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«Seul le Negresco en possédait un suffisamment vaste et il était à vendre». La guerre a ruiné les palaces de la Côte d'Azur qui pour beaucoup finiront découpés en appartements. Le Negresco, lui, est encore intact, quand la famille Mesnage-Augier l'achète et s'y installe<ref>https://www.lefigaro.fr/voyages/2012/07/20/30003-20120720ARTFIG00339-jeanne-augier-la-dame-du-negresco.php</ref>.
«Seul le Negresco en possédait un suffisamment vaste et il était à vendre». La guerre a ruiné les palaces de la Côte d'Azur qui pour beaucoup finiront découpés en appartements. Le Negresco, lui, est encore intact, quand la famille Mesnage-Augier l'achète et s'y installe<ref>https://www.lefigaro.fr/voyages/2012/07/20/30003-20120720ARTFIG00339-jeanne-augier-la-dame-du-negresco.php</ref>.
== Des modes de conservation des denrées alimentaires à la conservation du patrimoine ==
Près d'un siècle après la publication par Nicolas Appert de sa découverte, la '''conserve appertisée''', un charcutier rennais, Jean-Baptiste Mesnage fait prospérer son entreprise dans la charcuterie.
=== Des solutions à apporter aux faiblesses des moyens de conservation de l’époque depuis Nicolas Appert ===
Nicolas Appert est le premier à mettre au point une méthode de conservation des aliments en les stérilisant par la chaleur dans des contenants hermétiques et stériles. Il crée en France la première usine de conserves au monde.
En 1806, Nicolas Appert présente pour la première fois ses conserves lors de l’exposition des produits de l’industrie française mais le jury ne cite pas sa découverte.
En 1809, suite à l’un de ses courriers, le ministre de l’Intérieur, Montalivet, lui laisse le choix : soit prendre un brevet, soit offrir sa découverte à tous et recevoir un prix du Gouvernement. Il opte pour la seconde solution, préférant faire profiter l’humanité de sa découverte plutôt que de s’enrichir. La commission lui accorde un prix de 12 000 F. En juin, il publie à 6 000 exemplaires « L’Art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales »<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202755q.pdf</ref>. Trois éditions suivront en 1811, 1813 et 1816.
Dès ce moment, sa méthode de conservation est copiée par les Britanniques sans aucune contrepartie financière. Le déclin de la marine impériale de Napoléon réduit drastiquement la demande de conserves pour les voyages au long cours et pour les guerres. La concurrence des Britanniques, favorisés par un accès à un fer-blanc de meilleure qualité et moins coûteux, finit par le ruiner.
=== Des conditions favorables à l'essor d'entreprises agroalimentaires analogues à celle de Jean-Baptiste Mesnage ===
Le charcutier nantais, Charles Cassegrain (1831-1902), crée l'entreprise Cassegrain en 1856 en reprenant une charcuterie.
=== Nice, une capitale de l'hiver pleine de promesses ===
Le femme de Jean-Baptiste Mesnage joue un rôle moteur dans l'immobilier. Elle pousse la famille à s'installer dans le Midi.

Version actuelle datée du 3 septembre 2024 à 17:38

Negresco sur la Promenade des Anglais de Nice
Dali sans son guépard au Negresco, entouré de Jeanne Augier

Jean-Baptiste Mesnage est un charcutier rennais ayant fait fortune ensuite dans l'immobilier (il achète le Negresco de Nice en 1957).

Il est le père de Jeanne Augier.

Victime d'un accident puis d'une erreur de diagnostic, son épouse, paralysée, se retrouve confinée. Les fauteuils d'infirmes étaient très encombrants à l'époque et pour qu'elle ne reste pas cloîtrée dans sa chambre il fallait trouver une maison dotée d'un grand ascenseur.

«Seul le Negresco en possédait un suffisamment vaste et il était à vendre». La guerre a ruiné les palaces de la Côte d'Azur qui pour beaucoup finiront découpés en appartements. Le Negresco, lui, est encore intact, quand la famille Mesnage-Augier l'achète et s'y installe[1].

Des modes de conservation des denrées alimentaires à la conservation du patrimoine

Près d'un siècle après la publication par Nicolas Appert de sa découverte, la conserve appertisée, un charcutier rennais, Jean-Baptiste Mesnage fait prospérer son entreprise dans la charcuterie.

Des solutions à apporter aux faiblesses des moyens de conservation de l’époque depuis Nicolas Appert

Nicolas Appert est le premier à mettre au point une méthode de conservation des aliments en les stérilisant par la chaleur dans des contenants hermétiques et stériles. Il crée en France la première usine de conserves au monde.

En 1806, Nicolas Appert présente pour la première fois ses conserves lors de l’exposition des produits de l’industrie française mais le jury ne cite pas sa découverte.

En 1809, suite à l’un de ses courriers, le ministre de l’Intérieur, Montalivet, lui laisse le choix : soit prendre un brevet, soit offrir sa découverte à tous et recevoir un prix du Gouvernement. Il opte pour la seconde solution, préférant faire profiter l’humanité de sa découverte plutôt que de s’enrichir. La commission lui accorde un prix de 12 000 F. En juin, il publie à 6 000 exemplaires « L’Art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales »[2]. Trois éditions suivront en 1811, 1813 et 1816.

Dès ce moment, sa méthode de conservation est copiée par les Britanniques sans aucune contrepartie financière. Le déclin de la marine impériale de Napoléon réduit drastiquement la demande de conserves pour les voyages au long cours et pour les guerres. La concurrence des Britanniques, favorisés par un accès à un fer-blanc de meilleure qualité et moins coûteux, finit par le ruiner.

Des conditions favorables à l'essor d'entreprises agroalimentaires analogues à celle de Jean-Baptiste Mesnage

Le charcutier nantais, Charles Cassegrain (1831-1902), crée l'entreprise Cassegrain en 1856 en reprenant une charcuterie.

Nice, une capitale de l'hiver pleine de promesses

Le femme de Jean-Baptiste Mesnage joue un rôle moteur dans l'immobilier. Elle pousse la famille à s'installer dans le Midi.