1991 à Puck Pologne , Anne Herbert seconde
Championne d'Europe 1991 à Puck, Pologne, Anne Herbert seconde
Championne d'Europe 1992 
Championne d'Europe 1992 
Championne d'Europe 1993 
Championne d'Europe 1993 
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Atlanta 8ème   
Atlanta 8ème   


Victor Coroller : Athlète Français, spécialisé dans le 400 m haies. il fut élève de Saint-Vincent de Paul en 2010. 
Victor Coroller : Athlète Français, spécialisé dans le 400 m haies. Il fut élève de Saint-Vincent de Paul en 2010. Il fut champion de France cadet en 2014. En 2015 il remporta le titre de champion de France junior, et remporta aussi une médaille d'or au 400m haies lors des Championnats d'Europe juniors
[[Fichier:Saint vincent.PNG|thumb|1; Trait rouge = Bâtiment principal 1912
2; Trait bleu foncé = La Chapelle 1926
 
3; Trait noir = Agrandissement 1950
 
4; Trait rose = Bâtiment Préparatoire 1950
 
5; Trait vert = Fusion avec l'école 1969
 
6; Trait Jaune = Amphithéâtre, salle de sport 1970
 
7; Trait bleu clair = CDI + bâtiment D 2007-2012
]]
{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
|+Palmarès international
|+Palmarès international
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Alexandre Nicoue Rugbyman à l'ASM. Il étudia à Saint-Vincent de Paul en 2010.
Alexandre Nicoue Rugbyman à l'ASM. Il étudia à Saint-Vincent de Paul en 2010.


=== L'architecture de Saint Vincent ===
=== L'architecture de Saint-Vincent ===
Depuis la création de Saint Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs, ,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création.
Depuis la création de Saint-Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création.
 
== Notes et références ==
<references/>


=== Les lieux insolites et les détails de Saint Vincent ===
Le bâtiment n'a pas toujours été situé rue de Paris. L'ancien [http://www.wiki-rennes.fr/Ecole_et_lyc%C3%A9e_Saint-Vincent_de_Paul lycée Saint-Vincent] était localisé à l'emplacement de l'actuel
Jean Macé, près de la Barre Saint-Just. En 1841, [[Godefroy Brossays Saint-Marc]] est appelé au siège épiscopal de Rennes à l'âge de 38 ans. Un an plus tard, il décide de fonder une nouvelle institution scolaire doublée d'un internat qui réponde à la fois aux besoins pressants de personnes bien instruites et au souhait de contourner le monopole de l'État sur le lycée. Saint-Vincent ne tarde pas à dépasser le seuil des 300 élèves et à devenir le premier établissement secondaire de Rennes. Il est animé et dirigé par des prêtres du diocèse. En 1905, la loi de séparation de l'Église et de l'État est votée. Un an après, les bâtiments sont nationalisés. Mais couverts par un bail légal depuis 1903, les enseignants, ecclésiastiques et laïcs, sont protégés pour six ans. En 1912, un
nouvel établissement, dans le même style toscan, plus vaste et plus majestueux que l'ancien, sort de terre à l'est du jardin du [[Thabor]].


En 1914, le supérieur met ses bâtiments à la disposition du
service de santé des armées et Saint-Vincent devient un hôpital
militaire. 330 anciens, dont beaucoup de jeunes officiers, meurent au
combat du premier conflit mondial. Leurs noms sont inscrits sur les
piliers qui supportent les arches de la grande entrée.


Entre 1925 et 1926, la construction de la grande chapelle, chef
d'œuvre d'un style néo-roman sobre, vient couronner une grande
entreprise de reconstruction. Cette chapelle possède la
particularité d'être exceptionnellement grande pour un
établissement scolaire religieux.


Saint-Vincent redevient un hôpital militaire pendant toute la
durée de la Seconde Guerre mondiale, mais sous quatre drapeaux
successifs (français, anglais, allemand, américain).


La longue liste de soldats tombés « pro Deo et Patria » s'allongea : 101 pendant la guerre 1939-1945, 28 pendant la guerre d4indochine, 16 en Algérie.


D'abord pensionnat, puis collège et lycée, l'établissement
devient l'ensemble scolaire Saint-Vincent Providence avec l'adhésion
de l'école de la Palestine en 1969. Aujourd'hui, un internat mixte
est établi dans les locaux de la Providence, au 75 rue de Paris.  


