A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Rue Albert Gérard » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
| (7 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La '''rue Albert Gérard''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le [[boulevard Gaëtan Hervé]] et le [[boulevard Louis Volclair]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil | La '''rue Albert Gérard''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le [[boulevard Gaëtan Hervé]] et le [[boulevard Louis Volclair]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
Cette voie rend hommage à : | Cette voie rend hommage à : | ||
== Albert Gérard== | == Albert Gérard == | ||
[[Fichier:Albert_G%C3%A9rard.jpg|100px|right|thumb|Albert Gérard, un des résistants fusillés à la Maltière]] | [[Fichier:Albert_G%C3%A9rard.jpg|100px|right|thumb|Albert Gérard, un des résistants fusillés à la Maltière]] | ||
Résistant fusillé | '''Résistant fusillé''' (30 juillet 1920, [[Cesson-Sévigné]] - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande) | ||
Dès 1940, il adhère aux Jeunesses Communistes dont il devient responsable pour la région malouine. Membre de l'Organisation Spéciale, puis du Front national (en 1941) et F.T.P., il participe à des sabotages contre l’occupant et les immeubles qu’il occupe en 1941 et 1942. | |||
Dès 1940 il adhère aux Jeunesses Communistes dont il devient responsable pour la région malouine. Membre de l'Organisation Spéciale, puis du Front national(en 1941) et | |||
Il assure les liaisons entre les groupes F.T.P. de Paramé, Rennes et Nantes, transporte du matériel de propagande et des explosifs destinés à la confection de bombes. | Il assure les liaisons entre les groupes F.T.P. de Paramé, Rennes et Nantes, transporte du matériel de propagande et des explosifs destinés à la confection de bombes. | ||
Arrêté le 22 septembre 1942 à Paramé, | Arrêté le 22 septembre 1942 à Paramé, en même temps que René Hirel qui était caché sous son lit, il est condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Rennes, début décembre. Avec 24 camarades Il est fusillé le 30 décembre 1942 à la [[Butte des Fusillés de la Maltière]] à 9h55. | ||
Les corps seront sommairement inhumés dans le cimetière de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]], où les Rennais, malgré la formelle interdiction, vinrent se recueillir et déposer des fleurs sur leurs sépultures. Une fois la France libérée, on organisera en janvier 1945 des obsèques officielles pour ces héros, et les Rennais vinrent se recueillir au Palais de Justice à l'endroit même où ils furent condamnés à mort. Leurs corps seront ensuite transférés au Carré des Résistants du cimetière de l'Est à Rennes. | |||
==Sur la carte== | ==Sur la carte== | ||
| Ligne 23 : | Ligne 22 : | ||
<references/> | <references/> | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Gerard]][[Catégorie:Quartier 8 : Sud-Gare]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Gerard]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Gerard]][[Catégorie:Quartier 8 : Sud-Gare]][[Catégorie:Voie portant le nom d'une figure de la Résistance|Gerard]][[Catégorie:Rue de Rennes|Gerard]] | ||
Version actuelle datée du 7 avril 2023 à 09:01
La rue Albert Gérard se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le boulevard Gaëtan Hervé et le boulevard Louis Volclair. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957[1].
Cette voie rend hommage à :
Albert Gérard
Résistant fusillé (30 juillet 1920, Cesson-Sévigné - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande)
Dès 1940, il adhère aux Jeunesses Communistes dont il devient responsable pour la région malouine. Membre de l'Organisation Spéciale, puis du Front national (en 1941) et F.T.P., il participe à des sabotages contre l’occupant et les immeubles qu’il occupe en 1941 et 1942.
Il assure les liaisons entre les groupes F.T.P. de Paramé, Rennes et Nantes, transporte du matériel de propagande et des explosifs destinés à la confection de bombes.
Arrêté le 22 septembre 1942 à Paramé, en même temps que René Hirel qui était caché sous son lit, il est condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Rennes, début décembre. Avec 24 camarades Il est fusillé le 30 décembre 1942 à la Butte des Fusillés de la Maltière à 9h55.
Les corps seront sommairement inhumés dans le cimetière de Saint-Jacques-de-la-Lande, où les Rennais, malgré la formelle interdiction, vinrent se recueillir et déposer des fleurs sur leurs sépultures. Une fois la France libérée, on organisera en janvier 1945 des obsèques officielles pour ces héros, et les Rennais vinrent se recueillir au Palais de Justice à l'endroit même où ils furent condamnés à mort. Leurs corps seront ensuite transférés au Carré des Résistants du cimetière de l'Est à Rennes.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
