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'''Armand Tuffin de la Rouerie''', né le 13 avril 1751 à Fougères, est le cousin de Thérèse Joséphine de Moëllien Trojolif, dite "l'amazone de la chouannerie", née à Rennes le 14 juillet 1759<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/histoire-dans-les-pas-des-feministes-de-fougeres-6769991</ref>.
'''Armand Tuffin de la Rouerie''', né le 13 avril 1751 à Fougères, est le cousin de Thérèse Joséphine de Moëllien Trojolif, dite "''l'amazone de la chouannerie''", née à Rennes le 14 juillet 1759<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/fougeres-35300/histoire-dans-les-pas-des-feministes-de-fougeres-6769991</ref>.


Il lui transmet sa fougue et son goût pour les aventures pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis.  
Il lui transmet sa fougue et son goût pour les aventures pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis.  
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Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée en 1791 l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie<ref>https://viaf.org/viaf/52489738/</ref>.
Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée en 1791 l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie<ref>https://viaf.org/viaf/52489738/</ref>.
[[Catégorie:Personnalité (classement alphabétique)|Tuffin de la Rouerie]]

Version actuelle datée du 6 juin 2024 à 10:27

Armand Tuffin de la Rouerie, né le 13 avril 1751 à Fougères, est le cousin de Thérèse Joséphine de Moëllien Trojolif, dite "l'amazone de la chouannerie", née à Rennes le 14 juillet 1759[1].

Il lui transmet sa fougue et son goût pour les aventures pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis.

L'organisateur de l'Association bretonne

Après une jeunesse orageuse, La Rouërie décide de partir en Amérique. Il participe à la guerre d’indépendance américaine au sein de l'armée continentale. Connu sous le nom de Colonel Armand, il se distingue à la tête de la 1re légion de dragons et participe activement à la bataille de Yorktown. Admirateur de la révolution américaine, ami de George Washington, La Rouërie revient en France avec le grade de brigadier-général, décoré de la croix de Saint-Louis et de l'ordre de Cincinnatus[2].

De retour en Bretagne, La Rouërie défend le Parlement de Bretagne contre les édits de Versailles, ce qui lui vaut d'être enfermé à la Bastille le 14 juillet 1788.

Opposé à l'absolutisme, il voit d'abord avec joie les signes de la Révolution française mais le refus de la noblesse bretonne de députer à Versailles l'empêche de jouer un rôle aux États généraux. Royaliste libéral et franc-maçon, La Rouërie rallie la contre-révolution à la suite de la suppression des lois et coutumes particulières de la Bretagne. Il crée en 1791 l'Association bretonne afin de lever une armée contre les révolutionnaires. Trahi, La Rouërie meurt avant de pouvoir terminer son entreprise mais le mouvement organisé par le marquis devait par la suite être précurseur de la Chouannerie[3].