« Rue Gina Pane » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
mAucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(12 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Voie de Rennes|Pane]][[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Pane]][[Catégorie:Voie portant un nom de personnalité étrangère|Pane]]
La '''rue Gina Pane''' est une rue de Rennes dans le nord du [[Quartier 10 : Villejean - Beauregard]].
La '''rue Gina Pane''' est une rue de Rennes dans le nord du quartier 10 de Villejean - [[Beauregard]].


Cette dénomination, décidée par délibération du Conseil municipal du 21 février 2011, rappelle :
Cette dénomination, décidée par délibération du Conseil municipal du '''21 février 2011''', rappelle :


===Gina Pane===
== Gina Pane ==


artiste représentante de l'art corporel
'''Artiste représentante de l'art corporel'''


(24 mai 1939, Biarritz - 5 mars 1990, Paris)
'''(24 mai 1939, Biarritz - 5 mars 1990, Paris)'''


Née à Biarritz d’un père italien et d’une mère autrichienne, Gina passe une partie de son enfance en Italie. Elle revient en France pour faire ses études aux Beaux-Arts de Paris de 1961 à 1966. De sa formation classique aux Beaux-Arts, elle conservera un intérêt sans cesse renouvelé pour le corps. Elle enseignera à l'école des Beaux-arts du Mans de 1975 à 1990 et dirigera un atelier de performance au centre Georges Pompidou en 1978 et 1979. Elle meurt prématurément des suites d'une longue maladie.


On repère trois périodes dans son évolution artistique : Une première période, de 1968 à 1970-71, où, par ses actions corporelles, elle met en question la relation personnelle à la nature. Dans une deuxième période elle donne  « Action Escalade non-anesthésiée, 26 juin 1971 », l'une de ses premières actions réalisées au sein de son atelier utilisant  le corps actif face au public. À la fin des années 1970, la troisième phase de son évolution artistique  se traduit par Les « Partitions ». Le rôle du corps et sa relation au monde demeurent le sujet central et le langage mis en place dans ses actions est utilisé dans un travail de création autonome. La représentation de la blessure devient symbolique. Les « Partitions » mêlent des photographies de ses précédentes blessures à divers objets (jouets, verre, etc.) déjà présents dans ses actions. Dans les dernières « Partitions », la matérialité du corps se retrouve traduite au travers de matériaux tels le bois, le fer, le verre et le cuivre.
Née à Biarritz d’un père italien et d’une mère autrichienne, Gina passe une partie de son enfance en Italie. Elle revient en France pour faire ses études aux Beaux-Arts de Paris de 1961 à 1966. '''De sa formation classique aux Beaux-Arts, elle conservera un intérêt sans cesse renouvelé pour le corps.''' Elle enseignera à l'école des Beaux-arts du Mans de 1975 à 1990 et dirigera un atelier de performance au centre Georges Pompidou en 1978 et 1979. '''Elle meurt prématurément des suites d'une longue maladie le 5 mars 1990, à Paris'''


{{source wikipédia|Gina Pane}}
On repère trois périodes dans son évolution artistique : Une première période, de 1968 à 1970-71, où, par ses actions corporelles, elle met en question la relation personnelle à la nature. Dans une deuxième période elle donne « Action Escalade non-anesthésiée, 26 juin 1971 », l'une de ses premières actions réalisées au sein de son atelier utilisant le corps actif face au public. À la fin des années 1970, la troisième phase de son évolution artistique se traduit par Les « Partitions ». Le rôle du corps et sa relation au monde demeurent le sujet central et le langage mis en place dans ses actions est utilisé dans un travail de création autonome. La représentation de la blessure devient symbolique. Les « Partitions » mêlent des photographies de ses précédentes blessures à divers objets (jouets, verre, etc.) déjà présents dans ses actions. Dans les dernières « Partitions », la matérialité du corps se retrouve traduite au travers de matériaux tels le bois, le fer, le verre et le cuivre.
 
==Liens externes==
* {{w|Gina Pane}}
* [https://journals.openedition.org/critiquedart/8039 Le journal d'une inconnue de Gina Pane]
* [https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cpggq95/r668yX Centre Pompidou Gina Pane]
 
== Sur la carte ==
{{#display_points: Rue Gina Pane, Rennes |width=450|zoom=17}}
 
== Notes et références ==
<references/>
Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
 
Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique
 
[[Catégorie:Voie de Rennes|Pane]][[Catégorie:Matrimoine|Pane, Rue Gina]][[Catégorie:Personnalité|Pane]][[Catégorie:Quartier 10 : Villejean - Beauregard]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Pane]][[Catégorie:Voie portant un nom de personnalité étrangère|Pane]][[Catégorie:Rue de Rennes|Pane]]

Version actuelle datée du 15 février 2023 à 11:38

La rue Gina Pane est une rue de Rennes dans le nord du Quartier 10 : Villejean - Beauregard.

Cette dénomination, décidée par délibération du Conseil municipal du 21 février 2011, rappelle :

Gina Pane

Artiste représentante de l'art corporel

(24 mai 1939, Biarritz - 5 mars 1990, Paris)


Née à Biarritz d’un père italien et d’une mère autrichienne, Gina passe une partie de son enfance en Italie. Elle revient en France pour faire ses études aux Beaux-Arts de Paris de 1961 à 1966. De sa formation classique aux Beaux-Arts, elle conservera un intérêt sans cesse renouvelé pour le corps. Elle enseignera à l'école des Beaux-arts du Mans de 1975 à 1990 et dirigera un atelier de performance au centre Georges Pompidou en 1978 et 1979. Elle meurt prématurément des suites d'une longue maladie le 5 mars 1990, à Paris

On repère trois périodes dans son évolution artistique : Une première période, de 1968 à 1970-71, où, par ses actions corporelles, elle met en question la relation personnelle à la nature. Dans une deuxième période elle donne « Action Escalade non-anesthésiée, 26 juin 1971 », l'une de ses premières actions réalisées au sein de son atelier utilisant le corps actif face au public. À la fin des années 1970, la troisième phase de son évolution artistique se traduit par Les « Partitions ». Le rôle du corps et sa relation au monde demeurent le sujet central et le langage mis en place dans ses actions est utilisé dans un travail de création autonome. La représentation de la blessure devient symbolique. Les « Partitions » mêlent des photographies de ses précédentes blessures à divers objets (jouets, verre, etc.) déjà présents dans ses actions. Dans les dernières « Partitions », la matérialité du corps se retrouve traduite au travers de matériaux tels le bois, le fer, le verre et le cuivre.

Liens externes

Sur la carte

Chargement de la carte...

Notes et références

Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes

Propos recueilli par Elisa Triquet Médiatrice numérique