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La '''rue Sous-Lieutenant Fournier''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Louis et René Moine]] et le [[boulevard de l'Yser]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Sous-Lieutenant Fournier''' se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la [[rue Louis et René Moine]] et le [[boulevard de l'Yser]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. Des obstacles infranchissables y sont placés à chacune des deux entrées, si bien qu'elle est réservée aux véhicules de sécurité. La plaque de rue a été retirée entre 2014 et 2015 et n'a pas été replacée jusqu'à aujourd'hui.


Cette voie rend hommage au Sous-Lieutenant Fournier des Forces Françaises Combattantes (1920 - 1957)
Cette voie rend hommage au sous-lieutenant Eugène Louis Georges Fournier des Forces Françaises Combattantes (16 septembre 1920, Landau in der Pfalz, Allemagne - 2 novembre 1957, Algérie)
 
Né à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-allemande, d'un père militaire ayant résidé à Damgan (56) en 1911 à son propre mariage, Eugène Fournier est engagé volontaire à l'I.M de Rochefort (17) le 31 mars 1939, sous lieutenant de l'Arme Blindée Cavalerie, homologué F.F.L.<ref>Cote GR 16 P 231336 - Dossiers administratifs de résistantes et résistants</ref> et décoré de la Croix de Guerre.
 
Marié le 26 décembre 1944 à Paris (18e) avec Jacqueline Louise Andrée Lucen, qui exerce la profession d'institutrice publique, il est noté dans l'acte de mariage qu'il est domicilié au 50 [[boulevard de la Liberté]] à Rennes, qu'il est "actuellement étudiant, sergent au {{w|501e régiment de chars de combat}}" (régiment qui donna naissance en 1940 à la 1re compagnie autonome de chars de la France libre qu'il a certainement servi, en Egypte, au Gabon ou en Syrie entre 1940 et 1943, puis lors de la Libération, et dont le général Leclerc<ref>[[avenue Général Leclerc]]</ref> dira à la fin de la campagne « Jamais le 501e ne m'a déçu »), et que sa présence a été autorisée par le colonel commandant du régiment<ref>Archives numérisées de la ville de Paris</ref>.
 
Il devient après la seconde guerre mondiale chef de la {{w|sections administratives spécialisées|SAS}} de Gouraye (département de Bône)<ref>https://www.miages-djebels.org/IMG/pdf/no10_dec-98_16pages_copie.pdf</ref>. Il est tué à 37 ans près de El Kouif, une commune de l'Aurès, une région en partie montagneuse située dans le Nord-Est de l'Algérie. Un monument de la ville de Rochefort le cite<ref>https://nl.geneanet.org/kerkhof/view/166945/persons/?individu_filter=FAGOT%2BRoger</ref>.


== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
== Note et références ==  

Version actuelle datée du 23 janvier 2024 à 13:12

La rue Sous-Lieutenant Fournier se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre la rue Louis et René Moine et le boulevard de l'Yser. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 23 décembre 1970[1]. Des obstacles infranchissables y sont placés à chacune des deux entrées, si bien qu'elle est réservée aux véhicules de sécurité. La plaque de rue a été retirée entre 2014 et 2015 et n'a pas été replacée jusqu'à aujourd'hui.

Cette voie rend hommage au sous-lieutenant Eugène Louis Georges Fournier des Forces Françaises Combattantes (16 septembre 1920, Landau in der Pfalz, Allemagne - 2 novembre 1957, Algérie)

Né à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-allemande, d'un père militaire ayant résidé à Damgan (56) en 1911 à son propre mariage, Eugène Fournier est engagé volontaire à l'I.M de Rochefort (17) le 31 mars 1939, sous lieutenant de l'Arme Blindée Cavalerie, homologué F.F.L.[2] et décoré de la Croix de Guerre.

Marié le 26 décembre 1944 à Paris (18e) avec Jacqueline Louise Andrée Lucen, qui exerce la profession d'institutrice publique, il est noté dans l'acte de mariage qu'il est domicilié au 50 boulevard de la Liberté à Rennes, qu'il est "actuellement étudiant, sergent au 501e régiment de chars de combat Wikipedia-logo-v2.svg" (régiment qui donna naissance en 1940 à la 1re compagnie autonome de chars de la France libre qu'il a certainement servi, en Egypte, au Gabon ou en Syrie entre 1940 et 1943, puis lors de la Libération, et dont le général Leclerc[3] dira à la fin de la campagne « Jamais le 501e ne m'a déçu »), et que sa présence a été autorisée par le colonel commandant du régiment[4].

Il devient après la seconde guerre mondiale chef de la SAS Wikipedia-logo-v2.svg de Gouraye (département de Bône)[5]. Il est tué à 37 ans près de El Kouif, une commune de l'Aurès, une région en partie montagneuse située dans le Nord-Est de l'Algérie. Un monument de la ville de Rochefort le cite[6].

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Cote GR 16 P 231336 - Dossiers administratifs de résistantes et résistants
  3. avenue Général Leclerc
  4. Archives numérisées de la ville de Paris
  5. https://www.miages-djebels.org/IMG/pdf/no10_dec-98_16pages_copie.pdf
  6. https://nl.geneanet.org/kerkhof/view/166945/persons/?individu_filter=FAGOT%2BRoger