Les chambres des professeurs étaient
situées au troisième et dernier étage. Les enseignants étaient
des prêtres pour la plupart, même si on comptait quelques laïcs.
Quand on pénètre dans le couloir des chambres, on peut apercevoir à
notre gauche un dessin. Pour la petite anecdote, il fut réalisé par
un élève de nuit, et un des prêtres l'ayant entendu vint à sa
rencontre, et au lieu de le punir pour son escapade nocturne, le
laissa finir son œuvre, trouvant le dessin beau et réussi.
Celui-ci, extrêmement bien conservé, est encore visible sur le mur
de l'entrée du campanile. Les chambres, quant à elles, ne sont plus
habitées depuis l'époque du départ des prêtres. Utilisées un
temps pour accueillir les invités de passage, elles sont aujourd'hui
laissées à l'abandon et à accès restreint, l’électricité et
l'eau courante étant coupées depuis longtemps à cet étage. Si un
jour  vous avez la chance de visiter cet endroit insolite, vous
ressentirez peut-être l'étrange impression que ces petites chambres
n'ont été quittées que le matin même, tant par la conservation du
lieu que par son aspect habité, comme figées dans le temps.  


L'oratoire reste une des particularités
de Saint-Vincent. Localisé dans le grand hall, il permet aux élèves
qui le souhaitent de venir se recueillir le matin, avant les cours.
On notera la présence d'une plaque commémorative au nom du tout
premier directeur, plaque encastrée dans le sol de cet oratoire.


Entre l'école des garçons
(Saint-Vincent) et l'école des filles (Notre-Dame) existait à
l'époque un mur, séparant les deux établissements. Depuis la
réunification des deux écoles, le mur n'existe plus même si un
bout de celui-ci peut encore être aperçu entre la chapelle et
l’école primaire.


Comme vous avez peut-être pu l'apercevoir, deux tours dominent
l'entrée principale de Saint-Vincent, rue de Paris. Ce sont en
réalité un campanile, à gauche (en entrant par l'allée),
contenant une cloche en son sommet, et à sa droite, un belvédère
qui à l'époque de sa construction offrait une des vues les plus
imprenables sur la ville de Rennes. Si on ne peut pas accéder au
campanile, trop dangereux, on peut toujours monter par le belvédère
par le couloir desservant les anciennes chambres des professeurs,
même si son accès est limité.


=== Les trois couleurs représentatives de Saint-Vincent ===
Le lycée Saint-Vincent situé au centre de Rennes près du [[Parc du Thabor]]est représenté par trois couleurs distinctes : le rouge, le blanc, et le noir. Ces trois couleurs correspondent aux trois types de pierres utilisées à la construction de l'établissement en 1912.


Chaque couleur a une signification particulière. Le rouge, pour le sang du Christ, le blanc pour la pureté et le noir pour les prêtres. Les pierres rouges sont des briques, les pierres blanches sont du grès et les pierres noires sont des pierres de schiste. Le grès provient de Saint-Germain, et les pierres de schiste proviennent de Pont-Réan.


Les couleurs du Roazhon Park sont à l'origine celles de Saint-Vincent, en effet, Saint-Vincent avait prêté au stade rennais des maillots qui deviendront un fameux symbole.       


=== '''Chapelle Saint-Vincent :''' ===
La chapelle
de Saint-Vincent, imaginée par l'architecte Henri Mellet a été construite entre
1924-1926. Elle est inspirée de l'église de Sonyère. Son style romano-byzantin
est caractérisé par la présence de voutes et d'une coupole. Elle est bâtie avec
des matériaux en provenance des alentours de Rennes, notamment du schiste, du
grès, des briques et de la tuile. Elle est construite en hauteur pour être au
même niveau que le reste du bâtiment, et peut accueillir environ 400 élèves.


La chapelle
est orientée à l'est (au soleil levant), à l'intérieur on distingue près d'une
centaine de vitraux, dont trois imposantes rosaces représentant la Trinité (au
sud), la vierge Marie (au nord) et la croix (à l'ouest). Derrière l'autel, on
remarque sept vitraux où figurent : Saint-Yves, Jeanne d'Arc, Charles de
Foucault, Saint-Vincent, Sainte-Genièvre, Saint-Louis et Sainte-Thérèse. Les
vitraux sont disposés de façon à avoir un maximum de lumière dans la chapelle.
Un orgue importé d'Angleterre se trouve au-dessus de l'entrée. Il est
positionné de manière à pouvoir laisser la rosace de la croix visible.


L'autel actuel de la chapelle a été consacré le 17 mai 1946 par le cardinal Roques.


FRANCOIS PINAULT
=== Personnes connues passées par l’école Saint-Vincent ===
 
Après leur passage à Saint-Vincent ces personnes se sont dirigées dans plusieurs domaines comme la presse, les finances publiques, l'architecture, la politique ou encore la télévision :
 
* [https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Noyer Christian Noyer], né le 6 octobre 1950 à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et-Oise), est un haut fonctionnaire français. Il est membre du Haut Conseil des finances publiques.
 
* [https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_R%C3%A9gis_Hutin François Régis Hutin], né le 26 juin 1929 à Rennes et mort le 10 décembre 2017 dans la même ville, est un journaliste et patron de presse français, président du directoire du grand quotidien régional ''Ouest-France''.
'''François
* [https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_%C3%89tienne Samuel Étienne] est un journaliste et animateur de télévision et de radio français, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 20 mai 1971.
Pinault''',
* [https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_de_Portzamparc Christian de Portzamparc], né le 9 mai 1944 à Casablanca au Maroc, est un architecte et urbaniste français diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1969. Il crée son agence, l’Atelier Christian de Portzamparc, en 1980.
né le 21
* [https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_M%C3%A9haignerie Pierre Méhaignerie], né le <time>4 mai 1939</time> à Balazé (Ille-et-Vilaine), est un homme politique français. Ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice de 1993 à 1995, il est maire de Vitré et président de Vitré Communauté.
août 1936,
* Yves Cochet, Ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire en juin 2001
aux Champs-Géraux,
dans les Côtes-du-Nord,
est un homme
d'affaires français,
fondateur du holding Artémiset
du groupe Kering
(anciennement
Pinault-Printemps-Redoute). Il est, également, un influent
collectionneur
d'art
moderne et
contemporain.


== Notes et références ==
<references/>




dans les Côtes-du-Nord
d'un
père marchand de bois d'origine paysanne, François Pinault quitte
l'école à 16 ans avec un mépris durable pour les diplômes et
l’''establishment''.
Après avoir effectué son service
militaire en
Algérie
en
1962,
il rencontre Louise Gautier


François
Pinault devient peu à peu financier
et
fait fructifier sa fortune en spéculant sur le marché du sucre
en
1974.
Il joue sur un conseil que lui fournit Roland
Gadala,
administrateur de Peugeot
et
de Saint-Gobain.
Ce dernier le présentera ensuite à Jean Garnier. La politique
l'intéresse. Il choisit alors de se rapprocher des jeunes
Républicains
indépendants,
dont le patron à Rennes,
est Jean-Marie
Le Chevallier,
futur maire Front
national à
Toulon.
Il s'engage en faveur de l'élection de Valéry
Giscard d'Estaing.




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RENAN LUCE                                                                               
 
RONAN LUCE                                                                               




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[[Fichier:St vincent46.jpg|thumb|400x400px|Institution St-Vincent. La Musique instrumentale. ''Cliché G.L.. Coll. YRG'']]
[[Fichier:St vincent46.jpg|thumb|400x400px|Institution St-Vincent. La Musique instrumentale. ''Cliché G.L.. Coll. YRG'']]
Les locaux sont occupés aujourd'hui par le lycée Jean Macé
Les locaux sont occupés aujourd'hui par le lycée Jean Macé
<gallery perrow="5" widths="185">
<gallery perrow="5" widths="180">
image:st vincent1.jpg|Entrée de l'Avenue. ''Aujourd'hui à l'emplacement du carrefour des rues Jean Macé et Jean Guéhenno, précédemment rue de Fougères. Cliché G.L.. Coll. YRG''  
image:st vincent1.jpg|Entrée de l'Avenue. ''Aujourd'hui à l'emplacement du carrefour des rues Jean Macé et Jean Guéhenno, précédemment rue de Fougères. Cliché G.L.. Coll. YRG''  
image:st vincent52.jpg|Entrée du Collège. ''Coll. YRG''
image:st vincent52.jpg|Entrée du Collège. ''Coll. YRG''
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image:st vincent49.jpg|A la Gymnastique. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''
image:st vincent49.jpg|A la Gymnastique. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''
w1318.jpg|Institution St-Vincent. La Cour des Petits. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''
w1318.jpg|Institution St-Vincent. La Cour des Petits. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''
w1711.jpg|La Cour des Petits. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''
w1712.jpg|La Cour des Grands. ''Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG''






</gallery>'''Pendant la guerre 1914-1918 , hôpital militaire temporaire n° 115'''<gallery perrow=5 widths=185>
</gallery>'''Pendant la guerre 1914-1918 , hôpital militaire temporaire n° 115'''<gallery perrow=5 widths=180>
image:st vincent50.jpg|L'Ancien Saint-Vincent transformé en Hôpital. ''Coll. YRG''
image:st vincent50.jpg|L'Ancien Saint-Vincent transformé en Hôpital. ''Coll. YRG''
image:st vincent51.jpg|Hôpital militaire n° 115 (Guerre 1914-1916). Ancien Collège St-Vincent.'' Mary-Rousselière 1109. Coll. YRG''
image:st vincent51.jpg|Hôpital militaire n° 115 (Guerre 1914-1916). Ancien Collège St-Vincent.'' Mary-Rousselière 1109. Coll. YRG''
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==== <u>L'Ecole Saint-Vincent-de-Paul</u> ====
==== <u>L'Ecole Saint-Vincent-de-Paul</u> ====
57, rue de Paris<gallery perrow="5" widths="185">
57, rue de Paris<gallery perrow="5" widths="180">


st vincent26.jpg|Ecole St-Vincent. Façade Sud. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG''
st vincent26.jpg|Ecole St-Vincent. Façade Sud. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG''
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E. May-Rousselière, édit Rennes.  Coll. YRG et AmR 44Z2026 à 44Z2037<gallery perrow=5 widths=185>
E. May-Rousselière, édit Rennes.  Coll. YRG et AmR 44Z2026 à 44Z2037<gallery perrow=5 widths=180>
image:st vincent16.jpg|EMR 1289 - Vue prise du Jardin des Plantes. ''Coll. YRG et AmR 44Z1997''
image:st vincent16.jpg|EMR 1289 - Vue prise du Jardin des Plantes. ''Coll. YRG et AmR 44Z1997''
image:st vincent5.jpg|EMR 1312 - Perspective de la Façade. ''Coll. YRG et AmR 44Z2026''
image:st vincent5.jpg|EMR 1312 - Perspective de la Façade. ''Coll. YRG et AmR 44Z2026''
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image:st vincent15.jpg|EMR 1325 - Un Dortoir. ''Coll YRG et AmR 44Z''
image:st vincent15.jpg|EMR 1325 - Un Dortoir. ''Coll YRG et AmR 44Z''
</gallery>'''Hôpital militaire temporaire N° 4'''<gallery perrow="5" widths="185">
</gallery>'''Hôpital militaire temporaire N° 4'''<gallery perrow="5" widths="185">
st vincent17.jpg|Nouvel Etablissement de Saint-Vincent. Pendant la guerre Hôpital temporaire n° 4. ''Collection N. Le Trionnaire, Rennes. Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent17.jpg|Nouvel Etablissement de Saint-Vincent. Pendant la guerre Hôpital temporaire n° 4. ''Collection N. Le Trionnaire, Rennes. Coll. YRG et AmR 44Z3615''
st vincent18.jpg|Ecole saint-Vincent-de-Paul. l'Entrée. Hôpital Militaire n° 4. Guerre de 1914. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z''  
st vincent18.jpg|Ecole saint-Vincent-de-Paul. l'Entrée. Hôpital Militaire n° 4. Guerre de 1914. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z3609''  
st vincent19.jpg|Ecole saint-Vincent-de-Paul. La Façade au Midi. Hôpital Militaire n ° 4. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z''  
st vincent19.jpg|Ecole saint-Vincent-de-Paul. La Façade au Midi. Hôpital Militaire n ° 4. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z3610''  
st vincent20.jpg|L'Ecole St-Vincent. Hôpital militaire temporaire n° 4. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent20.jpg|L'Ecole St-Vincent. Hôpital militaire temporaire n° 4. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z3611''
st vincent32.jpg|Guerre Européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. hôpital temporaire n° 4. Un groupe de blessés sur le grand perron. ''Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent32.jpg|Guerre Européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. hôpital temporaire n° 4. Un groupe de blessés sur le grand perron. ''Coll. YRG et AmR 44Z3612''
st vincent22.jpg|Guerre européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. Hôpital Militaire temporaire n° 4. Le grand hall transformé en salle de blessés. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent22.jpg|Guerre européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. Hôpital Militaire temporaire n° 4. Le grand hall transformé en salle de blessés. ''Mary-Rousselière. Coll. YRG et AmR 44Z3614''
st vincent23.jpg|Guerre européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. Hôpital temporaire n° 4. Une salle de blessés. Sénégalais. ''Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent23.jpg|Guerre européenne 1914. Rennes. Ecole St-Vincent. Hôpital temporaire n° 4. Une salle de blessés. Sénégalais. ''Coll. YRG et AmR 44Z3613''
st vincent24.jpg|''Groupe sur le grand perron. Carte photo, écrite 1914. Coll. YRG et AmR 44Z''
st vincent24.jpg|''Groupe sur le grand perron. Carte photo, écrite 1914. Coll. YRG et AmR 44Z3616''
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Version actuelle datée du 15 septembre 2024 à 11:01

L'emplacement du 1er collège Saint-Vincent, au sud de la rue de Fougères
L'ancien collège Saint-Vincent, photo prise de la rue de Fougères.(plaquette du centenaire de l'Ecole)
Chapelle de l'établissement Saint-Vincent Providence
Croquis de Jean Gobaille (1895-1969), artiste peintre, professeur de dessin à St-Vincent à la fin des années 1950. Dessin au feutre 22,5 x 33 cm. Coll. YRG

Le premier collège

C'est Monseigneur Godefroy Brossays Saint-Marc qui fonda le collège à l'usage des enfants de familles catholiques, la loi Falloux ayant accordé cette possibilité. Il acheta la maison située juste après l'hôtel de Caradeuc, au n° 3 de l'ancienne rue de Fougères (actuellement rue Général Maurice Guillaudot) et y ouvrit la pension Brécha, du nom de son premier supérieur, sportif d'à peine 30 ans. On y comptait 7 élèves en 1842, 64 en 1845.

Mais très vite il faut plus grand et le cardinal achète de ses deniers la propriété de la Barre-Saint-Just, terrain situé hors la ville entre le boulevard de Sévigné et la rue de Fougères et il commence les constructions d'une belle ordonnance classique, tracée par l'architecte Charles Langlois, à toit de tuiles dans cette ville bretonne, avec de vastes cours de récréation bordées de cloîtres, ombragées de marronniers et à l'ouest, un jardin anglais avec cèdres. Le frère Henri[1] y déploya ses talents d'arboriculteur. À l'ombre du collège est installé un orphelinat.

Malgré les lois de séparation de l'Église et de l'État de 1905, le collège subsistera jusqu'en 1911, et sera reconstruit à l'emplacement d'un ancien monastère de Carmélites, rue de Paris sous l'égide de la Société de l'enseignement libre.

Le second collège

On commença par arracher 10 000 tonnes de roche dure et 18 mois après le nouveau collège, conçu par l'architecte Henri Mellet, dans le style du précédent - qu'on s'attendrait à trouver plutôt à Montpellier - ouvrait, le 1er octobre 1912 avec sa large avenue à rampe et perron combinés, menant au bâtiment central entouré de deux campaniles Une vaste chapelle, dessinée par l'architecte Mellet, y fut adjointe en 1926 dans le même style. En 1918 le collège instruisait plus de 400 élèves.

Le collège Saint-Vincent vers 1965 : en bas la rue de Paris, à gauche en haut la roseraie du Thabor et sa réserve horticole

La devise donnée au collège fut : Pro Deo et Patria (Pour Dieu et la patrie).

Nombreux furent les anciens élèves qui tombèrent au cours des guerres pour la patrie. On trouve gravés aux piliers de granit des arcades autour de la porte centrale les 330 noms des anciens, morts pour la France lors de la guerre 1914-18 (hôpital militaire temporaire N°4).[2] Pendant les deux guerres le collège servit d'hôpital militaire. 14 000 blessés y passèrent pendant la première guerre mondiale. On enregistra aussi 29 tués pendant la guerre d'Indochine et 16 pendant celle d'Algérie.

Couverture de la plaquette commémorative du centenaire de l'école collège Saint-Vincent-de-Paul
Certificat de résultat de composition en 1951
Bulletin hebdomadaire de 1951
L'entrée de l'avenue vers l'école-lycée Saint-Vincent
D'étranges toits rouges au milieu du bleu-gris ardoise; (à droite, la roseraie du parc du Thabor
Palmarès année 1945-46.png
8 mai 1945, le brigadier-general Roy.W. Grower et l'abbé Pierre Janvier, supérieur du collège, s'expriment au micro en haut de l'avenue

En septembre 1939, le collège est réquisitionné pour le service de mobilisation puis pour le service de santé ; à Pâques 1940, c'est un hôpital militaire anglais. Lors du bombardement du 17 juin 1940, la chapelle perd ses vitraux et se lézarde. Puis c'est un hôpital allemand. Dans la nuit du 5 août, malgré des brancards cloués en travers des portes pour éviter le pillage, tout sera dérobé ou saccagé : litterie, couvertures, livres vaisselle, conserves. À la rentrée d'octobre 1944 une partie est occupée par les troupes américaines qui y établissent un état-major. [3] En 1944 "Le petit collège" fonctionnait dans les bâtiments du Carmel tenu par les religieuses de Saint-Méen.

Le mardi 8 mai 1945, l'état-major est massé sur le perron de la grande avenue, derrière le mât aux couleurs; le brigadier-general Roy William Grower, 54 ans, commandant de la section de la base de Bretagne, et le nouveau supérieur, l'abbé Pierre Janvier, 58 ans, professeur d'histoire, debout derrière un micro, devant les élèves du collège sur l'avenue, font chacun un petit discours clos par les hymnes nationaux dispensés par haut-parleur.

C'est en retard, en mai 1946, que fut célébré le centenaire de l'établissement.

Le collège compte 800 élèves en 1951, y compris ceux des classes préparatoires à Saint-Cyr et à H.E.C.[4] Avec la loi Debré de décembre 1959, il fonctionne sous contrat d'association avec l'État.

En septembre 1992 fut célébré son cent-cinquantenaire.

L'ensemble Saint-Vincent - Providence - Palestine, fusion des établissements éponymes en 1969 compte 2000 élèves en 1992. [5]

En 2018, l'établissement Saint-Vincent Providence comprenant une école maternelle et primaire, un collège, un lycée et une école préparatoire compte environ 2000 élèves.

Les différents lieux de Saint Vincent

Les différents lieux de Saint Vincent : La façade du lycée Saint-Vincent à été réalisée par Henri Mellet dans un style italien. Du devant de la façade on peut observer un campanile à gauche, et un belvédère à droite, le campanile comporte la cloche qu'on entend tous les matins. Le belvédère sert à voir l'ensemble de Rennes.

