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[[Fichier:AD 5M289 diminuee.jpg|left|thumb|293x293px|Plan masse de l'usine de soie artificielle, 1928. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 5 M 289.<br>
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L'usine de soie artificielle est la première industrie à s'être installée en 1919 sur la [[plaine de Baud]] et marque le début de décennies d'activités polluantes. Elle a donné son nom jusqu'en 2011 à l'impasse de la Soie, aujourd'hui [[avenue Jorge Semprún]].
 
La technique de fabrication de la soie artificielle s'effectue à partir du collodion, issu de nitrocellulose dissoute dans une solution d'alcool et d'éther. Sa transformation en soie artificielle est autorisée à Rennes sous réserve que les eaux résiduaires soient épurées avant d'être rendues à la rivière.
 
La santé des ouvriers est prise en compte par le bureau d'hygiène de la Ville de Rennes puisqu'il est également demandé, lors de l'autorisation d'installation, que toutes les dispositions soient prises pour éviter, autant que possible, les inconvénients résultant de ces émanations nitreuses et sulfureuses.
 
L'usine de Rennes est la troisième usine de soie artificielle de l'entreprise au siège social parisien. La construction s'étale approximativement de 1919 à 1923. L'année 1929 marque la mise en chômage de l'usine après six ans de production, l'usine de soie artificielle ayant subi la concurrence du nylon conçu en Angleterre.
 
Le château d'eau, seul vestige de l'histoire industrielle du site est difficilement repérable sur les vues aériennes. L'atelier principal de fabrication, appelé "le collodion", était en lien avec le château d'eau : sans doute autant en raison du besoin d'utilisation d'une grande quantité d'eau pour la production que pour les mesures de sécurité incendie.
 
Des bassins de rétention visibles sur les plans aux abords de l'usine jusqu'aux débuts des années 1950 sont très certainement issus des activités des anciennes carrières.
 
Le château d'eau aurait ensuite été utilisé comme silo à grains.{{Au fil de l'eau}}
[[Catégorie:Mémoires Baud-Chardonnet]]
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Version actuelle datée du 17 octobre 2016 à 13:39

Plan masse de l'usine de soie artificielle, 1928. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 5 M 289.

L'usine de soie artificielle est la première industrie à s'être installée en 1919 sur la plaine de Baud et marque le début de décennies d'activités polluantes. Elle a donné son nom jusqu'en 2011 à l'impasse de la Soie, aujourd'hui avenue Jorge Semprún.

La technique de fabrication de la soie artificielle s'effectue à partir du collodion, issu de nitrocellulose dissoute dans une solution d'alcool et d'éther. Sa transformation en soie artificielle est autorisée à Rennes sous réserve que les eaux résiduaires soient épurées avant d'être rendues à la rivière.

La santé des ouvriers est prise en compte par le bureau d'hygiène de la Ville de Rennes puisqu'il est également demandé, lors de l'autorisation d'installation, que toutes les dispositions soient prises pour éviter, autant que possible, les inconvénients résultant de ces émanations nitreuses et sulfureuses.

L'usine de Rennes est la troisième usine de soie artificielle de l'entreprise au siège social parisien. La construction s'étale approximativement de 1919 à 1923. L'année 1929 marque la mise en chômage de l'usine après six ans de production, l'usine de soie artificielle ayant subi la concurrence du nylon conçu en Angleterre.

Le château d'eau, seul vestige de l'histoire industrielle du site est difficilement repérable sur les vues aériennes. L'atelier principal de fabrication, appelé "le collodion", était en lien avec le château d'eau : sans doute autant en raison du besoin d'utilisation d'une grande quantité d'eau pour la production que pour les mesures de sécurité incendie.

Des bassins de rétention visibles sur les plans aux abords de l'usine jusqu'aux débuts des années 1950 sont très certainement issus des activités des anciennes carrières.

Le château d'eau aurait ensuite été utilisé comme silo à grains.