« Rue de Viarmes » : différence entre les versions
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La rue fut ouverte en 1737 pour donner accès au port de Viarmes qui permettait l'approvisionnement des matériaux nécessaires à la reconstruction de la ville, après l'[[incendie de 1720]]. | La rue fut ouverte en 1737 pour donner accès au ''port de Viarmes'' qui permettait l'approvisionnement des matériaux nécessaires à la reconstruction de la ville, après l'[[incendie de 1720]]. | ||
Elle remplaça l'ancien ''chemin de l'Abreuvoir'', dit aussi du ''Gué-aux-Dames'' ou du ''Gué-Saint-Georges''. Elle fut nommée ''rue de la Mayenne'', puis rue de Viarmes, du nom de | Elle remplaça l'ancien ''chemin de l'Abreuvoir'', dit aussi du ''Gué-aux-Dames'' ou du ''Gué-Saint-Georges''. Elle fut nommée ''rue de la Mayenne'', puis '''rue de Viarmes''', du nom de l'intendant de Bretagne, M. de Pontcarré, seigneur de Viarmes, sous l'administration duquel fut achevé le port et où se trouvait encore une cale en 1892<ref>Les rues de Rennes, par Lucien Decombe, Le Roy éd - 1892</ref>. Jean-Baptiste Pontcarré de Viarmes (1702-1775), né et mort à Paris, est intendant de Bretagne en 1726, au moment de la reconstruction de la Ville de Rennes suite à l'[[incendie de 1720|incendie]] qui ravagea un cinquième de la ville en décembre 1720. | ||
Bordée à | Bordée à l'est par la prairie de Donges, elle fut exhaussée en 1772, pour limiter les risques d'inondation, et empierrée entre 1782 et 1789. | ||
Elle apparaît sur le plan Ange de Léon, au nombre des travaux votés entre 1855 et 1861. | Elle apparaît sur le [[Ange de Léon des Ormeaux|plan Ange de Léon]], au nombre des travaux votés entre 1855 et 1861. | ||
Au | Au n°16 se dresse un castel néo-gothique de transition dû en 1898 à l'architecte Auguste Carcain, presque vis-à-vis de l'hôtel construit en 1902 au n°11 par [[Emmanuel Le Ray]] avec utilisation de la brique et l'apparition de motifs modern-style pour la porte d'entrée et une porte-fenêtre<ref>''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard. Ed. du Thabor - 1978</ref>. | ||
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Version actuelle datée du 10 juillet 2018 à 08:04
La rue de Viarmes est une voie nord-sud reliant la rue de Paris à l'extrémité est de la rue Kléber.
La rue fut ouverte en 1737 pour donner accès au port de Viarmes qui permettait l'approvisionnement des matériaux nécessaires à la reconstruction de la ville, après l'incendie de 1720.
Elle remplaça l'ancien chemin de l'Abreuvoir, dit aussi du Gué-aux-Dames ou du Gué-Saint-Georges. Elle fut nommée rue de la Mayenne, puis rue de Viarmes, du nom de l'intendant de Bretagne, M. de Pontcarré, seigneur de Viarmes, sous l'administration duquel fut achevé le port et où se trouvait encore une cale en 1892[1]. Jean-Baptiste Pontcarré de Viarmes (1702-1775), né et mort à Paris, est intendant de Bretagne en 1726, au moment de la reconstruction de la Ville de Rennes suite à l'incendie qui ravagea un cinquième de la ville en décembre 1720.
Bordée à l'est par la prairie de Donges, elle fut exhaussée en 1772, pour limiter les risques d'inondation, et empierrée entre 1782 et 1789. Elle apparaît sur le plan Ange de Léon, au nombre des travaux votés entre 1855 et 1861.
Au n°16 se dresse un castel néo-gothique de transition dû en 1898 à l'architecte Auguste Carcain, presque vis-à-vis de l'hôtel construit en 1902 au n°11 par Emmanuel Le Ray avec utilisation de la brique et l'apparition de motifs modern-style pour la porte d'entrée et une porte-fenêtre[2].