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L' '''allée François Jouannet''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue Alexandre Ribot]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 octobre 1991<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
L' '''allée François Jouannet''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue Alexandre Ribot]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 octobre 1991<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à François Jouannet, archéologue (1765 - 1845)
Cette voie rend hommage à François Jouannet, archéologue (31 décembre 1765, Rennes - 18 avril 1845, Bordeaux)


==Sur la carte==
François René Bénit Vatar de Jouannet, fils de François Pierre Vatar de Jouannet, avocat à la Cour et imprimeur du Roi et du Parlement à Rennes, naît à Rennes, y étudie, et obtient sa licence en droit à l'université de Rennes en 1785. Il refuse de devenir avocat et s'installe comme imprimeur à Paris. Son journal ayant raillé le Premier consul Napoléon Bonaparte, il doit quitter Paris. Il se réfugie à Bordeaux chez sa sœur, en 1805. Il y travaille comme compositeur d'imprimerie. Il fait en même temps des études d'histoire et d'archéologie.
 
Il parcourt à partir de 1810 la Dordogne à la recherche d'antiquités gallo-romaines. Il est le premier à se tourner vers la recherche de vestiges en abri et en grotte, jusqu'ici réservée aux naturalistes. En 1812, il découvre des haches en pierre polie, des fibules, des objets en silex, des épingles et des aiguilles. Il mène alors des analyses poussées de ses trouvailles. Il rédige une note à l'Académie de Bordeaux en 1813. Il découvre en 1816 et 1817 deux sites essentiels : les grottes de Combe-Grenal et du Pech-de-l'Azé à Carsac. A ce titre, il est considéré comme le « grand-père de la préhistoire », surnom donné par le préhistorien André Cheynier. Il publie dans le ''Calendrier de la Dordogne'' jusqu'en 1837 des notices statistiques, des voyages et des lettres dans lesquelles il décrit les monuments qui se trouvent dans le Périgord. Il distingue l'Âge de Fer, l'Âge de Bronze et l'Âge de la Pierre. Il est le premier, en 1834, à distinguer deux périodes dans l'Âge de la Pierre, celles de la "pierre taillée" et celle de la "pierre polie", dénommées plus tard respectivement {{w|Paléolithique}} et {{w|Néolithique}}. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1834 en sa qualité de bibliothécaire de la ville de Bordeaux.
 
Simon Guillaume Gabriel Bruté de Rémur<ref>[[rue Bruté de Rémur]]</ref> est son demi-frère par sa mère Renée Jeanne Saulnier du Vauhello, remariée après le décès à l'âge de 49 ans de son premier mari Pierre Vatar de Jouannet en 1771.
 
== Sur la carte ==
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Version actuelle datée du 13 septembre 2023 à 08:41

L' allée François Jouannet se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la rue Alexandre Ribot. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 7 octobre 1991[1].

Cette voie rend hommage à François Jouannet, archéologue (31 décembre 1765, Rennes - 18 avril 1845, Bordeaux)

François René Bénit Vatar de Jouannet, fils de François Pierre Vatar de Jouannet, avocat à la Cour et imprimeur du Roi et du Parlement à Rennes, naît à Rennes, y étudie, et obtient sa licence en droit à l'université de Rennes en 1785. Il refuse de devenir avocat et s'installe comme imprimeur à Paris. Son journal ayant raillé le Premier consul Napoléon Bonaparte, il doit quitter Paris. Il se réfugie à Bordeaux chez sa sœur, en 1805. Il y travaille comme compositeur d'imprimerie. Il fait en même temps des études d'histoire et d'archéologie.

Il parcourt à partir de 1810 la Dordogne à la recherche d'antiquités gallo-romaines. Il est le premier à se tourner vers la recherche de vestiges en abri et en grotte, jusqu'ici réservée aux naturalistes. En 1812, il découvre des haches en pierre polie, des fibules, des objets en silex, des épingles et des aiguilles. Il mène alors des analyses poussées de ses trouvailles. Il rédige une note à l'Académie de Bordeaux en 1813. Il découvre en 1816 et 1817 deux sites essentiels : les grottes de Combe-Grenal et du Pech-de-l'Azé à Carsac. A ce titre, il est considéré comme le « grand-père de la préhistoire », surnom donné par le préhistorien André Cheynier. Il publie dans le Calendrier de la Dordogne jusqu'en 1837 des notices statistiques, des voyages et des lettres dans lesquelles il décrit les monuments qui se trouvent dans le Périgord. Il distingue l'Âge de Fer, l'Âge de Bronze et l'Âge de la Pierre. Il est le premier, en 1834, à distinguer deux périodes dans l'Âge de la Pierre, celles de la "pierre taillée" et celle de la "pierre polie", dénommées plus tard respectivement Paléolithique Wikipedia-logo-v2.svg et Néolithique Wikipedia-logo-v2.svg. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1834 en sa qualité de bibliothécaire de la ville de Bordeaux.

Simon Guillaume Gabriel Bruté de Rémur[2] est son demi-frère par sa mère Renée Jeanne Saulnier du Vauhello, remariée après le décès à l'âge de 49 ans de son premier mari Pierre Vatar de Jouannet en 1771.

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. rue Bruté de Rémur