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Domicilié avec ses parents au 137 [[rue de Châtillon]] à Rennes, Pierre Auguste Lebelle est célibataire en 1940. Il se signale dès le début de l'Occupation par des actes de résistance isolés : il récupère des armes dans les restaurants et les cafés où venaient les Allemands pour se restaurer. En juillet 1940, il est arrêté à la suite d'une dénonciation et condamné par le tribunal militaire de Rennes à cinq ans de réclusion. Il entre alors à la [[prison Jacques-Cartier|prison Jacques Cartier]] de Rennes le 2 août 1940 et s'évade le 13 janvier 1942. Il se réfugia alors à Carcassonne (Aude) où il rencontra sa future femme en octobre 1942. Le couple eut un enfant le 1er mars 1943. | |||
En décembre 1943, Pierre Lebelle revient s'installer à Rennes avec sa famille, après avoir appris l'arrestation de ses parents par les Allemands. Il reprend son activité de récupération des armes dans les restaurants et les cafés. Le 16 mai 1944, il est à nouveau arrêté par la Gestapo et, lors de son transfert, il tente de s'évader. Il est abattu [[rue Alphonse Guérin]] par ses gardiens, à l'âge de 24 ans. <ref> Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, Rennes, 167 J </ref> | |||
Il ne semble pas que Pierre Lebelle ait appartenu à un mouvement de Résistance. Son activité s'est toujours déployée à Rennes, sa ville natale. Sans doute fut-il influencé par son milieu familial pour se lancer dans la Résistance dès l'arrivée des Allemands<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article232489</ref>. | |||
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Version actuelle datée du 7 août 2023 à 09:23
La rue Pierre Lebelle se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le boulevard Emile Combes et la rue Coutanceau. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 29 juillet 1949[1].
Cette voie rend hommage à :
Pierre Lebelle
Fusillé par les allemands (7 août 1920, Rennes - 16 mai 1944, Rennes)
Domicilié avec ses parents au 137 rue de Châtillon à Rennes, Pierre Auguste Lebelle est célibataire en 1940. Il se signale dès le début de l'Occupation par des actes de résistance isolés : il récupère des armes dans les restaurants et les cafés où venaient les Allemands pour se restaurer. En juillet 1940, il est arrêté à la suite d'une dénonciation et condamné par le tribunal militaire de Rennes à cinq ans de réclusion. Il entre alors à la prison Jacques Cartier de Rennes le 2 août 1940 et s'évade le 13 janvier 1942. Il se réfugia alors à Carcassonne (Aude) où il rencontra sa future femme en octobre 1942. Le couple eut un enfant le 1er mars 1943.
En décembre 1943, Pierre Lebelle revient s'installer à Rennes avec sa famille, après avoir appris l'arrestation de ses parents par les Allemands. Il reprend son activité de récupération des armes dans les restaurants et les cafés. Le 16 mai 1944, il est à nouveau arrêté par la Gestapo et, lors de son transfert, il tente de s'évader. Il est abattu rue Alphonse Guérin par ses gardiens, à l'âge de 24 ans. [2]
Il ne semble pas que Pierre Lebelle ait appartenu à un mouvement de Résistance. Son activité s'est toujours déployée à Rennes, sa ville natale. Sans doute fut-il influencé par son milieu familial pour se lancer dans la Résistance dès l'arrivée des Allemands[3].
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, Rennes, 167 J
- ↑ https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article232489
