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Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère, | Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère, après l’obtention de son baccalauréat, poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et débute dans le journal féministe ''La Fronde''<ref>{{w|La Fronde (journal)}}</ref> de Marguerite Durand <ref>square Marguerite Durand</ref> où elle découvre le journalisme d’investigation. | ||
après l’obtention de son baccalauréat, poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres. | |||
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Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire. | Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire. | ||
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Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais. | Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais. | ||
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En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste ''Ce Soir'' dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. | En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste ''Ce Soir'' dirigé par Louis Aragon<ref>[[rue Louis Aragon]]</ref> et Jean-Richard Bloch. | ||
Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance. | Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance. |
Version actuelle datée du 24 juin 2024 à 08:12
L'avenue Andrée Viollis se situe dans le quartier 11 : Le Blosne. Elle correspond à la voie, appartenant auparavant à l'avenue des Pays-Bas, située entre le boulevard de Yougoslavie et le boulevard Louis Volclair. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes 1er avril 2019[1]. Par délibération du 20 janvier 2014, le conseil municipal avait prévu de dénommer "rue André Viollis" une voie de contournement du Square Alexandre Lefas[2].
Cette voie rend hommage à
Andrée Viollis
Journaliste et écrivaine (9 décembre 1870 aux Mées, Alpes-de-Haute-Provence - 12 août 1950, Paris)
Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère, après l’obtention de son baccalauréat, poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et débute dans le journal féministe La Fronde[4] de Marguerite Durand [5] où elle découvre le journalisme d’investigation.
Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire. À partir de 1914, elle collabore au journal Le Petit Parisien [6]et s’oriente vers le grand reportage en couvrant les manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre. Elle enquête dans l'U.R.S.S de 1927, dix ans après la révolution bolchevique, puis témoigne sur la guerre civile afghane de 1929 et la révolte indienne de 1930. Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais.
Pendant le Front populaire, elle s’engage aux côtés des intellectuels antifascistes et codirige avec André Chamson et Jean Guéhenno [7] l’hebdomadaire politico-littéraire Vendredi. Elle défend également la cause de la République espagnole et les peuples victimes de la colonisation française. En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste Ce Soir dirigé par Louis Aragon[8] et Jean-Richard Bloch.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance.
[9], Femme engagée, elle a fortement marqué le journalisme d'information et du grand reportage.
Andrée Viollis décède à 80 ans, à Paris.[10].
Liens internes
Liens externes
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibération n° 2019-0166
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ Wikipédia
- ↑ La Fronde (journal)
- ↑ square Marguerite Durand
- ↑ Le Petit Parisien
- ↑ rue Jean Guéhenno
- ↑ rue Louis Aragon
- ↑ Andrée Viollis
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole
Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique