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Cette dénomination | Cette dénomination actée par délibération du conseil municipal de Rennes en date du 29 mars 2021 rappelle: | ||
===Juliette Gréco=== | ===Juliette Gréco=== | ||
( 7 février 1927, Montpellier | (7 février 1927, Montpellier, Hérault - 23 septembre 2020, Ramatuelle, Var) | ||
{{w|Juliette Gréco}} est née le 7 février 1927 à Montpellier. Son père, qui est commissaire de police des jeux, quitte le foyer peu après sa naissance. Elle est alors confiée avec sa sœur à ses grands-parents maternels vivant près de Bordeaux. À la mort de ces derniers en 1933, elle s’installe auprès de sa mère à Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Dès son enfance, elle suit des cours de danse à l’opéra de Paris. Juliette Gréco a considéré par la suite que son enfance était aisée mais malheureuse. En 1939, la mère et ses filles déménagent en Dordogne dans la maison de campagne familiale. En 1943, la mère de Juliette Gréco est arrêtée par la Gestapo car elle est résistante, les deux filles fuient vers Paris mais sont rattrapées puis emprisonnées à Fresnes. Les deux sœurs sont victimes des violences de la Gestapo, Juliette qui est plus jeune est libérée au bout d’un mois mais sa grande sœur est déportée comme sa mère dans un camp de concentration, dont elles reviendront en 1945. Juliette Gréco se retrouve seule à Paris et se réfugie chez {{w|Hélène Duc}} <ref>[[rue Hélène Duc]]</ref>, qui était auparavant sa professeure de français. Après la guerre, elle entre aux Jeunesses communistes et fréquente le milieu artistique et intellectuel du quartier Saint-Germain-des-Prés, dont elle est considérée comme la muse. Elle chante à partir de septembre 1949 à {{w|La Rose Rouge}} fraîchement installée au 76 rue de ... Rennes<ref>https://maitron.fr/spip.php?article76681</ref>. Juliette Gréco côtoie {{w|Jean-Paul Sartre|Sartre}}, {{w|Simone De Beauvoir|Beauvoir}}, {{w|Jacques Prévert|Prévert}}, mais aussi des célébrités américaines. Elle commence à faire du théâtre et joue quelques rôles secondaires au cinéma, mais elle se fait finalement connaitre par la chanson. Ainsi, ''Je hais les dimanches'' de {{w|Charles Aznavour}} lui vaut le prix d’interprétation du festival de Deauville en 1951. Juliette Gréco devient une interprète mondialement connue, chantant les textes de {{w|Léo Ferré|Ferré}}, {{w|Jacques Brel|Brel}}, {{w|Georges Brassens|Brassens}} ou {{w|Boris Vian|Vian}}. Elle remplit des salles dans le monde entier. Durant les années soixante-dix, le succès de Juliette Gréco s’estompe, mais elle remonte sur scène dans les années quatre-vingt-dix. Jusqu’à sa tournée d’adieux en 2016, elle enregistre des albums et donne des concerts. Juliette Gréco reçoit plusieurs distinctions, dont la Légion d’honneur. Elle décède à Ramatuelle dans le Var le 23 septembre 2020. | |||
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[[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Gréco, Place Juliette]] |
Version actuelle datée du 24 avril 2024 à 07:44
La place Juliette Gréco est située dans le quartier Francisco-Ferrer – Landry - Poterie Elle est délimitée au sud-ouest par la rue de Châteaugiron, au sud-est par la voie dénommée rue Hélène Duc. Elle devient le nouveau centre commercial du quartier, avec 9 commerces, l'ancien petit centre commercial disparaissant à l'été 2024.
Cette dénomination actée par délibération du conseil municipal de Rennes en date du 29 mars 2021 rappelle:
Juliette Gréco
(7 février 1927, Montpellier, Hérault - 23 septembre 2020, Ramatuelle, Var)
Juliette Gréco est née le 7 février 1927 à Montpellier. Son père, qui est commissaire de police des jeux, quitte le foyer peu après sa naissance. Elle est alors confiée avec sa sœur à ses grands-parents maternels vivant près de Bordeaux. À la mort de ces derniers en 1933, elle s’installe auprès de sa mère à Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Dès son enfance, elle suit des cours de danse à l’opéra de Paris. Juliette Gréco a considéré par la suite que son enfance était aisée mais malheureuse. En 1939, la mère et ses filles déménagent en Dordogne dans la maison de campagne familiale. En 1943, la mère de Juliette Gréco est arrêtée par la Gestapo car elle est résistante, les deux filles fuient vers Paris mais sont rattrapées puis emprisonnées à Fresnes. Les deux sœurs sont victimes des violences de la Gestapo, Juliette qui est plus jeune est libérée au bout d’un mois mais sa grande sœur est déportée comme sa mère dans un camp de concentration, dont elles reviendront en 1945. Juliette Gréco se retrouve seule à Paris et se réfugie chez Hélène Duc [1], qui était auparavant sa professeure de français. Après la guerre, elle entre aux Jeunesses communistes et fréquente le milieu artistique et intellectuel du quartier Saint-Germain-des-Prés, dont elle est considérée comme la muse. Elle chante à partir de septembre 1949 à La Rose Rouge fraîchement installée au 76 rue de ... Rennes[2]. Juliette Gréco côtoie Sartre , Beauvoir , Prévert , mais aussi des célébrités américaines. Elle commence à faire du théâtre et joue quelques rôles secondaires au cinéma, mais elle se fait finalement connaitre par la chanson. Ainsi, Je hais les dimanches de Charles Aznavour lui vaut le prix d’interprétation du festival de Deauville en 1951. Juliette Gréco devient une interprète mondialement connue, chantant les textes de Ferré , Brel , Brassens ou Vian . Elle remplit des salles dans le monde entier. Durant les années soixante-dix, le succès de Juliette Gréco s’estompe, mais elle remonte sur scène dans les années quatre-vingt-dix. Jusqu’à sa tournée d’adieux en 2016, elle enregistre des albums et donne des concerts. Juliette Gréco reçoit plusieurs distinctions, dont la Légion d’honneur. Elle décède à Ramatuelle dans le Var le 23 septembre 2020.