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[[Catégorie:Voie de Rennes|Hersart]]
La '''rue Hersart de la Villemarqué''' est une petite voie située dans le quartier 8: Sud-Gare qui part de la [[rue de l'Alma]] et aboutit [[rue Luzel]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 29 avril 1913.


La '''rue Hersart de la Villemarqué''' est une petite voie partant de la [[rue de l'Alma]] et aboutissant [[rue Luzel]]. Cette dénomination rappelle :
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== Théodore Hersart de La Villemarqué ==
 
===Théodore Hersart de La Villemarqué===


Littérateur
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(7 juillet 1815, Quimperlé - 8 décembre 1895, Quimperlé)
(7 juillet 1815, Quimperlé - 8 décembre 1895, Quimperlé)


Son père, le comte Pierre Toussaint Hersart de La Villemarqué fut député du Finistère de 1815 à 1827 et maire de Nizon. Ultraroyaliste dans la Chambre introuvable, il se rallia ensuite à la politique ministérielle. La mère de Théodore collectait des textes de la littérature orale bretonne.
Son père, le comte Pierre Toussaint Hersart de La Villemarqué fut député du Finistère de 1815 à 1827 et maire de Nizon. Ultraroyaliste dans la Chambre introuvable, il se rallia ensuite à la politique ministérielle. La mère de Théodore collectait des textes de la littérature orale bretonne.
[[File:Hersart de villemarque.jpg|200px|right|thumb|Théodore Hersart de la Villemarqué, auteur du ''Barzaz Breiz'']]
[[File:Hersart de villemarque.jpg|200px|right|thumb|Théodore Hersart de la Villemarqué, auteur du ''Barzaz Breiz'']]
Théodore passe le  baccalauréat à la faculté des lettres de Rennes en octobre 1833. En 1834, il est à Paris, pour entrer à la faculté de droit. Toutefois, ayant lu ''The Myrvyrian Archaiology of Wales'' d'Edward Williams, il se tourne vers les études médiévales et bretonnes, thèmes qui suscitent un grand intérêt parmi les chercheurs romantiques. Abandonnant le droit, il suit les cours de l'École des chartes en 1836. Dès cette année, il commence la préparation du ''Barzaz Breiz'' et prend des cours de breton, langue dont il n'a qu'une connaissance imparfaite,  
Théodore passe le  baccalauréat à la faculté des lettres de Rennes en octobre 1833. En 1834, il est à Paris, pour entrer à la faculté de droit. Toutefois, ayant lu ''The Myrvyrian Archaiology of Wales'' d'Edward Williams, il se tourne vers les études médiévales et bretonnes, thèmes qui suscitent un grand intérêt parmi les chercheurs romantiques. Abandonnant le droit, il suit les cours de l'École des chartes en 1836. Dès cette année, il commence la préparation du ''Barzaz Breiz'' et prend des cours de breton, langue dont il n'a qu'une connaissance imparfaite,  
Pendant ses vacances au manoir, il collecte à son tour des chants en breton qu'il transcrit avec leur musique sur des carnets de collecte.  
Pendant ses vacances au manoir, il collecte à son tour des chants en breton qu'il transcrit avec leur musique sur des carnets de collecte.  


Invité par la société des galloisants d’Abergavenny, La Villemarqué prend la tête d'une délégation qui part en octobre 1838 au Pays de Galles « étudier à leur source et comparer entre eux l'idiome et les monuments d'origine celtique » et il est reçu comme barde — sous le nom de « Barz Nizon » (le barde de Nizon).
Invité par la société des galloisants d’Abergavenny, La Villemarqué prend la tête d'une délégation qui part en octobre 1838 au Pays de Galles « étudier à leur source et comparer entre eux l'idiome et les monuments d'origine celtique » et il est reçu comme barde — sous le nom de « Barz Nizon » (le barde de Nizon).


En août 1837, La Villemarqué avait proposé à Salvandy, ministre de l'Instruction publique, de publier un recueil de ''Chants populaires de la Bretagne-Armorique'', afin de contribuer à l'histoire de France, demande rejetée.
En août 1837, La Villemarqué avait proposé à Salvandy, ministre de l'Instruction publique, de publier un recueil de ''Chants populaires de la Bretagne-Armorique'', afin de contribuer à l'histoire de France, demande rejetée.
 
