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Isaac-René-Guy Le Chapelier est né à Rennes le 12 juin 1754 et y fréquente la faculté de droit. Avocat au Parlement de Bretagne, orateur remarqué, il fut nommé député du Tiers-Etat. Fondateur avec [[Lanjuinais]] du Club breton, précurseur du Club des Jacobins, il rédigea avec Barnave le serment du Jeu de Paume. Président de l'Assemblée constituante lors de la séance du 4 août 1789, il fit voter l'abolition des priviléges proposée par Le Guen de Kerangal et, ainsi, celle des droits constitutionnels de la province de Bretagne.Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire. Il fut rapporteur de la loi interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. | Isaac-René-Guy Le Chapelier est né à Rennes le 12 juin 1754 et y fréquente la faculté de droit. Avocat au Parlement de Bretagne, orateur remarqué, il fut nommé député du Tiers-Etat. Fondateur avec [[Lanjuinais]] du Club breton, précurseur du Club des Jacobins, il rédigea avec Barnave le serment du Jeu de Paume. Président de l'Assemblée constituante lors de la séance du 4 août 1789, il fit voter l'abolition des priviléges proposée par Le Guen de Kerangal et, ainsi, celle des droits constitutionnels de la province de Bretagne.Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier 1791. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. | ||
Il s'attira les attaques des pamplétaires royalistes et essaya en 1791 de se rapprocher des modérés. Un voyage en Angleterre permit à ses adversaires de le faire considérer comme émigré et, Carrier ayant opéré le séquestre de ses biens, il revint pour empêcher leur confiscation totale. Il est arrêté. Sa femme et son fils sont internés au [[Bon Pasteur]] et seront libérés après son exécution. Robespierre le fît condamner à mort par le tribunal révolutionnaire parisien et il monta à l'échafaud avec son collègue Despremesnil, à quarante ans, le 22 avril 1794. | Il s'attira les attaques des pamplétaires royalistes et essaya en 1791 de se rapprocher des modérés. Un voyage en Angleterre permit à ses adversaires de le faire considérer comme émigré et, Carrier ayant opéré le séquestre de ses biens, il revint pour empêcher leur confiscation totale. Il est arrêté. Sa femme et son fils sont internés au [[Bon Pasteur]] et seront libérés après son exécution. Robespierre le fît condamner à mort par le tribunal révolutionnaire parisien et il monta à l'échafaud avec son collègue Despremesnil, à quarante ans, le 22 avril 1794. | ||
[[Rue Isaac Le Chapelier]] | [[Rue Isaac Le Chapelier]] |
Version du 27 mars 2011 à 15:23
Isaac-René-Guy Le Chapelier est né à Rennes le 12 juin 1754 et y fréquente la faculté de droit. Avocat au Parlement de Bretagne, orateur remarqué, il fut nommé député du Tiers-Etat. Fondateur avec Lanjuinais du Club breton, précurseur du Club des Jacobins, il rédigea avec Barnave le serment du Jeu de Paume. Président de l'Assemblée constituante lors de la séance du 4 août 1789, il fit voter l'abolition des priviléges proposée par Le Guen de Kerangal et, ainsi, celle des droits constitutionnels de la province de Bretagne.Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier 1791. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève.
Il s'attira les attaques des pamplétaires royalistes et essaya en 1791 de se rapprocher des modérés. Un voyage en Angleterre permit à ses adversaires de le faire considérer comme émigré et, Carrier ayant opéré le séquestre de ses biens, il revint pour empêcher leur confiscation totale. Il est arrêté. Sa femme et son fils sont internés au Bon Pasteur et seront libérés après son exécution. Robespierre le fît condamner à mort par le tribunal révolutionnaire parisien et il monta à l'échafaud avec son collègue Despremesnil, à quarante ans, le 22 avril 1794.