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'''Frédéric BENOIST''', résistant déporté. (1914- 1945)[[Fichier:Benoist-christian.jpeg|thumb|left|]]
'''Frédéric BENOIST''', résistant déporté. (1914- 1945)[[Fichier:Benoist-christian.jpeg|150px|thumb|left]]
 
Frédéric Benoist est né à Châtillon-sur-Seiche le 3 octobre 1914, (Ille-et-Vilaine). Ses parents habitent  à la  Reuzeraie, [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] (Ille-et-Vilaine). En 1944 Frédéric termine ses études à l'École de Notariat de Rennes. Il fait son dernier stage chez Maître Meslin, notaire à Guignen à qui il doit succéder.
 
 




Frédéric Benoist est né à Châtillon-sur-Seiche le 3 octobre 1914, (Ille-et-Vilaine). Ses parents habitent  à la  Reuzeraie, [[Saint-Jacques-de-la-Lande]] (Ille-et-Vilaine).  En 1944 Frédéric termine ses études à l'Ecole de Notariat de Rennes. Il fait son dernier stage chez Maître Meslin, notaire à Guignen à qui il doit succéder.


==La rafle de Guignen==
==La rafle de Guignen==


Le 28 juillet 1944, les Allemands encerclèrent le bourg de Guignen. La veille, [[Fichier:Camp-margueritte-plan-660.jpg|180px|thumb|right|Plan du [[camp Margueritte]] en décembre 1944]]deux soldats allemands avaient été blessés dans un attentat à {{w|Guignen}}". Les occupants rassemblent sur la place 60 à 70 hommes qu’ils ont sortis de leurs domiciles. Après 2 ou 3 heures d’attente, ils choisissent 20 otages parmi les plus jeunes, dont Frédéric Benoist. Ils resteront au camp Margueritte à Rennes jusqu’au 3 août 1944, veille de la [[libération de Rennes]], et ils seront embarqués dans un train à destination de l’Allemagne (c’est "le train dit de {{w|Langeais}}")
Le 28 juillet 1944, les Allemands encerclèrent le bourg de Guignen. [[Fichier:Camp-margueritte-plan-660.jpg|180px|thumb|right|Plan du [[camp Margueritte]] en décembre 1944]] La veille, deux soldats allemands avaient été blessés dans un attentat à {{w|Guignen}}". Les occupants rassemblent sur la place 60 à 70 hommes qu’ils ont sortis de leurs domiciles. Après 2 ou 3 heures d’attente, ils choisissent 20 otages parmi les plus jeunes, dont Frédéric Benoist. Ils resteront au [[camp Margueritte]] à Rennes jusqu’au 3 août 1944, veille de la [[libération de Rennes]], et ils seront embarqués dans un train à destination de l’Allemagne (c’est "le train dit de {{w|Langeais}}")
==La déportation==
==La déportation==


Il est déporté du fort Hatry de Belfort le 29 août 1945 vers le camp de concentration de Neuengamme (Matricule 43917) où il meurt d’épuisement le 1er avril 1945 à  Wilhelmshaven (Situé au nord-ouest de Brême, sur la Mer du Nord. Ce kommando, créé en septembre 1944, faisait travailler ses 1000 détenus sur les chantiers navals de la ville, pour la Kriegsmarine. Ils réalisaient également des tâches de déblaiement), quelques jours avant l’arrivée de l’armée américaine.
Il est déporté du fort Hatry de Belfort le 29 août 1945 vers le camp de concentration de {{w|Neuengamme}}(Matricule 43917) où il meurt d’épuisement le 1er avril 1945 à  Wilhelmshaven (Situé au nord-ouest de Brême, sur la Mer du Nord. Ce kommando, créé en septembre 1944, faisait travailler ses 1000 détenus sur les chantiers navals de la ville, pour la Kriegsmarine. Ils réalisaient également des tâches de déblaiement), quelques jours avant l’arrivée de l’armée américaine.


==Liens externes==
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== Notes et références ==
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<references/>
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- Mémoires de Saint-Jacques-de-la-Lande. 60e anniversaire de la Libération


- Mémoires de Saint-Jacques-de-la-Lande. 60e anniversaire de la Libération
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation
- Fondation pour la Mémoire de la Déportation
- Mémoire de Granit
- Mémoire de Granit
- Souvenirs et recherches de sa nièce Mme Coutel.
- Souvenirs et recherches de sa nièce Mme Coutel.
- ''La guerre et la Résistance dans le sud de l'Ille-et-Vilaine'', par René Chesnais  
 
- ''La guerre et la Résistance dans le sud de l'Ille-et-Vilaine'', par René Chesnais  




[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Déporté de la Seconde Guerre mondiale]]

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Frédéric BENOIST, résistant déporté. (1914- 1945)

Benoist-christian.jpeg

Frédéric Benoist est né à Châtillon-sur-Seiche le 3 octobre 1914, (Ille-et-Vilaine). Ses parents habitent à la Reuzeraie, Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine). En 1944 Frédéric termine ses études à l'École de Notariat de Rennes. Il fait son dernier stage chez Maître Meslin, notaire à Guignen à qui il doit succéder.



La rafle de Guignen

Le 28 juillet 1944, les Allemands encerclèrent le bourg de Guignen.

Plan du camp Margueritte en décembre 1944

La veille, deux soldats allemands avaient été blessés dans un attentat à Guignen Wikipedia-logo-v2.svg". Les occupants rassemblent sur la place 60 à 70 hommes qu’ils ont sortis de leurs domiciles. Après 2 ou 3 heures d’attente, ils choisissent 20 otages parmi les plus jeunes, dont Frédéric Benoist. Ils resteront au camp Margueritte à Rennes jusqu’au 3 août 1944, veille de la libération de Rennes, et ils seront embarqués dans un train à destination de l’Allemagne (c’est "le train dit de Langeais Wikipedia-logo-v2.svg")

La déportation

Il est déporté du fort Hatry de Belfort le 29 août 1945 vers le camp de concentration de Neuengamme Wikipedia-logo-v2.svg(Matricule 43917) où il meurt d’épuisement le 1er avril 1945 à Wilhelmshaven (Situé au nord-ouest de Brême, sur la Mer du Nord. Ce kommando, créé en septembre 1944, faisait travailler ses 1000 détenus sur les chantiers navals de la ville, pour la Kriegsmarine. Ils réalisaient également des tâches de déblaiement), quelques jours avant l’arrivée de l’armée américaine.

Liens externes

  • [1]Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945. Fondation pour la Mémoire de la Déportation
  • [2]Lieux de déportation
  • [3]Le dernier convoi du 3 août 1944.
  • [4][5]La rafle de Guignen
    Fichier:Le wagon souvenir de Langeais.jpg
    Le wagon souvenir de Langeais


Notes et références

- Mémoires de Saint-Jacques-de-la-Lande. 60e anniversaire de la Libération

- Fondation pour la Mémoire de la Déportation

- Mémoire de Granit

- Souvenirs et recherches de sa nièce Mme Coutel.

- La guerre et la Résistance dans le sud de l'Ille-et-Vilaine, par René Chesnais