La Villemarqué soutint les travaux linguistiques de Jean-François Le Gonidec<ref>[[allée Jean-François Le Gonidec]]</ref>, auteur d'une Grammaire celto-bretonne (1807), première à décrire le phénomène des mutations et à traiter du genre des noms.


La Villemarqué soutint les travaux linguistiques de Jean-François Le Gonidec, auteur d'une Grammaire celto-bretonne (1807) première à décrire le phénomène des mutations et à traiter du genre des noms.
Il publia à ses frais en août 1839 le ''Barzaz Breiz'', chants populaires de la Bretagne qui obtint un certain succès. George Sand exprima son admiration pour « les diamants du Barzaz Breiz », lors de la parution de la seconde édition en 1845. Yves Le Berre juge que l'appropriation du Barzaz Breiz par les nationalistes bretons au 20e siècle est un contresens et que La Villemarqué défendait, en fait, le rôle social et politique de l'aristocratie terrienne et de la religion catholique dans la France bourgeoise du 19e siècle. À l'opposé d'un Olier Mordrel, il considère qu'il n'a jamais été séparatiste.  


Il publia à ses frais en août 1839 le ''Barzaz Breiz'', chants populaires de la Bretagne qui lui donne  un certain succès. George Sand  exprime  son admiration pour « les diamants du Barzaz Breiz », lors de la parution de la seconde édition en 1845. Yves Le Berre juge que l'appropriation du Barzaz Breiz par les nationalistes bretons au 20e siècle est un contresens et que La Villemarqué défendait, en fait, le rôle social et politique de l'aristocratie terrienne et de la religion catholique dans la France bourgeoise du 19e siècle. À l'opposé d'un Olier Mordrel, il considère qu'il n'a jamais été séparatiste.  
Le ''Barzaz Breiz'' ne fut pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l'édition de 1839 et 2 500 pour celle de 1867, mais il connut un succès immédiat parmi les lettrés de la capitale, pour deux raisons : la beauté poétique de l'édition et l'attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. Ses écrits ont un écho très réduit parmi la population bretonnante, mais une influence considérable sur le monde des lettrés bretonnants et hors de Bretagne.  


Le ''Barzaz Breiz'' n'est pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l'édition de 1839 et 2 500 pour celle de 1867, mais il connaît un succès immédiat parmi les lettrés de la capitale, pour deux raisons : la beauté poétique de l'édition et l'attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. Ses écrits ont un écho  très réduit parmi la population bretonnante, mais une influence considérable sur le monde des lettrés bretonnants et hors de Bretagne.  
A partir des années 1860 et 1870, à la suite d'Ernest Renan, auteur en 1854 d'une critique parue dans La ''Revue des Deux Mondes'' dans laquelle il s'interrogeait sur les commentaires ajoutés aux chants du Barzaz Breiz pour prouver leur authenticité, plusieurs chercheurs bretons, en particulier Luzel <ref>[[rue Luzel]]</ref> (dans ''Gwerzioù Breiz-Izel'', chants populaires de la Basse-Bretagne) et Joseph Loth<ref>[[square Loth]]</ref>, remettent en cause l'authenticité du Barzaz Breizh et la polémique se prolonge depuis.


A partir des années 1860 et 1870, à la suite d'Ernest Renan, auteur en 1854 d'une critique parue dans La ''Revue des Deux Mondes'' dans laquelle il s'interrogeait sur les commentaires ajoutés aux chants du Barzaz Breiz pour prouver leur authenticité, plusieurs chercheurs bretons, en particulier Luzel <ref> [[rue Luzel]]</ref> (dans ''Gwerzioù Breiz-Izel'', chants populaires de la Basse-Bretagne) et Joseph Loth<ref>[[square Loth]]</ref>, remettent en cause l'authenticité du Barzaz Breizh et la polémique se prolonge depuis.
== Un accident... qui nous en apprend! ==
Les 5 et 6 novembre 1932, le quotidien rennais L'''Ouest-Eclair'' fait état dans ses pages d'un accident de la circulation, qui dessine les contours d'une rue sombre à l'extrémité dangereuse :
{{Citation|texte=''Un accident qui aurait pu revêtir un certain caractère de gravité s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi, '''rue Hersart de la Villemarqué''', dans les circonstances suivantes :


''Une voiture automobile [...], venant de la rue de l'Alma, pénétra dans la rue Hersart de la Villemarqué, à l'extrémité de laquelle se trouvait autrefois une Carrière, placée à proximité d'un profond ravin.


===Liens internes===  
''L'automobiliste crut-il que cette rue avait un débouché ? Probablement, car il continua sa route à allure modérée et tomba au fond du ravin, profond d'environ 4 mètres.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 5 novembre 1932|collecteur=Manu35|date=2018}}
 
{{Citation|texte=''APRÈS L'ACCIDENT DE LA RUE HERSART DE LA VILLEMARQUÉ - Dans notre numéro d'hier, nous avons relaté qu'un accident qui aurait pu revêtir un certain caractère de gravité s'était produit, dans la nuit de jeudi à vendredi '''rue Hersart de la Villemarqué'''.
 
''Le conducteur de l'automobile ne devait pas connaitre cette artère qui se termine en cul de sac sur un ravin profond d'environ quatre mètres.
 
''Il s'y hasarda carrément. Ce qui devait arriver survint. L'auto descendit, plus vite que ne voulait le conducteur, la pente raide qui mène au fond du ravin et alla s'écraser contre un mur qui borde les jardins situés en contre-bas de la rue Hersart de la Villemarqué. [...]
 
''Au sujet de cet accident, nous devons signaler la défectuosité de l'éclairage, la nuit, rue Hersart de la Villemarqué. Une seule ampoule électrique y est placée et suffit à peine à éclairer l'entrée de cette voie aujourd'hui bordée de maisons ouvrières.
 
''D'autre part, à l'extrémité de cette rue, se trouvait autrefois une barrière qui obligeait les automobiles à arrêter leur voiture à proximité du ravin. Cette barrière a disparu. Il serait donc sage d'en remettre une nouvelle si l'on ne veut pas enregistrer d'autres accidents.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 6 novembre 1932|collecteur=Manu35|date=2018}}
 
Il faut dire que depuis l'entrée de la rue située côté est, au niveau de la [[prison Jacques-Cartier]], la rue présente une certaine déclivité. Elle débouche encore aujourd'hui, une centaine de mètres plus loin, sur un cul-de-sac, barrée non pas par une barrière mais par un muret.
 
== Sur la carte ==
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== Notes et références ==  
<references/>
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===Lien externe===
 
== Lien externe ==
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Hersart]][[Catégorie:Quartier 8 : Sud-Gare]][[Catégorie:Littérature et poésie|Hersart]][[Catégorie:Culture bretonne|Hersart]][[Catégorie:Rue de Rennes|Hersart]]

Version actuelle datée du 3 juillet 2018 à 17:03

La rue Hersart de la Villemarqué est une petite voie située dans le quartier 8: Sud-Gare qui part de la rue de l'Alma et aboutit rue Luzel. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 29 avril 1913.

Cette dénomination rappelle :

Théodore Hersart de La Villemarqué

Littérateur

(7 juillet 1815, Quimperlé - 8 décembre 1895, Quimperlé)

Son père, le comte Pierre Toussaint Hersart de La Villemarqué fut député du Finistère de 1815 à 1827 et maire de Nizon. Ultraroyaliste dans la Chambre introuvable, il se rallia ensuite à la politique ministérielle. La mère de Théodore collectait des textes de la littérature orale bretonne.

Théodore Hersart de la Villemarqué, auteur du Barzaz Breiz

Théodore passe le baccalauréat à la faculté des lettres de Rennes en octobre 1833. En 1834, il est à Paris, pour entrer à la faculté de droit. Toutefois, ayant lu The Myrvyrian Archaiology of Wales d'Edward Williams, il se tourne vers les études médiévales et bretonnes, thèmes qui suscitent un grand intérêt parmi les chercheurs romantiques. Abandonnant le droit, il suit les cours de l'École des chartes en 1836. Dès cette année, il commence la préparation du Barzaz Breiz et prend des cours de breton, langue dont il n'a qu'une connaissance imparfaite, Pendant ses vacances au manoir, il collecte à son tour des chants en breton qu'il transcrit avec leur musique sur des carnets de collecte.

Invité par la société des galloisants d’Abergavenny, La Villemarqué prend la tête d'une délégation qui part en octobre 1838 au Pays de Galles « étudier à leur source et comparer entre eux l'idiome et les monuments d'origine celtique » et il est reçu comme barde — sous le nom de « Barz Nizon » (le barde de Nizon).

En août 1837, La Villemarqué avait proposé à Salvandy, ministre de l'Instruction publique, de publier un recueil de Chants populaires de la Bretagne-Armorique, afin de contribuer à l'histoire de France, demande rejetée.

