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[[Fichier:Grand_caf%C3%A9_du_Palais.png|300px|right|thumb|Le Grand Café du Palais, sur la gauche, disparaîtra à l'entre-deux-guerres (Carte postale ayant voyagé en 1915)]] | |||
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(25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique) | (25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique) |
Version actuelle datée du 6 novembre 2024 à 16:40
La rue de Rohan, axée nord-sud, descend de la rue de l'Horloge au pont de Nemours. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 12 décembre 1726. Elle fut appelée de 1792 à 1846 rue de la Poissonnerie, en raison du voisinage de ce marché. Les Nouvelles Galeries, bâtiment en béton de style Art nouveau, y ouvrent le 23 octobre 1930, à l'angle du quai Duguay-Trouin, à l'emplacement du Grand Café du Palais. Elles sont devenues Les Galeries Lafayette.
Ouverte après l'incendie de 1720, elle porte le nom de :
Jules-Hercule Rohan-Guéméné
(25 mars 1726, Paris - 10 décembre 1788, Carlsbourg, près de Bouillon, Belgique)
Fils de Hercule-Mériadec de Rohan (1688 - 1757), duc de Montbazon, et de Louise-Gabrielle Julie de Rohan, il épousa en 1743 Marie-Louise de La Tour d'Auvergne. Ils séjournaient à Paris notamment dans leur hôtel familial, l'Hôtel de Rohan-Guémené, situé au n°6 de la Place des Vosges.
Connu tout d'abord sous le nom de prince de Montbazon, il prit en 1749 le titre de prince de Rohan qu'il garda sa vie durant, même après avoir hérité en 1757 du titre de duc de Montbazon. Frère aîné du cardinal de Rohan, il eut une carrière militaire qui le porta au grade de lieutenant général des armées du roi. Son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants fuient en Bohème avant la Révolution française, mais sa femme est guillotinée en 1793. Il présida l'ordre de la noblesse aux États de Bretagne et se fit remarquer par ses fêtes, la somptuosité de sa maison et ses prodigalités. Il donna, le 18 novembre 1744, à ses frais aux Rennais une fête somptueuse avec cavalcade, bal, spectacle, illuminations et distribution de vin dans les carrefours, banquet gratuit sur la place du Parlement. Un char à huit roues, traîné par six chevaux, escorté de cavaliers et musiciens, apporta un immense plat de neuf mètres de long sur lequel étaient rangés, rôtis et sur pieds, un bœuf, deux veaux et douze moutons.[1]
Sur la carte
Références
- ↑ Les rues de Rennes, par Lucien Decombe, A. Le Roy, éd. - 1892
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