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== Jacques Frimot == | |||
ingénieur des Ponts et Chaussées | |||
(10 juin 1790, Saint-Germain-Le-Gaillard, Manche - 3 juin 1866, Landerneau, Finistère) | |||
Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Joseph Frimot établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Il publie un "''Mémoire sur l'établissement d'une navigation à grand tirant d'eau entre Paris et la mer par la voie fluviale''" en 1827. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.<ref>Catherine Abeguilé-Petit, « Machinisme à vapeur et innovation dans la marine sous la Restauration : l’affaire de l’ingénieur Frimot (1790-1866) », Revue historique des armées, 246 | 2007, 100-109. </ref> | |||
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en mai 1843, il "''compte plus de 32 ans d'excellents services. Attaché successivement aux travaux du Pont de Bordeaux et du canal du Midi, au service ordinaire des départements de la Vendée et du Finistère, aux études d'un chemin de fer de Paris à Orléans...''"<ref>Extrait de sa nomination</ref>. | |||
Bien qu'il n'ait sans doute pas de lien direct avec la capitale bretonne, son frère Jean-Baptiste (1799-1860), conducteur des Ponts-et-Chaussées, "''étudie à Rennes pour subir à la fin de cette année les examens d'admission à l'Ecole Polytechnique''" (lettre de Jacques Frimot du 2/4/1819)<ref>https://pontchristbrezal.fr/29/frimot.htm</ref>. | |||
L'écrivain breton [[Emile Souvestre]] décrit l'usine de Frimot à Landerneau dans son ouvrage "''Les derniers bretons''" (1ère édition en 1836, 2nde en 1843, pages 384 à 387). | |||
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L' allée Jacques Frimot se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la rue Maurice Le Lannou. Cette voie fut dénommée rue par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 novembre 1994 puis allée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 10 avril 2000[1].
Cette voie rend hommage à:
Jacques Frimot
ingénieur des Ponts et Chaussées
(10 juin 1790, Saint-Germain-Le-Gaillard, Manche - 3 juin 1866, Landerneau, Finistère)
Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Joseph Frimot établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Il publie un "Mémoire sur l'établissement d'une navigation à grand tirant d'eau entre Paris et la mer par la voie fluviale" en 1827. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.[2]
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en mai 1843, il "compte plus de 32 ans d'excellents services. Attaché successivement aux travaux du Pont de Bordeaux et du canal du Midi, au service ordinaire des départements de la Vendée et du Finistère, aux études d'un chemin de fer de Paris à Orléans..."[3].
Bien qu'il n'ait sans doute pas de lien direct avec la capitale bretonne, son frère Jean-Baptiste (1799-1860), conducteur des Ponts-et-Chaussées, "étudie à Rennes pour subir à la fin de cette année les examens d'admission à l'Ecole Polytechnique" (lettre de Jacques Frimot du 2/4/1819)[4].
L'écrivain breton Emile Souvestre décrit l'usine de Frimot à Landerneau dans son ouvrage "Les derniers bretons" (1ère édition en 1836, 2nde en 1843, pages 384 à 387).
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Catherine Abeguilé-Petit, « Machinisme à vapeur et innovation dans la marine sous la Restauration : l’affaire de l’ingénieur Frimot (1790-1866) », Revue historique des armées, 246 | 2007, 100-109.
- ↑ Extrait de sa nomination
- ↑ https://pontchristbrezal.fr/29/frimot.htm