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Cette voie rend hommage à Jules Massenet, compositeur (1842 - 1912) | Cette voie rend hommage à Jules Massenet, compositeur (12 mai 1842, Montaud, aujourd'hui quartier de Saint-Etienne - 13 août 1912, Paris) | ||
==Sur la carte== | La famille de Jules Massenet déménage à Paris en 1848, lorsqu'il a six ans. Sa mère lui donne ses premières leçons de piano. Il entre à l'âge de onze ans au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris, et y étudie le piano. Il remporte le grand prix de Rome en 1863. Il rencontre à cette occasion {{w|Franz Liszt}}, qui le prend en affection et lui confie quelques élèves de piano, parmi lesquels se trouve Louise-Constance dite « Ninon » de Gressy (1841-1938), que Massenet épouse en 1866. | ||
Il reçoit la légion d'honneur en 1876 puis est fait Grand officier de la Légion d'honneur en 1900. Il entre à l'âge de trente-six ans à l'Académie des beaux-arts. C'est le plus jeune des académiciens. Très sensible aux sujets religieux, il a souvent été considéré comme l'héritier de Charles Gounod<ref>[[rue Gounod]]</ref>. Ses œuvres sont teintées d'une grande mélancolie, lui qui avait besoin d'être amoureux de l'héroïne ou de l'interprète de ses œuvres. | |||
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La rue Massenet se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la rue Mathurin Méheust. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960[1].
Cette voie rend hommage à Jules Massenet, compositeur (12 mai 1842, Montaud, aujourd'hui quartier de Saint-Etienne - 13 août 1912, Paris)
La famille de Jules Massenet déménage à Paris en 1848, lorsqu'il a six ans. Sa mère lui donne ses premières leçons de piano. Il entre à l'âge de onze ans au Conservatoire national de musique et de déclamation à Paris, et y étudie le piano. Il remporte le grand prix de Rome en 1863. Il rencontre à cette occasion Franz Liszt , qui le prend en affection et lui confie quelques élèves de piano, parmi lesquels se trouve Louise-Constance dite « Ninon » de Gressy (1841-1938), que Massenet épouse en 1866.
Il reçoit la légion d'honneur en 1876 puis est fait Grand officier de la Légion d'honneur en 1900. Il entre à l'âge de trente-six ans à l'Académie des beaux-arts. C'est le plus jeune des académiciens. Très sensible aux sujets religieux, il a souvent été considéré comme l'héritier de Charles Gounod[2]. Ses œuvres sont teintées d'une grande mélancolie, lui qui avait besoin d'être amoureux de l'héroïne ou de l'interprète de ses œuvres.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ rue Gounod