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« Moulins de Nouvoitou » : différence entre les versions
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Ce moulin à blé, toujours en activité, date du 18e siècle. Il est vendu en 1700 par la famille Brissac aux seigneurs de Châteaugiron. Le moulin est réglementé par une ordonnance royale du 25 août 1842 qui fixe les conditions selon lesquelles l'usinier est autorisé à se servir des eaux de la Seiche. À cette date, le vannage de décharge se compose de sept vannelles. | Ce moulin à blé, toujours en activité, date du 18e siècle. Il est vendu en 1700 par la famille Brissac aux seigneurs de Châteaugiron. Le moulin est réglementé par une ordonnance royale du 25 août 1842 qui fixe les conditions selon lesquelles l'usinier est autorisé à se servir des eaux de la Seiche. À cette date, le vannage de décharge se compose de sept vannelles. | ||
Version actuelle datée du 24 octobre 2013 à 16:06
La commune de Nouvoitou compte quatre moulins sur son territoire : Tertron, Epron, Ernoux, et la Motte (un côté de la rive situé à Nouvoitou, l'autre à Saint-Armel).
Le Moulin de Tertron
Situé en rive droite de la Seiche, ce moulin à farine est bordé d'une roue hydraulique placée dans son coursier et d'un vannage de décharge qui est couvert d'une passerelle permettant l'accès à l'autre rive.
Ce moulin aurait été construit au 14e siècle. En 1776 le coursier est reconstruit. Le régime hydraulique est réglementé par une ordonnance royale du 25 août 1842. En 1857, le vannage de décharge se compose de sept vannelles. Il est reconstruit en 1859. Le moulin a conservé des mécanismes du XVIIIe siècle. En 1840, le moulin est activé par une roue à aubes de 5 m de diamètre. A la fin de l'année 1920, un moteur à gaz pauvre est ajouté comme complément d'énergie. Une roue hydraulique verticale est toujours en place, ainsi que les meules.[1]
La date de cessation d'activité est inconnue. L'actuel propriétaire continue de moudre le blé et l'orge sous les meules pour son bétail.
Le Moulin de Tertron était aussi connu pour ses animations du dimanche : l'accordéoniste et les petites guinguettes.
Le Moulin d'Epron
Ce moulin à blé, toujours en activité, date du 18e siècle. Il est vendu en 1700 par la famille Brissac aux seigneurs de Châteaugiron. Le moulin est réglementé par une ordonnance royale du 25 août 1842 qui fixe les conditions selon lesquelles l'usinier est autorisé à se servir des eaux de la Seiche. À cette date, le vannage de décharge se compose de sept vannelles.
En 1864, le propriétaire M. Ozanne est autorisé à entreprendre des modifications. Il désire transformer le moulin en une petite minoterie. En 1840, le moulin est actionné par une roue à aubes de 5 m de diamètre. En 1936, la force motrice est distribuée par une roue hydraulique et par un moteur à gaz pauvre horizontal.[2]
Aujourd'hui le moulin d'Epron produit de la farine de froment biologique ainsi que de la farine de sarrasin.
Notes et références
Géolocalisation
48.028526°, -1.554006°
