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Cette voie rend hommage à Olivier de Serres, agronome français (1539 - 1619) | Cette voie rend hommage à Olivier de Serres, agronome français (1539, Villeneuve-de-Berg, Ardèche - juillet 1619, Villeneuve-de-Berg) | ||
Il étudia de manière scientifique les techniques agricoles et en rechercha l'amélioration par l'expérimentation. De ce point de vue, il est généralement considéré comme le père de l'agronomie française. | |||
== Pionnier de la sériciculture == | |||
Au tout début du XVIIème siècle, le conseiller économique auprès du Roi Henri IV avait calculé que l'achat à l'étranger des étoffes de soie coûtait annuellement six millions d'écus à la France. Olivier de Serres ayant publié en 1599 et 1603 de ouvrages majeurs sur la sériciculture, apporte donc le moyen de fabriquer ces tissus dans le royaume et se retrouve en position d'expert pour développer la production de la soie à grande échelle, via le développement de plantations de mûriers dont les vers à soie se nourrissent. Ainsi, 20 000 pieds de mûriers seront plantés aux Tuileries et 10 000 à Saint-Germain-en-Laye. Avec François Traucat, jardinier de Nîmes, il développe intensément le mûrier dans le midi de la France. Quatre millions de plants sont cultivés en Provence et Languedoc. En 1602, une ordonnance royale impose à chaque paroisse de posséder une pépinière de mûriers et une magnanerie. | |||
A Rennes, trois siècles plus tard, sera implantée une manufacture de la soie [[avenue Chardonnet]]. | |||
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La rue Olivier de Serres se situe dans le quartier 4 : Saint-Martin entre l'avenue Gros Malhon et la rue de Saint-Malo. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 27 octobre 1938[1].
Cette voie rend hommage à Olivier de Serres, agronome français (1539, Villeneuve-de-Berg, Ardèche - juillet 1619, Villeneuve-de-Berg)
Il étudia de manière scientifique les techniques agricoles et en rechercha l'amélioration par l'expérimentation. De ce point de vue, il est généralement considéré comme le père de l'agronomie française.
Pionnier de la sériciculture
Au tout début du XVIIème siècle, le conseiller économique auprès du Roi Henri IV avait calculé que l'achat à l'étranger des étoffes de soie coûtait annuellement six millions d'écus à la France. Olivier de Serres ayant publié en 1599 et 1603 de ouvrages majeurs sur la sériciculture, apporte donc le moyen de fabriquer ces tissus dans le royaume et se retrouve en position d'expert pour développer la production de la soie à grande échelle, via le développement de plantations de mûriers dont les vers à soie se nourrissent. Ainsi, 20 000 pieds de mûriers seront plantés aux Tuileries et 10 000 à Saint-Germain-en-Laye. Avec François Traucat, jardinier de Nîmes, il développe intensément le mûrier dans le midi de la France. Quatre millions de plants sont cultivés en Provence et Languedoc. En 1602, une ordonnance royale impose à chaque paroisse de posséder une pépinière de mûriers et une magnanerie.
A Rennes, trois siècles plus tard, sera implantée une manufacture de la soie avenue Chardonnet.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes