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La '''rue Fréron''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le [[boulevard Jacques Cartier]] et la [[rue Bernard Salmon]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Fréron''' se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le [[boulevard Jacques Cartier]] et la [[rue Bernard Salmon]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Élie Fréron, critique (1718 - 1776)
Cette voie rend hommage à


==Sur la carte==
== Élie Fréron ==
 
Critique
[[Fichier:Fr%C3%A9ron_Jean.png|200px|right|thumb|Eau-forte de François Hubert d’après Cochin fils]]
(20 janvier 1718, Quimper - 10 mars 1776, Montrouge, Hauts-de-Seine)
 
Fils d'un orfèvre d'Agen, Fréron apprend l'orfèvrerie mais, plus attiré par les études que par le travail manuel, devient un journaliste extrêmement brillant et caustique. Le journalisme est au XVIIIème siècle d'invention récente, les journaux se multiplient de façon exponentielle tout au long du siècle. Il fut la bête noire des Voltaire, Diderot et autres encyclopédistes, et fut surnommé « le plus grand journaliste du XVIIIe siècle ». Aujourd'hui, nous savons ce qu'est la « critique littéraire » et nous sommes habitués à lire des comptes rendus qui éreintent tel livre, tel film... Or à cette époque, de pareilles critiques sont insupportables dans les milieux littéraires.
 
Voltaire lui dédia cet épigramme :
 
          ''L’autre jour au fond d’un vallon,
          ''Un serpent piqua Jean Fréron ;''
          ''Que croyez-vous qu’il arriva ?''
          ''Ce fut le serpent qui creva.''
 
Fréron fonde "''L'Année littéraire''" qui fut le plus important magazine du XVIIIe siècle et qui lui apporta la notoriété ainsi que l'aisance financière... en même temps que de nombreux ennuis. A l'instar de la plupart des auteurs de cette époque (Voltaire, Diderot...), ses écrits lui valurent plusieurs séjours en prison (Vincennes, la Bastille). "''L'Année littéraire''" fut l'arme et le gagne-pain de Fréron pendant plus de vingt ans<ref>https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/clairac/qui-etait-elie-freron-le-zemmour-des-lumieres-2890759.php?csnt=1904e53f07a</ref>.
 
== Sur la carte ==
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Version actuelle datée du 26 juin 2024 à 09:17

La rue Fréron se situe dans le quartier 8 : Sud-Gare entre le boulevard Jacques Cartier et la rue Bernard Salmon. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928[1].

Cette voie rend hommage à

Élie Fréron

Critique

 
Eau-forte de François Hubert d’après Cochin fils

(20 janvier 1718, Quimper - 10 mars 1776, Montrouge, Hauts-de-Seine)

Fils d'un orfèvre d'Agen, Fréron apprend l'orfèvrerie mais, plus attiré par les études que par le travail manuel, devient un journaliste extrêmement brillant et caustique. Le journalisme est au XVIIIème siècle d'invention récente, les journaux se multiplient de façon exponentielle tout au long du siècle. Il fut la bête noire des Voltaire, Diderot et autres encyclopédistes, et fut surnommé « le plus grand journaliste du XVIIIe siècle ». Aujourd'hui, nous savons ce qu'est la « critique littéraire » et nous sommes habitués à lire des comptes rendus qui éreintent tel livre, tel film... Or à cette époque, de pareilles critiques sont insupportables dans les milieux littéraires.

Voltaire lui dédia cet épigramme :

         L’autre jour au fond d’un vallon,
         Un serpent piqua Jean Fréron ;
         Que croyez-vous qu’il arriva ?
         Ce fut le serpent qui creva.

Fréron fonde "L'Année littéraire" qui fut le plus important magazine du XVIIIe siècle et qui lui apporta la notoriété ainsi que l'aisance financière... en même temps que de nombreux ennuis. A l'instar de la plupart des auteurs de cette époque (Voltaire, Diderot...), ses écrits lui valurent plusieurs séjours en prison (Vincennes, la Bastille). "L'Année littéraire" fut l'arme et le gagne-pain de Fréron pendant plus de vingt ans[2].

Sur la carte

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Note et références