La Villemarqué soutint les travaux linguistiques de Jean-François Le Gonidec[1], auteur d'une Grammaire celto-bretonne (1807), première à décrire le phénomène des mutations et à traiter du genre des noms.

Il publia à ses frais en août 1839 le Barzaz Breiz, chants populaires de la Bretagne qui obtint un certain succès. George Sand exprima son admiration pour « les diamants du Barzaz Breiz », lors de la parution de la seconde édition en 1845. Yves Le Berre juge que l'appropriation du Barzaz Breiz par les nationalistes bretons au 20e siècle est un contresens et que La Villemarqué défendait, en fait, le rôle social et politique de l'aristocratie terrienne et de la religion catholique dans la France bourgeoise du 19e siècle. À l'opposé d'un Olier Mordrel, il considère qu'il n'a jamais été séparatiste.

Le Barzaz Breiz ne fut pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l'édition de 1839 et 2 500 pour celle de 1867, mais il connut un succès immédiat parmi les lettrés de la capitale, pour deux raisons : la beauté poétique de l'édition et l'attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. Ses écrits ont un écho très réduit parmi la population bretonnante, mais une influence considérable sur le monde des lettrés bretonnants et hors de Bretagne.

A partir des années 1860 et 1870, à la suite d'Ernest Renan, auteur en 1854 d'une critique parue dans La Revue des Deux Mondes dans laquelle il s'interrogeait sur les commentaires ajoutés aux chants du Barzaz Breiz pour prouver leur authenticité, plusieurs chercheurs bretons, en particulier Luzel [2] (dans Gwerzioù Breiz-Izel, chants populaires de la Basse-Bretagne) et Joseph Loth[3], remettent en cause l'authenticité du Barzaz Breizh et la polémique se prolonge depuis.

Un accident... qui nous en apprend!

Les 5 et 6 novembre 1932, le quotidien rennais L'Ouest-Eclair fait état dans ses pages d'un accident de la circulation, qui dessine les contours d'une rue sombre à l'extrémité dangereuse :

« Un accident qui aurait pu revêtir un certain caractère de gravité s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi, rue Hersart de la Villemarqué, dans les circonstances suivantes :

Une voiture automobile [...], venant de la rue de l'Alma, pénétra dans la rue Hersart de la Villemarqué, à l'extrémité de laquelle se trouvait autrefois une Carrière, placée à proximité d'un profond ravin.

L'automobiliste crut-il que cette rue avait un débouché ? Probablement, car il continua sa route à allure modérée et tomba au fond du ravin, profond d'environ 4 mètres. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 5 novembre 1932 • Recueilli par Manu35 • 2018licence


« APRÈS L'ACCIDENT DE LA RUE HERSART DE LA VILLEMARQUÉ - Dans notre numéro d'hier, nous avons relaté qu'un accident qui aurait pu revêtir un certain caractère de gravité s'était produit, dans la nuit de jeudi à vendredi rue Hersart de la Villemarqué.

Le conducteur de l'automobile ne devait pas connaitre cette artère qui se termine en cul de sac sur un ravin profond d'environ quatre mètres.

Il s'y hasarda carrément. Ce qui devait arriver survint. L'auto descendit, plus vite que ne voulait le conducteur, la pente raide qui mène au fond du ravin et alla s'écraser contre un mur qui borde les jardins situés en contre-bas de la rue Hersart de la Villemarqué. [...]

Au sujet de cet accident, nous devons signaler la défectuosité de l'éclairage, la nuit, rue Hersart de la Villemarqué. Une seule ampoule électrique y est placée et suffit à peine à éclairer l'entrée de cette voie aujourd'hui bordée de maisons ouvrières.

D'autre part, à l'extrémité de cette rue, se trouvait autrefois une barrière qui obligeait les automobiles à arrêter leur voiture à proximité du ravin. Cette barrière a disparu. Il serait donc sage d'en remettre une nouvelle si l'on ne veut pas enregistrer d'autres accidents. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 6 novembre 1932 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Il faut dire que depuis l'entrée de la rue située côté est, au niveau de la prison Jacques-Cartier, la rue présente une certaine déclivité. Elle débouche encore aujourd'hui, une centaine de mètres plus loin, sur un cul-de-sac, barrée non pas par une barrière mais par un muret.

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Notes et références

Lien externe

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