La chapelle de Saint-Vincent comporte de nombreux vitraux ainsi qu'un belvédère qui est totalement vide et dans lequel on ne peut pas monter, il sert seulement à montrer l'emplacement de Saint-Vincent dans Rennes grâce à sa hauteur. Dans Saint-Vincent, on peut observer des lieux d'architectures différentes et des locaux plus récents comme l'amphithéâtre et aussi le CDI (dans les années 2000).

 

Sportifs Passés par St-Vincent de Paul :

Stéphane Heulot : cycliste Français, il fut élève à St-Vincent de Paul durant les années 80. Il remporta le Trophée des grimpeurs en 1996 ou encore la Polynormande deux ans plus tard

Maud Herbert : elle pratique la planche à voile, elle fut élève de St-Vincent de Paul durant les années 80. Championne du monde 1991à Singapour Championne du monde 1992 à Cadix 
Championne du monde 1994 au Canada 
Championne du monde 1995 à Port Elisabeth, Afrique du Sud 
Championne du monde 1996 à Haïfa, Israël, sa sœur Claire se classe 4ième
Championne d'Europe 1990 à Middelkerke, Belgique 
Championne d'Europe 1991 à Puck, Pologne, Anne Herbert seconde Championne d'Europe 1992  Championne d'Europe 1993  Championne d'Europe 1994 Championne d'Europe 1995 Championne d'Europe 1996 Jeux Olympiques : Barcelone 4ème  Atlanta 8ème   

Victor Coroller : Athlète Français, spécialisé dans le 400 m haies. Il fut élève de Saint-Vincent de Paul en 2010. Il fut champion de France cadet en 2014. En 2015 il remporta le titre de champion de France junior, et remporta aussi une médaille d'or au 400m haies lors des Championnats d'Europe juniors

1; Trait rouge = Bâtiment principal 1912 2; Trait bleu foncé = La Chapelle 1926 3; Trait noir = Agrandissement 1950 4; Trait rose = Bâtiment Préparatoire 1950 5; Trait vert = Fusion avec l'école 1969 6; Trait Jaune = Amphithéâtre, salle de sport 1970 7; Trait bleu clair = CDI + bâtiment D 2007-2012
Palmarès international
Date Compétition Lieu Résultat Épreuve Temps
2014 Jeux olympiques de la jeunesse Nankin 3e 400 m haies 51 s 19
2015 Championnats d'Europe juniors Eskilstuna 1er 400 m haies 50 s 53
2017 Championnats d'Europe espoirs Bydgoszcz 4e 400 m haies 49 s 96
3e 4 x 400 m 3 min 5 s 24

Alexandre Nicoue Rugbyman à l'ASM. Il étudia à Saint-Vincent de Paul en 2010.

L'architecture de Saint-Vincent

Depuis la création de Saint-Vincent en 1842, le lycée a d'abord été situé à l'emplacement de l'actuel Lycée Jean Macé. Depuis sa création en 1912, par l'architecte Charles Langlois, le bâtiment s'est agrandi en traversant les guerres et les époques. Il a d'abord servi de lycée puis d'hôpital de guerre. L'architecte a voulu réaliser un bâtiment de style Néoroman, composé de tuiles oranges et de grands murs blancs,qui enferment les 7 cours, et qui donnent une impression de postérité et de puissance. Les bâtiments sont lettrés et vont de A à I, en fonction de leur date de création.

Les lieux insolites et les détails de Saint Vincent

Le bâtiment n'a pas toujours été situé rue de Paris. L'ancien lycée Saint-Vincent était localisé à l'emplacement de l'actuel Jean Macé, près de la Barre Saint-Just. En 1841, Godefroy Brossays Saint-Marc est appelé au siège épiscopal de Rennes à l'âge de 38 ans. Un an plus tard, il décide de fonder une nouvelle institution scolaire doublée d'un internat qui réponde à la fois aux besoins pressants de personnes bien instruites et au souhait de contourner le monopole de l'État sur le lycée. Saint-Vincent ne tarde pas à dépasser le seuil des 300 élèves et à devenir le premier établissement secondaire de Rennes. Il est animé et dirigé par des prêtres du diocèse. En 1905, la loi de séparation de l'Église et de l'État est votée. Un an après, les bâtiments sont nationalisés. Mais couverts par un bail légal depuis 1903, les enseignants, ecclésiastiques et laïcs, sont protégés pour six ans. En 1912, un nouvel établissement, dans le même style toscan, plus vaste et plus majestueux que l'ancien, sort de terre à l'est du jardin du Thabor.

En 1914, le supérieur met ses bâtiments à la disposition du service de santé des armées et Saint-Vincent devient un hôpital militaire. 330 anciens, dont beaucoup de jeunes officiers, meurent au combat du premier conflit mondial. Leurs noms sont inscrits sur les piliers qui supportent les arches de la grande entrée.

Entre 1925 et 1926, la construction de la grande chapelle, chef d'œuvre d'un style néo-roman sobre, vient couronner une grande entreprise de reconstruction. Cette chapelle possède la particularité d'être exceptionnellement grande pour un établissement scolaire religieux.

