A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Etape 1 : Un lieu de création » : différence entre les versions
(Page créée avec « Les projets ») |
Aucun résumé des modifications |
||
(11 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Les projets | Les projets de reconversion de la zone industrielle, au point mort pendant plusieurs décennies, entraînent, à la fin des années 1990, l'installation spontanée d'artistes et activités culturelles diverses.[[Fichier:LElaboratoire-54278.jpg|alt=bla|thumb|Photo : L'Élaboratoire au 48 [[boulevard Villebois-Mareuil]] en 2011. Cliché D.Levasseur / Rennes Ville et Métropole.|left|279x279px]] La Cie théâtrale Tuchenn investit le 11 [[avenue Chardonnet]], tandis que le Théâtre Isidore, les Trans Musicales (ATM) et La Balade des livres se partagent un ancien entrepôt au 17 de cette même avenue. En 1987, Radio Caroline s'installe, à côté, dans les locaux de l'imprimerie du guide de spectacles Contact. Au 31, les ateliers Proscenium fabriquent des décors des années 1980 aux années 2010. | ||
L'Elaboratoire, appelé aussi l'Elabo transforme une part importante de l'espace libéré en "friche artistique autogérée". L'association squatte, à la fin des années 1990, un hangar au 17 bis où performe une dizaine d'artistes. Ils sont bientôt une centaine, plasticiens, couturiers, artistes circassiens et danseurs à loger sur place, en caravanes, après avoir pris possession, en 2000, d'un ancien garage poids lourds. L'Élaboratoire devient alors, en plus d'un espace de travail pour artistes de rue, un lieu de création pour plasticiens et artisans, et bientôt un lieu d'habitation avec la fusion avec d'autres terrains déjà squatés. | |||
En 2008, après un incendie qui détruit la Villa Monsbroumpf, une partie de l'association traverse le boulevard Villebois-Mareuil pour être relogée au 48 de cette artère. | |||
La Plaine de Baud reste occupée par des dizaines d'artistes et d'artisans promouvant la culture de l'habitat choisi et défendant l'existance de friches artistiques. | |||
Cela n'empêche pas la ville de Rennes de mettre la pression sur le collectif pour les pousser à quitter les lieux. | |||
Ainsi, de nombreux hangars qui servaient de lieu de répétition sont détruits par la ville et les occupants sont expulsés de la Plaine de Baud en 2013-2014 par la ville de Rennes. Celle ci procède à la désertification, tant humaine qu'arboricole, de la plaine de Baud qui devient un terrain vague prêt à accueillir le nouveau quartier Baud Chardonnet. | |||
Dans les années 2010, des artistes comme Mardi noir ou les frères Ripolin investissent le territoire et proposent un témoignage artistique sur sa transformation imminente.{{Au fil de l'eau}} | |||
[[Catégorie:Mémoires Baud-Chardonnet]] | |||
{{DEFAULTSORT:E01}} |
Version actuelle datée du 15 mai 2017 à 13:52
Les projets de reconversion de la zone industrielle, au point mort pendant plusieurs décennies, entraînent, à la fin des années 1990, l'installation spontanée d'artistes et activités culturelles diverses.
La Cie théâtrale Tuchenn investit le 11 avenue Chardonnet, tandis que le Théâtre Isidore, les Trans Musicales (ATM) et La Balade des livres se partagent un ancien entrepôt au 17 de cette même avenue. En 1987, Radio Caroline s'installe, à côté, dans les locaux de l'imprimerie du guide de spectacles Contact. Au 31, les ateliers Proscenium fabriquent des décors des années 1980 aux années 2010.
L'Elaboratoire, appelé aussi l'Elabo transforme une part importante de l'espace libéré en "friche artistique autogérée". L'association squatte, à la fin des années 1990, un hangar au 17 bis où performe une dizaine d'artistes. Ils sont bientôt une centaine, plasticiens, couturiers, artistes circassiens et danseurs à loger sur place, en caravanes, après avoir pris possession, en 2000, d'un ancien garage poids lourds. L'Élaboratoire devient alors, en plus d'un espace de travail pour artistes de rue, un lieu de création pour plasticiens et artisans, et bientôt un lieu d'habitation avec la fusion avec d'autres terrains déjà squatés.
En 2008, après un incendie qui détruit la Villa Monsbroumpf, une partie de l'association traverse le boulevard Villebois-Mareuil pour être relogée au 48 de cette artère. La Plaine de Baud reste occupée par des dizaines d'artistes et d'artisans promouvant la culture de l'habitat choisi et défendant l'existance de friches artistiques. Cela n'empêche pas la ville de Rennes de mettre la pression sur le collectif pour les pousser à quitter les lieux. Ainsi, de nombreux hangars qui servaient de lieu de répétition sont détruits par la ville et les occupants sont expulsés de la Plaine de Baud en 2013-2014 par la ville de Rennes. Celle ci procède à la désertification, tant humaine qu'arboricole, de la plaine de Baud qui devient un terrain vague prêt à accueillir le nouveau quartier Baud Chardonnet.
Dans les années 2010, des artistes comme Mardi noir ou les frères Ripolin investissent le territoire et proposent un témoignage artistique sur sa transformation imminente.