« Allée Louis Hémon » : différence entre les versions
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( 12 octobre 1880, Brest | (12 octobre 1880, Brest - 8 juillet 1913, Chapleau, Ontario au Canada) | ||
Il doit sa célébrité à son roman ''Maria Chapdelaine'' écrit au Québec où il vit de petits emplois. | Après des études à Paris, il part à Oxford où il obtient une licence de droit puis s'installe à Londres. Là, il se met à écrire comme correspondant de journaux sportifs et obtient un prix pour une nouvelle parue dans le journal ''Le Vélo''. Féru de sport, il pratique régulièrement l'aviron et le rugby. Outre les journaux sportifs, Louis Hémon collabore également avec le quotidien ''Le Temps'' auquel il envoie régulièrement des chroniques. | ||
Entre 1908 et 1911, il écrit trois romans qui ne trouvent aucun éditeur. | |||
Il traverse l'Atlantique en 1911. Hémon ne doit sa célébrité qu'à son seul et unique roman ''Maria Chapdelaine'' écrit au Québec où il vit de petits emplois. Celui-ci est publié après sa mort, en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive aux éditions Grasset en 1921. Le roman connut un immense succès commercial. Traduit dans toutes les langues, ''Maria Chapdelaine'' est, entre les deux guerres, le livre le plus vendu au monde après la Bible, avant de tomber dans l'oubli au tournant des années 1970. Louis Hémon reste l'écrivain emblématique du Canada francophone par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs du début du 20e siècle et de la terre québécoise. Il meurt à 32 ans, happé par un train avec un compagnon d'équipée australien. | |||
== Sur la carte == | == Sur la carte == | ||
Version actuelle datée du 20 juillet 2023 à 13:59
L' allée Louis Hémon se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la rue Louis Hémon et la rue de Nantes. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 mai 1976[1].
Cette voie rend hommage à :
Louis Hémon
Romancier
(12 octobre 1880, Brest - 8 juillet 1913, Chapleau, Ontario au Canada)
Après des études à Paris, il part à Oxford où il obtient une licence de droit puis s'installe à Londres. Là, il se met à écrire comme correspondant de journaux sportifs et obtient un prix pour une nouvelle parue dans le journal Le Vélo. Féru de sport, il pratique régulièrement l'aviron et le rugby. Outre les journaux sportifs, Louis Hémon collabore également avec le quotidien Le Temps auquel il envoie régulièrement des chroniques.
Entre 1908 et 1911, il écrit trois romans qui ne trouvent aucun éditeur.
Il traverse l'Atlantique en 1911. Hémon ne doit sa célébrité qu'à son seul et unique roman Maria Chapdelaine écrit au Québec où il vit de petits emplois. Celui-ci est publié après sa mort, en feuilleton au début de 1914 à Paris, puis en volume au Québec en 1916 avant la version définitive aux éditions Grasset en 1921. Le roman connut un immense succès commercial. Traduit dans toutes les langues, Maria Chapdelaine est, entre les deux guerres, le livre le plus vendu au monde après la Bible, avant de tomber dans l'oubli au tournant des années 1970. Louis Hémon reste l'écrivain emblématique du Canada francophone par son évocation mythique des humbles paysans défricheurs du début du 20e siècle et de la terre québécoise. Il meurt à 32 ans, happé par un train avec un compagnon d'équipée australien.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