Saint-Vincent redevient un hôpital militaire pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, mais sous quatre drapeaux successifs (français, anglais, allemand, américain).

La longue liste de soldats tombés « pro Deo et Patria » s'allongea : 101 pendant la guerre 1939-1945, 28 pendant la guerre d4indochine, 16 en Algérie.

D'abord pensionnat, puis collège et lycée, l'établissement devient l'ensemble scolaire Saint-Vincent Providence avec l'adhésion de l'école de la Palestine en 1969. Aujourd'hui, un internat mixte est établi dans les locaux de la Providence, au 75 rue de Paris.  

Les chambres des professeurs étaient situées au troisième et dernier étage. Les enseignants étaient des prêtres pour la plupart, même si on comptait quelques laïcs. Quand on pénètre dans le couloir des chambres, on peut apercevoir à notre gauche un dessin. Pour la petite anecdote, il fut réalisé par un élève de nuit, et un des prêtres l'ayant entendu vint à sa rencontre, et au lieu de le punir pour son escapade nocturne, le laissa finir son œuvre, trouvant le dessin beau et réussi. Celui-ci, extrêmement bien conservé, est encore visible sur le mur de l'entrée du campanile. Les chambres, quant à elles, ne sont plus habitées depuis l'époque du départ des prêtres. Utilisées un temps pour accueillir les invités de passage, elles sont aujourd'hui laissées à l'abandon et à accès restreint, l’électricité et l'eau courante étant coupées depuis longtemps à cet étage. Si un jour vous avez la chance de visiter cet endroit insolite, vous ressentirez peut-être l'étrange impression que ces petites chambres n'ont été quittées que le matin même, tant par la conservation du lieu que par son aspect habité, comme figées dans le temps.  

L'oratoire reste une des particularités de Saint-Vincent. Localisé dans le grand hall, il permet aux élèves qui le souhaitent de venir se recueillir le matin, avant les cours. On notera la présence d'une plaque commémorative au nom du tout premier directeur, plaque encastrée dans le sol de cet oratoire.

Entre l'école des garçons (Saint-Vincent) et l'école des filles (Notre-Dame) existait à l'époque un mur, séparant les deux établissements. Depuis la réunification des deux écoles, le mur n'existe plus même si un bout de celui-ci peut encore être aperçu entre la chapelle et l’école primaire.

Comme vous avez peut-être pu l'apercevoir, deux tours dominent l'entrée principale de Saint-Vincent, rue de Paris. Ce sont en réalité un campanile, à gauche (en entrant par l'allée), contenant une cloche en son sommet, et à sa droite, un belvédère qui à l'époque de sa construction offrait une des vues les plus imprenables sur la ville de Rennes. Si on ne peut pas accéder au campanile, trop dangereux, on peut toujours monter par le belvédère par le couloir desservant les anciennes chambres des professeurs, même si son accès est limité.

Les trois couleurs représentatives de Saint-Vincent

Le lycée Saint-Vincent situé au centre de Rennes près du Parc du Thaborest représenté par trois couleurs distinctes : le rouge, le blanc, et le noir. Ces trois couleurs correspondent aux trois types de pierres utilisées à la construction de l'établissement en 1912.

Chaque couleur a une signification particulière. Le rouge, pour le sang du Christ, le blanc pour la pureté et le noir pour les prêtres. Les pierres rouges sont des briques, les pierres blanches sont du grès et les pierres noires sont des pierres de schiste. Le grès provient de Saint-Germain, et les pierres de schiste proviennent de Pont-Réan.

Les couleurs du Roazhon Park sont à l'origine celles de Saint-Vincent, en effet, Saint-Vincent avait prêté au stade rennais des maillots qui deviendront un fameux symbole.       

Chapelle Saint-Vincent :

La chapelle de Saint-Vincent, imaginée par l'architecte Henri Mellet a été construite entre 1924-1926. Elle est inspirée de l'église de Sonyère. Son style romano-byzantin est caractérisé par la présence de voutes et d'une coupole. Elle est bâtie avec des matériaux en provenance des alentours de Rennes, notamment du schiste, du grès, des briques et de la tuile. Elle est construite en hauteur pour être au même niveau que le reste du bâtiment, et peut accueillir environ 400 élèves.

La chapelle est orientée à l'est (au soleil levant), à l'intérieur on distingue près d'une centaine de vitraux, dont trois imposantes rosaces représentant la Trinité (au sud), la vierge Marie (au nord) et la croix (à l'ouest). Derrière l'autel, on remarque sept vitraux où figurent : Saint-Yves, Jeanne d'Arc, Charles de Foucault, Saint-Vincent, Sainte-Genièvre, Saint-Louis et Sainte-Thérèse. Les vitraux sont disposés de façon à avoir un maximum de lumière dans la chapelle. Un orgue importé d'Angleterre se trouve au-dessus de l'entrée. Il est positionné de manière à pouvoir laisser la rosace de la croix visible.

