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(8 avril 1920, Chateaulin | (8 avril 1920, Chateaulin - 3 septembre 1944, Telgruc 29) | ||
Fils de Henri, Alexandre Damey (1879-1960) et de Marie Mesguen (1889-1972), famille de Plogonnec et Douarnenez, Jean fait toutes ses études à Rennes où son père, magistrat, devient président du tribunal civil en octobre 1936. Jean est licencié ès sciences. Célibataire, il entre dans la Résistance en janvier 1944 et, rejoignant le Finistère, il est soldat de 1ère classe au bataillon FFI de Douarnenez<ref>Dossier administratif des résistantes et résistants. GR 16P 155651; </ref>. Il combat à Douarnenez le 5 août puis se trouve dans la presqu'île de Crozon, début septembre 1944. Le bataillon tient le bourg de Telgruc-sur-Mer lorsque, le 3 septembre, celui-ci est bombardé par erreur par deux escadrilles de forteresses volantes américaines tuant 33 civils, 60 Américains et 28 FFI, dont Jean<ref>https://passeurspatrimoineplogonnec.fr/?page_id=1047</ref>. | |||
Il est inscrit sur les monuments aux morts de Plogonnec et de Telgruc-sur-Mer, mort pour la France<ref> Mention marginale sur l'acte de décès à Telgruc, n°57/1944</ref><ref>Ouest-France Quimper, ''Les résistants à l'honneur lors d'une commémoration émouvante'' - 10 mai 2016 </ref>. | |||
===Références=== | ===Références=== | ||
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Version actuelle datée du 4 novembre 2024 à 09:55
Jean Damey
Résistant, FFI
(8 avril 1920, Chateaulin - 3 septembre 1944, Telgruc 29)
Fils de Henri, Alexandre Damey (1879-1960) et de Marie Mesguen (1889-1972), famille de Plogonnec et Douarnenez, Jean fait toutes ses études à Rennes où son père, magistrat, devient président du tribunal civil en octobre 1936. Jean est licencié ès sciences. Célibataire, il entre dans la Résistance en janvier 1944 et, rejoignant le Finistère, il est soldat de 1ère classe au bataillon FFI de Douarnenez[1]. Il combat à Douarnenez le 5 août puis se trouve dans la presqu'île de Crozon, début septembre 1944. Le bataillon tient le bourg de Telgruc-sur-Mer lorsque, le 3 septembre, celui-ci est bombardé par erreur par deux escadrilles de forteresses volantes américaines tuant 33 civils, 60 Américains et 28 FFI, dont Jean[2]. Il est inscrit sur les monuments aux morts de Plogonnec et de Telgruc-sur-Mer, mort pour la France[3][4].
Références
- ↑ Dossier administratif des résistantes et résistants. GR 16P 155651;
- ↑ https://passeurspatrimoineplogonnec.fr/?page_id=1047
- ↑ Mention marginale sur l'acte de décès à Telgruc, n°57/1944
- ↑ Ouest-France Quimper, Les résistants à l'honneur lors d'une commémoration émouvante - 10 mai 2016
