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« Abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle » : différence entre les versions

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== La fondation de La Ville-ès-Nonais, « La Ville aux Nonnes », un prieuré de femmes ==
== La fondation de La Ville-ès-Nonais, « La Ville aux Nonnes », un prieuré de femmes ==
 
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=== Une dépendance de l’abbaye Saint-Sulpice-des-Bois (près de Rennes) ===
=== Une dépendance de l’abbaye Saint-Sulpice-des-Bois (près de Rennes) ===



Version actuelle datée du 7 décembre 2024 à 17:14

L'abbaye Notre-Dame-du-Nid-au-Merle ou abbaye de Saint-Sulpice des Bois est située sur le territoire de Rennes Métropole sur la commune de Saint-Sulpice-la-Forêt, dans l’ancienne forêt du Nid-au-Merle, aujourd’hui forêt de Rennes.

En moins d’un demi-siècle, une trentaine de prieurés dépendant de l’abbaye sont fondés

Raoul de La Futaie, ancien compagnon de Robert d'Arbrissel, était à la tête d’une communauté déjà établie dans la forêt lorsqu'il crée le monastère en 1112. C’est un monastère double selon les antiques traditions orientale et celtique, c’est-à-dire accueillant séparément des moniales et des moines (les « condonats »). Les moniales prennent en main le temporel, tandis que les moines assurent la direction spirituelle et les offices. Les prêtres n’entrent jamais dans l’espace de vie des moniales. Les deux communautés sont réunies sous l’autorité de l’abbesse.

La première abbesse dont on sache le nom serait, selon dom Lobineau, Marie de Blois, fille d’Étienne d'Angleterre, et ce, jusqu’en 1156. L’abbesse relève non pas de l’évêque de Rennes, mais directement du Saint-Siège.

La fondation de La Ville-ès-Nonais, « La Ville aux Nonnes », un prieuré de femmes

La Ville-ès-Nonais, "La Ville aux Nonnes"

Une dépendance de l’abbaye Saint-Sulpice-des-Bois (près de Rennes)

En 1100, un hôpital (avec une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste) est construit par les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem sur les bords de la Rance

Parallèlement à l'implantation des hospitaliers sur les bords de la Rance à Port Sablon, un prieuré est fondé à l'emplacement du bourg actuel. En 1161, le pape Alexandre III confirme l'abbaye bénédictine de femmes de Saint-Sulpice-des-Bois, située près de Rennes, dans la possession de l'église Sainte-Marie-d'Establon[1].

C'est ainsi que le bourg prendra par la suite l'appellation de la ville aux nonnes ou La Ville-ès-Nonais. Le prieuré des religieuses cesse d'être occupé en 1729 date de leur départ obligé vers la maison mère. La chapelle priorale est, dès lors considérée comme frairienne et sert aux paroissiens de Saint-Suliac habitant ce secteur.

Si l'ancienne église priorale était dédiée à la Vierge Marie, elle est invoquée après 1646 sous le patronage de Sainte Anne. Cet édifice n'existe plus aujourd'hui, il a été remplacé par l'église actuelle édifié en 1846. Jusqu'en 1847, le territoire de la Ville-es-Nonais est rattaché à Saint Suliac. Devenu paroisse, il est érigé en commune en 1850.

A ne pas confondre avec Ville-ès-Nouaux (Jersey)

Malgré une étymologie en langue gallèse, La Ville-ès-Nonais ne doit pas être confondue avec Ville-ès-Nouaux (Jersey) originellement entourée par des dunes de sable, nom d'un site mégalithique situé à l'ouest de la ville de Saint-Hélier dans les îles Anglo-Normandes.