L'autel actuel de la chapelle a été consacré le 17 mai 1946 par le cardinal Roques.

Personnes connues passées par l’école Saint-Vincent

Après leur passage à Saint-Vincent ces personnes se sont dirigées dans plusieurs domaines comme la presse, les finances publiques, l'architecture, la politique ou encore la télévision :

  • Christian Noyer, né le 6 octobre 1950 à Soisy-sous-Montmorency (Seine-et-Oise), est un haut fonctionnaire français. Il est membre du Haut Conseil des finances publiques.
  • François Régis Hutin, né le 26 juin 1929 à Rennes et mort le 10 décembre 2017 dans la même ville, est un journaliste et patron de presse français, président du directoire du grand quotidien régional Ouest-France.
  • Samuel Étienne est un journaliste et animateur de télévision et de radio français, né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 20 mai 1971.
  • Christian de Portzamparc, né le 9 mai 1944 à Casablanca au Maroc, est un architecte et urbaniste français diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris en 1969. Il crée son agence, l’Atelier Christian de Portzamparc, en 1980.
  • Pierre Méhaignerie, né le à Balazé (Ille-et-Vilaine), est un homme politique français. Ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice de 1993 à 1995, il est maire de Vitré et président de Vitré Communauté.
  • Yves Cochet, Ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire en juin 2001

Notes et références





RENAN LUCE


Renan Luce naît le 5 mars 1980 à Paris mais vit toute son enfance et son adolescence en Bretagne, à Plourin-lès-Morlaix (près de Morlaix, dans le Finistère). Il commence sa formation musicale en participant avec son frère Damien Luce et avec sa sœur Claire à une chorale, puis commence l'étude du piano classique avec Damien. Il poursuit ensuite son apprentissage aux conservatoires de Brest puis de Saint-Brieuc. Il remplace alors le piano par le saxophone et apprend seul la guitare en composant ses premières chansons.

Après deux ans de classe préparatoire à (au lycée Saint-Vincent), où il se produit dans des bars et quelques festivals (première partie de Matmatah), il est admis à l'École supérieure de commerce de Toulouse, aujourd'hui Toulouse Business School. Dans le cadre de ses études, il compose deux chansons et les enregistre sur un disque vendu à la bulle dans le cadre de son projet Delta, au profit d'une association humanitaire, Escenciel, qui aide une école de Madagascar.

Après ses deux années d'études à Toulouse , il s'installe à Paris et décide rapidement de se consacrer exclusivement à la création de chansons et au spectacle. Il rencontre rapidement son éditeur, Olivier Lefebvr (Universal Publishing), puis son manager, Jeff génie , qui l'installe pour plusieurs mois de concerts au théâtre Le Mery (Place de Clichy). On croise déjà dans le public des fans de la première heure, comme le chanteur Renaud ou bénabar, et beaucoup de directeurs artistiques.

Il signe son contrat de disque chez Barclays fin 2005.




Patrick Le Lay

né le 7 juin 1942 à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor, est un ingénieur et cadre dirigeant, président-directeur général de la chaîne de télévision française TF1 de 1988 à 2008.

Le père de Patrick Le Lay, Pierre Le Lay, est un professeur de mathématiques normalien. La famille le Lay vit pendant la Seconde Guerre mondiale à Plémet, commune où se réfugie la famille d'Abraham Drucker, père de Michel Drucker. Pierre Le Lay a sauvé la mère de Michel Drucker (enceinte de ce dernier à ce moment) d'une arrestation par la Gestapo à la gare de Rennes 1,2.

Patrick Le Lay effectue une partie de sa scolarité au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il étudie par la suite à l'école spécial des travaux publics puis au Centre des hautes études de la construction avant d'intégrer l'univers du bâtiment et travaux publics(BTP). Il est également ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires(CPA), l'«executive MBA» d'HEC.




* Sources tirés de Wikipédia




Galerie cartes postales

L'ancien Carmel de la rue de Paris et l'Orphelinat de la rue Jean Macé


L'Institution Saint-Vincent

Institution St-Vincent. Cours de Récréation des Grands. Cliché G.L.. Coll. YRG
Institution St-Vincent. A l'Escrime. Cliché de l'Abbé G. Leduc. Coll. YRG
Institution St-Vincent. La Musique instrumentale. Cliché G.L.. Coll. YRG

Les locaux sont occupés aujourd'hui par le lycée Jean Macé

Pendant la guerre 1914-1918 , hôpital militaire temporaire n° 115

Ecole Saint-Vincent-de-Paul. Façade de la Chapelle. H Tourte et M Petitin, éditeurs, Levallois, Paris. Coll. YRG

L'Ecole Saint-Vincent-de-Paul

57, rue de Paris


E. May-Rousselière, édit Rennes. Coll. YRG et AmR 44Z2026 à 44Z2037

Hôpital militaire temporaire N° 4


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