Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue des Gantelles » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
mAucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Cette voie fût dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962.
La '''rue des Gantelles''' fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962. Elle relie la [[rue du Poirier Nivet]] au nord à la [[rue du Houx]] au sud, parallèlement à l'[[avenue Général George S. Patton]].


== Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Origine des Gantelles <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==


Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la [[rue d'Erlangen]] et de l'[[avenue Général George S. Patton]]. Ce nom est cité pour la première fois au XVIIe siècle.
Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la [[rue d'Erlangen]] et de l'avenue Général George S. Patton. Ce nom est cité pour la première fois au XVIIe siècle.


L'origine de Gantelles viendrait de gantelle voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Âge les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants et dont les extrémités pincées éclatent quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'évêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes.
L'origine de Gantelles viendrait de gantelle, voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Âge les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants et dont les extrémités pincées éclatent quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'évêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes.


Il est fort probable qu'autrefois cette plante devait pousser en nombre dans les champs autour de cette maison.
Il est fort probable qu'autrefois cette plante devait pousser en nombre dans les champs autour de cette maison.
Lors de la [[Libération de Rennes]], le secteur des Gantelles,  alors non urbanisé, fut, le  soir du 3 août 1944, le théâtre d'un affrontement sanglant entre des troupes du 13e régiment d'infanterie américain et un point de défense allemand muni de canons de D.C.A.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==

Version actuelle datée du 13 septembre 2016 à 10:11

La rue des Gantelles fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962. Elle relie la rue du Poirier Nivet au nord à la rue du Houx au sud, parallèlement à l'avenue Général George S. Patton.

Origine des Gantelles [1]

Cette rue doit son nom à l'ancienne maison qui se trouvait à l'angle sud de la rue d'Erlangen et de l'avenue Général George S. Patton. Ce nom est cité pour la première fois au XVIIe siècle.

L'origine de Gantelles viendrait de gantelle, voulant dire mettre un gant, du verbe ganteler. Deux explications possibles : d'une part au Moyen-Âge les chevaliers portaient des gantelets, espèce de gant très fort dont les doigts étaient revêtus de lames d'acier en forme d'écailles, recouvrant la main et l'avant bras. D'autre part, une autre explication plus plausible viendrait de la plante connue sous le nom de "digitale" pourpre, dont la fleur en forme de cloche amuse les enfants et dont les extrémités pincées éclatent quant on la presse. Cette plante vivace, pouvant se mettre au bout des doigts, de la famille des "scrophulariacées" au nom de "digitalis purpurea", porte aussi de nombreux autres noms en rapport ou non avec les doigts : digitale commune, grande digitale, gantelée, gantelet, gant d'évêque, gant de sorcière, gant de bergère, gant de Notre-Dame, gantière, gobe-mouche, claquet etc. Mais il faut se méfier de cette plante car elle est toxique, elle contient des substances qui ralentissent ou renforcent le rythme cardiaque. Au XVIIe, celles qui avaient été appelées les empoisonneuses, qui furent exécutées, avaient utilisé entre autres cette plante pour tuer leurs victimes.

Il est fort probable qu'autrefois cette plante devait pousser en nombre dans les champs autour de cette maison.

Lors de la Libération de Rennes, le secteur des Gantelles, alors non urbanisé, fut, le soir du 3 août 1944, le théâtre d'un affrontement sanglant entre des troupes du 13e régiment d'infanterie américain et un point de défense allemand muni de canons de D.C.A.

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole